Live Report
SAXON – SKID ROW – HALCYON WAY - LE BATACLAN - PARIS - 24/11/2014
Ce soir les aigles ont atterris à Paris, plus précisément au BATACLAN, pour un concert attendu et quasiment sold out. C’est en compagnie de SKID ROW et HALCYON WAY que les vétérans du Rock et voisin d’outre-manche viennent botter le cul des parisiens comme à leur habitude. SAXON que je rêvais de voir avec MOTORHEAD comme c’était prévu en février dernier. Un bis repetita qui avait vu les jeunots de SAXON ouvrir pour leur cadet il y a de cela 34 ans. La queue interminable qui borde les bâtiments du boulevard Voltaire laisse entendre que les murs du BATACLAN vont une nouvelle fois trembler.
C’est donc aux HALCYON WAY d’ouvrir le tir de barrage, venu tout droit des states et fort d’un Conquer, nouvelle opus sorti en septembre dernier. Evoluant dans les méandres d’un trash heavy plutôt bien foutut mais qui ne sort pas vraiment du lot, les HALCYON WAY vont nous balancer un set carré mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Malgré une prestation scénique énergique, le son n’était hélas pas de la même qualité. Brouillon et mal réglé, la balance du groupe nuiera aux 6 titres executé par HALCYON WAY ce soir dont le titre éponyme de leur dernier opus. Dommage pour les américains qui ont ratés leur rendez-vous avec Paris.
Autre rendez-vous attendu, avec autant d’impatience que de curiosité, que celui d’avec les SKID ROW. Groupe emblématique d’une scène métal fleuretant avec le glam à l’age d’or de celui-ci, SKID ROW était à son apogé au debut des 90’s avant de plonger dans l’ombre au milieu de cette décennie.
Difficile d’apprecier un tel retour, le groupe n’ayant rien produit de concret depuis des années et revenant sans le chanteur charismatique Sebastian Bach. Ce soir les SKID ROW vont nous offrir une setlist prometteuse (sur le papier), avec la majorité des titres qui ont fait sa gloire d’antan.
Ouvrant sur l’incontournable Slave To The Grind, les ricains font monter la pression dans le public, surtout parmi les fans de la première heure. Ils plantent le clou avec Piece Of Me, autre poid lourd du repertoire court de la reformation, le public suit et n’est pas très regardant quant à la qualité du chant. Car oui, il faut bien l’avouer, Johnny Solinger n’est pas au mieux de sa forme, son chant est poussif et on le sent à la peine.
Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse comme dirait l’autre pochtron, et ce soir les fans seront comblés. Les titres font mouches, la prestation des zicos également, les riffs et chorus font vibrer la corde des plus sensibles du pit. 18 and Life, Big Guns, pour ne citer qu’eux seront repris en cœur par un BATACLAN bon public.
Et quel meilleur final pour leur set qu’un Youth Gone Wild qui fera efficacement marcher la machine à remonter dans le temps des « vétérans » présents dans la salle. Les SKID ROW quittent la scène sous une slave d’applaudissement, ce fut malgré tout un bon moment même si je reste sur ma réserve quant à la pertinence, en l’état, d’un tel groupe aujourd’hui.
Place maintenant aux maitres de cérémonie, probablement les anglais que je préfère, avec le père Lemmy bien entendu. Le passage de SAXON est un évènement que je ne rate jamais, tant la qualité des sets est toujours au rendez-vous et la ferveur du public à l’égale des prestations scéniques.
Biff et sa bande vont envoyer du lourd une fois de plus ce soir, avec une setlist digne du meilleur Best Of du groupe, la soirée promet un tir d’artillerie sans pitié.
Et voilà, ouvrir sur le terrible Motorcycle Man ou comment retourner un BATACLAN en quelques minutes. La meusure est donné, à coup de pompe dans le train en mode Oldschool brillant. Tout y est, un lightshow somptueux, un son au p’tit oignons, un groupe au mental d’acier pour qui le mot Rock’N’Roll semble avoir été inventé, et un public en total fusion avec ses dieux. Que demander de plus ?
Les aigles envoient du lourd, du très lourd même ! Power and the Glory, Strong Arm of the Law, Solid Ball of Rock euphorisent la salle, face à un public hystérique aux poings levés, scandant les refrains à s’en rompre les cordes vocales. La magie à opérée, à peine au tiers du set je sais déjà que j’ai à faire à un concert exceptionnel. Une petite bafouille sur les 35 ans de carrières du groupe, dont seul Byff et le guitariste Paul Quinn font partie de l’équipage initial, et un mot sur Lemmy avec qui il n’exclut pas une tournée prochaine.
Arborant un drapeau français venu du public que Byff finira par installer sur la batterie de Nigel Glockler, les SAXON sont en terrain conquis et la soumission du public est totale.
Les anglais ne lâchent pas le rythme en envoyant des titres intemporels et qui fleurent bon le heavy métal oldschool comme je les aime. 747 (Strangers in the Night), Crusader, Princess of the Night auront raison de mes médiocre capacité vocales, je lévite carrément et ne boude pas mon plaisir.
Le rappel mettra le coup de grâce à une assistance sur les rotules et comblée. En interprétant brillamment Wheels of Steel et Denim and Leather ils finiront de mettre le feu à Paris et laisseront derrière eux un BATACLAN dans les murs duquel raisonnera pour longtemps les echos de ce concert grandiose.
Un grand merci à Roger de Réplica pour avoir rendu ce report possible.
SETLIST
HALCYON WAY
Conquer
On Black Wings
Web of Lies
Hatred is My Cause
Save Your Tears
Desecration Day
SKID ROW
Slave to the Grind
Piece of Me
Let's Go
Big Guns
18 and Life
Thick Is the Skin
Psycho Therapy
(Ramones cover)
Monkey Business
We Are the Damned
Youth Gone Wild
SAXON
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Solid Ball of Rock
Lionheart
Strong Arm of the Law
I've Got to Rock (To Stay Alive)
And the Bands Played On
Frozen Rainbow
Heavy Metal Thunder
Suzie Hold On
Valley of the Kings
The Eagle Has Landed
To Hell and Back Again
747 (Strangers in the Night)
Forever Free
Crusader
Princess of the Night
Rappel :
Wheels of Steel
Denim and Leather
C’est donc aux HALCYON WAY d’ouvrir le tir de barrage, venu tout droit des states et fort d’un Conquer, nouvelle opus sorti en septembre dernier. Evoluant dans les méandres d’un trash heavy plutôt bien foutut mais qui ne sort pas vraiment du lot, les HALCYON WAY vont nous balancer un set carré mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Malgré une prestation scénique énergique, le son n’était hélas pas de la même qualité. Brouillon et mal réglé, la balance du groupe nuiera aux 6 titres executé par HALCYON WAY ce soir dont le titre éponyme de leur dernier opus. Dommage pour les américains qui ont ratés leur rendez-vous avec Paris.
Autre rendez-vous attendu, avec autant d’impatience que de curiosité, que celui d’avec les SKID ROW. Groupe emblématique d’une scène métal fleuretant avec le glam à l’age d’or de celui-ci, SKID ROW était à son apogé au debut des 90’s avant de plonger dans l’ombre au milieu de cette décennie.
Difficile d’apprecier un tel retour, le groupe n’ayant rien produit de concret depuis des années et revenant sans le chanteur charismatique Sebastian Bach. Ce soir les SKID ROW vont nous offrir une setlist prometteuse (sur le papier), avec la majorité des titres qui ont fait sa gloire d’antan.
Ouvrant sur l’incontournable Slave To The Grind, les ricains font monter la pression dans le public, surtout parmi les fans de la première heure. Ils plantent le clou avec Piece Of Me, autre poid lourd du repertoire court de la reformation, le public suit et n’est pas très regardant quant à la qualité du chant. Car oui, il faut bien l’avouer, Johnny Solinger n’est pas au mieux de sa forme, son chant est poussif et on le sent à la peine.
Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse comme dirait l’autre pochtron, et ce soir les fans seront comblés. Les titres font mouches, la prestation des zicos également, les riffs et chorus font vibrer la corde des plus sensibles du pit. 18 and Life, Big Guns, pour ne citer qu’eux seront repris en cœur par un BATACLAN bon public.
Et quel meilleur final pour leur set qu’un Youth Gone Wild qui fera efficacement marcher la machine à remonter dans le temps des « vétérans » présents dans la salle. Les SKID ROW quittent la scène sous une slave d’applaudissement, ce fut malgré tout un bon moment même si je reste sur ma réserve quant à la pertinence, en l’état, d’un tel groupe aujourd’hui.
Place maintenant aux maitres de cérémonie, probablement les anglais que je préfère, avec le père Lemmy bien entendu. Le passage de SAXON est un évènement que je ne rate jamais, tant la qualité des sets est toujours au rendez-vous et la ferveur du public à l’égale des prestations scéniques.
Biff et sa bande vont envoyer du lourd une fois de plus ce soir, avec une setlist digne du meilleur Best Of du groupe, la soirée promet un tir d’artillerie sans pitié.
Et voilà, ouvrir sur le terrible Motorcycle Man ou comment retourner un BATACLAN en quelques minutes. La meusure est donné, à coup de pompe dans le train en mode Oldschool brillant. Tout y est, un lightshow somptueux, un son au p’tit oignons, un groupe au mental d’acier pour qui le mot Rock’N’Roll semble avoir été inventé, et un public en total fusion avec ses dieux. Que demander de plus ?
Les aigles envoient du lourd, du très lourd même ! Power and the Glory, Strong Arm of the Law, Solid Ball of Rock euphorisent la salle, face à un public hystérique aux poings levés, scandant les refrains à s’en rompre les cordes vocales. La magie à opérée, à peine au tiers du set je sais déjà que j’ai à faire à un concert exceptionnel. Une petite bafouille sur les 35 ans de carrières du groupe, dont seul Byff et le guitariste Paul Quinn font partie de l’équipage initial, et un mot sur Lemmy avec qui il n’exclut pas une tournée prochaine.
Arborant un drapeau français venu du public que Byff finira par installer sur la batterie de Nigel Glockler, les SAXON sont en terrain conquis et la soumission du public est totale.
Les anglais ne lâchent pas le rythme en envoyant des titres intemporels et qui fleurent bon le heavy métal oldschool comme je les aime. 747 (Strangers in the Night), Crusader, Princess of the Night auront raison de mes médiocre capacité vocales, je lévite carrément et ne boude pas mon plaisir.
Le rappel mettra le coup de grâce à une assistance sur les rotules et comblée. En interprétant brillamment Wheels of Steel et Denim and Leather ils finiront de mettre le feu à Paris et laisseront derrière eux un BATACLAN dans les murs duquel raisonnera pour longtemps les echos de ce concert grandiose.
Un grand merci à Roger de Réplica pour avoir rendu ce report possible.
SETLIST
HALCYON WAY
Conquer
On Black Wings
Web of Lies
Hatred is My Cause
Save Your Tears
Desecration Day
SKID ROW
Slave to the Grind
Piece of Me
Let's Go
Big Guns
18 and Life
Thick Is the Skin
Psycho Therapy
(Ramones cover)
Monkey Business
We Are the Damned
Youth Gone Wild
SAXON
Motorcycle Man
Sacrifice
Power and the Glory
Solid Ball of Rock
Lionheart
Strong Arm of the Law
I've Got to Rock (To Stay Alive)
And the Bands Played On
Frozen Rainbow
Heavy Metal Thunder
Suzie Hold On
Valley of the Kings
The Eagle Has Landed
To Hell and Back Again
747 (Strangers in the Night)
Forever Free
Crusader
Princess of the Night
Rappel :
Wheels of Steel
Denim and Leather
Critique : Stephan
Date : 24/11/2014
Date : 24/11/2014
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