Live Report
GOTTHARD - Le Moulin - Marseille - 17/10/2014
Nos Suisses préférés sont de retour dans le Sud, après une date en ouverture de Deep Purple (au Dôme en 2009), lors de la promo de leur album Need To Believe (ce concert restant tout particulier pour votre serviteur, car il sera l'un des derniers sur lequel Steve Lee aura performé).
Plus tard, en 2012, le combo présentera son nouveau chanteur (Nic Maeder) via leur tournée Firebirth et où votre webzine favori était également présent (au Rockstore de Montpellier).
Désormais, un deuxième album post disparition de Steve Lee voit le jour (Bang !), preuve que Léo et sa bande ont encore des choses à dire, et que remonter sur scène reste le plus beau témoignage que Gotthard puisse offrir à Steve.
La toute belle et rénovée salle du Moulin continue de proposer des concerts metal (après Dagoba ou Dragonforce, et avant Pendragon, puis Epica en novembre), cependant seulement 250 personnes auront fait le déplacement (une des raisons serait la grève des métros, tramways et bus improvisée ce soir-là, suite à une agression). Mais peu importe, Gotthard est un groupe passionné et passionnant, donc tant pis pour les absents.
Après la prestation des Français de Gut-Scrapers, la lumière se tamise et l'intro du dernier album Bang ! retentit alors qu'un frémissement s'empare de la salle. Les musiciens arrivent tour à tour sur scène et les acclamations résonnent à l'unisson. Démarrage en fanfare avec le titre éponyme dudit opus, suivi du très rock n' roll "Get up and move on" !
Vous l'aurez compris, Bang ! sera bien représenté, avec sept titres (cf. setlist). La plupart des albums est jouée ce soir, avec cependant, un grand absent, à savoir Need To Believe qui possède tout de même d'excellents titres (Shangri-la, Need to believe, I don't mind, Unspoken words, I know, you know...), mais aucun interprété (syndrome de l'ultime album enregistré par Steve ?).
Les musiciens restent fidèles à eux-mêmes, à savoir énergiques, communicatifs et souriants. Bien entendu, musicalement rien à dire, c'est carré de chez carré, mais les impros ne sont pas non plus en reste. On retiendra particulièrement cette interprétation de "C'est la vie" chantée pour l'occasion intégralement en Français (hormis le premier couplet oublié par un Nic hilare) ! Le chanteur, justement, a pris une dimension impressionnante. Beaucoup plus à l'aise scéniquement et vocalement parlant, il a l'intelligence de ne pas vouloir faire "du Steve Lee". Le public ne s'y trompe pas et participe activement aux moindres sollicitations (en Français s'il vous plait !) d'un Nic taquin et joueur ; sous l'œil complice, rassuré et rassurant d'un Léo Leoni toujours aussi généreux.
Parmi les beaux moments de ce concert, nous retiendrons la présence sur scène de trois chanteuses choisies dans le public par Nic et Léo, afin d'assurer les chœurs lors d'un "Starlight" puissant à souhait !
Mais également la partie acoustique durant laquelle Léo interprétera une version instrumentale de l'inédit "The train" (NdSS : dernier titre enregistré par Steve Lee avant son décès) qu'il dédiera à toutes les personnes présentes dans la salle, ainsi qu'à celles disparues. Le nom de Steve sera scandé et des applaudissements chaleureux viendront redonner le sourire au guitariste reconnaissant et aux yeux humides.
Toujours lors de ce passage acoustique, Nic jouera même de l'accordéon sur "C'est la vie", tandis que l'émouvant "One life one soul" sera repris à gorges déployées par toute l'assistance. Au final, le groupe proposera un set quasi parfait, mais somme toute "classique" pour les plus puristes d'entre nous (valeurs sûres entrecoupées des nouveautés du dernier album, puis morceaux acoustiques). Dans tous les cas, ce qui prédomine autant pour les fans que pour les néophytes, c'est ce sentiment de "déjà fini ?!". En effet, avec la multitude de tubes composés par Gotthard, on se dit que leurs concerts sont toujours trop courts !
En conclusion, Gotthard aura fait le job et à en juger par leur disponibilité en after show, le groupe prend toujours autant de plaisir à faire ce qu'il fait de mieux : passer une très bonne soirée avec son public. Public qui le lui rend bien en réagissant d'une seule et même voix, et en semblant se renouveler d'années en années, tant ce dernier est multigénérationnel (du vieux biker au metalleux trentenaire, en passant par des demoiselles à peine âgées de 10 ans et connaissant les paroles par cœur !). Professionnels, énergiques, disponibles et émouvants, les gars de Gotthard ont encore de beaux jours devant eux, et l'ange Steve Lee veille à tout cela de là-haut.
Setlist Gotthard :
Let me in Katie (Bang !)
Bang ! (Bang !)
Get up and move on (Bang !)
Sister moon (G.)
Right on (Firebirth)
Master of illusion (Domino Effect)
Domino effect (Domino Effect)
Feel what I feel (Bang !)
The call (Domino Effect)
Heaven (Homerun)
Remember it's me (Firebirth)
What you get (Bang !)
Starlight (Firebirth)
The train (Homegrown - Alive In Lugano)
C'est la vie (Bang !)
One life one soul (G.)
Hush (Gotthard)
Lift U up (Lipservice)
Rappel :
Fist in your face (G.)
Anytime anywhere (Lipservice)
Thank you (Bang !)
Plus tard, en 2012, le combo présentera son nouveau chanteur (Nic Maeder) via leur tournée Firebirth et où votre webzine favori était également présent (au Rockstore de Montpellier).
Désormais, un deuxième album post disparition de Steve Lee voit le jour (Bang !), preuve que Léo et sa bande ont encore des choses à dire, et que remonter sur scène reste le plus beau témoignage que Gotthard puisse offrir à Steve.
La toute belle et rénovée salle du Moulin continue de proposer des concerts metal (après Dagoba ou Dragonforce, et avant Pendragon, puis Epica en novembre), cependant seulement 250 personnes auront fait le déplacement (une des raisons serait la grève des métros, tramways et bus improvisée ce soir-là, suite à une agression). Mais peu importe, Gotthard est un groupe passionné et passionnant, donc tant pis pour les absents.
Après la prestation des Français de Gut-Scrapers, la lumière se tamise et l'intro du dernier album Bang ! retentit alors qu'un frémissement s'empare de la salle. Les musiciens arrivent tour à tour sur scène et les acclamations résonnent à l'unisson. Démarrage en fanfare avec le titre éponyme dudit opus, suivi du très rock n' roll "Get up and move on" !
Vous l'aurez compris, Bang ! sera bien représenté, avec sept titres (cf. setlist). La plupart des albums est jouée ce soir, avec cependant, un grand absent, à savoir Need To Believe qui possède tout de même d'excellents titres (Shangri-la, Need to believe, I don't mind, Unspoken words, I know, you know...), mais aucun interprété (syndrome de l'ultime album enregistré par Steve ?).
Les musiciens restent fidèles à eux-mêmes, à savoir énergiques, communicatifs et souriants. Bien entendu, musicalement rien à dire, c'est carré de chez carré, mais les impros ne sont pas non plus en reste. On retiendra particulièrement cette interprétation de "C'est la vie" chantée pour l'occasion intégralement en Français (hormis le premier couplet oublié par un Nic hilare) ! Le chanteur, justement, a pris une dimension impressionnante. Beaucoup plus à l'aise scéniquement et vocalement parlant, il a l'intelligence de ne pas vouloir faire "du Steve Lee". Le public ne s'y trompe pas et participe activement aux moindres sollicitations (en Français s'il vous plait !) d'un Nic taquin et joueur ; sous l'œil complice, rassuré et rassurant d'un Léo Leoni toujours aussi généreux.
Parmi les beaux moments de ce concert, nous retiendrons la présence sur scène de trois chanteuses choisies dans le public par Nic et Léo, afin d'assurer les chœurs lors d'un "Starlight" puissant à souhait !
Mais également la partie acoustique durant laquelle Léo interprétera une version instrumentale de l'inédit "The train" (NdSS : dernier titre enregistré par Steve Lee avant son décès) qu'il dédiera à toutes les personnes présentes dans la salle, ainsi qu'à celles disparues. Le nom de Steve sera scandé et des applaudissements chaleureux viendront redonner le sourire au guitariste reconnaissant et aux yeux humides.
Toujours lors de ce passage acoustique, Nic jouera même de l'accordéon sur "C'est la vie", tandis que l'émouvant "One life one soul" sera repris à gorges déployées par toute l'assistance. Au final, le groupe proposera un set quasi parfait, mais somme toute "classique" pour les plus puristes d'entre nous (valeurs sûres entrecoupées des nouveautés du dernier album, puis morceaux acoustiques). Dans tous les cas, ce qui prédomine autant pour les fans que pour les néophytes, c'est ce sentiment de "déjà fini ?!". En effet, avec la multitude de tubes composés par Gotthard, on se dit que leurs concerts sont toujours trop courts !
En conclusion, Gotthard aura fait le job et à en juger par leur disponibilité en after show, le groupe prend toujours autant de plaisir à faire ce qu'il fait de mieux : passer une très bonne soirée avec son public. Public qui le lui rend bien en réagissant d'une seule et même voix, et en semblant se renouveler d'années en années, tant ce dernier est multigénérationnel (du vieux biker au metalleux trentenaire, en passant par des demoiselles à peine âgées de 10 ans et connaissant les paroles par cœur !). Professionnels, énergiques, disponibles et émouvants, les gars de Gotthard ont encore de beaux jours devant eux, et l'ange Steve Lee veille à tout cela de là-haut.
Setlist Gotthard :
Let me in Katie (Bang !)
Bang ! (Bang !)
Get up and move on (Bang !)
Sister moon (G.)
Right on (Firebirth)
Master of illusion (Domino Effect)
Domino effect (Domino Effect)
Feel what I feel (Bang !)
The call (Domino Effect)
Heaven (Homerun)
Remember it's me (Firebirth)
What you get (Bang !)
Starlight (Firebirth)
The train (Homegrown - Alive In Lugano)
C'est la vie (Bang !)
One life one soul (G.)
Hush (Gotthard)
Lift U up (Lipservice)
Rappel :
Fist in your face (G.)
Anytime anywhere (Lipservice)
Thank you (Bang !)
Critique : Secret Sfred
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