Live Report
AUDREY HORNE – 77 – PET THE PREACHER - LE NOUVEAU CASINO - PARIS - 6/12/2014
GARMONBOZIA nous gâte encore ce soir avec cette superbe affiche proposée au Nouveau Casino de Paris. AUDREY HORNE déboule sur Panam accompagné des furieux ibères de 77 et de PET THE PREACHER au Stoner lancinant. Choix difficile ce soir car les SMASHING PUMPKINS investissaient le Trabendo pour leur date parisienne, cannibalisant forcément un peu le public du Nouveau Casino. Qu’à cela ne tienne, pour ma part j’étais sûr d’avoir fait le bon choix en me rendant dans le quartier Oberkampf, pour assister au concert qui trônera sur mon podium 2014.
Le trio Danois de PET THE PREACHER ouvre le bal, plongeant la salle dans une semi obscurité alourdie par une setlist des plus martiale. Je pense tout de suite à une erreur de casting sur la programmation de ce soir. Car lorsqu’on connaît l’énergie et le coté ultra catchy des deux groupes à suivre, il faut avouer que le Heavy/Stoner des PET THE PREACHER plombe un peu l’ambiance.
La prestation reste bonne malgré tout, mais le groupe peine à trouver son public. Pas vraiment des champions en communication, ils nous livrent un set en mode « autiste » qui colle plutôt bien à leur style. Au fur et à mesure des titres, je commence à bien m’imprégner du concept, idéalement adapté au temps de ce début décembre (gare à la déprime). Le nouveau casino se remplit document et le pit a accroché au son distillé par PET THE PREACHER. Christian Hede Madsen, le chanteur grateux, plutôt charismatique et torse poil, occupe toute l’attention. Torben Wæver Pedersen, bassiste plutôt effacé, assure les backings vocaux et la partie rythmique avec Christian Von Larsen aux futs (il joue sur celle de 77, probablement par manque de place sur la scène). Au final une bonne prestation dans l’ensemble, mais pas le bon public.
Changement de registre radical avec les espagnols de 77, et la folie qui habite les frangins VALETA restés scotchés à l’époque bénie des seventies (d’où le nom CQFD), tant musicalement qu’esthétiquement ! C’est déjà la troisième fois que je les vois sur scène, et je dois dire qu’à chaque représentation c’est la même histoire. Un set épileptique et généreux, des compos qui vous arrachent inévitablement les pieds du sol, une nuque en mode rockingchair, et une adhésion sans résistance de l’ensemble de la salle.
Brute et sans accroc, la prestation de 77 est une mise en bouche idéale pour une soirée pareille. Vus la dernière fois en première partie de D.A.D en mai 2014 à Paris, ils ne font que confirmer leur grande qualité scénique. Je laisse aux pisses froid le soin de bouder leur plaisir à coup de « c’est nul, c’est du AC/DC », pour m’éclater sur des compos qui rocks sacrément. Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir LG (le soliste) se frayer un chemin dans la foule et se retrouver perché sur le bar du Nouveau Casino, dans un solo effréné.
Le batteur a changé. Andy, à qui on ne donne même pas 15 ans, maltraite ses futs comme personne et cogne vraiment fort. Il m’a laissé sur le cul, tout comme leur nouveau bassiste. La prestation est de haute voltige. Les lascars nous délivrent un set typé aux petit oignons dont ils nomment le genre : Rétro 70's cock-rock ! Bravo.
Quand les norvégiens d’AUDREY HORNE investissent la scène, c’est dans l’euphorie totale qu’ils sont accueillis par une salle d’avance acquise à Toschie et sa bande de joyeux lurons. Il faut bien l’avouer, assister à un concert d’AUDREY HORNE est toujours un gage de pur moment Rock riche en échanges et tellement authentique. Cette fois ci ne dérogera pas à la règle !
C’est donc tout naturellement que ce concert est venu se placer au top de ma liste 2014. Avec une setlist parfaitement équilibrée, des titres catchy et un dernier opus sous le coude. Le tout saupoudré d’une ambiance sur scène égale à celle du pit, la soirée a tenu toutes ses promesses.
Le seul bémol aux réjouissances, c’est ce Nouveau Casino à moitié rempli, ce qui n’entamera en rien l’énergie investie par le groupe tout au long du set. Toschie est au taquet, comme à son habitude, épaulé dans la déconnade par un Espen poseur et hilare. La paire de grateux n’est pas en reste, toujours à se fendre la poire en assurant une section lead et rythmique sans failles.
A l’image de Pure Heavy, leur dernier opus en date, AUDREY HORNE nous livre un set authentique reflétant parfaitement leur furieuse envie de partager un Rock’n’roll simple et efficace auquel il est difficile de ne pas adhérer.
La salle ne fait qu’une derrière le groupe, avec Toschie qui ne lâche pas le rebord de la scène, la plupart du temps plié pour être au plus proche de son public (et difficile d’être plus proche que ça…). Les bains de foules seront aussi de la partie, plongeant Toschie et Thomas (guit) au cœur d’une fosse aussi hystérique qu’eux même !
Dans la plus pure tradition du genre, Kjetil nous gratifiera d’un solo de batterie forçant le respect.
Le meilleur du groupe sera joué ce soir, de Youngblood à Redemption Blues en passant par les nouveaux titres comme Wolf In My Heart et Into The Wild pour ne citer qu’eux.
Après avoir fait monter une charmante demoiselle sur scène, les AUDREY HORNE finissent en beauté cette soirée sur Waiting For The Night et This Ends Here au bout de plus d’une heure trente de set effréné.
Nul doute que les absents ont eu doublement tort de ne pas assister à cet évènement, tant par l’énergie qu’une soirée comme celle-ci envoie mais surtout pour le bien qu’elle fait. Ces gus sont à voir absolument sur scène si vous voulez vous faire botter le cul comme rarement on vous l’a botté en concert. Difficile de quitter la salle, car j’aurai bien repris du rab.
SETLIST
AUDREY HORNE
Wolf In My Heart
Holy Roller
Youngblood
There Goes a Lady
Volcano Girl
Out of the City
Tales From The Crypt
Pretty Little Sunshine
Into The Wild
Show and Tell
Blaze of Ashes
Straight Into Your Grave
Rappel:
Redemption Blues
Waiting For The Night
This Ends Here
Le trio Danois de PET THE PREACHER ouvre le bal, plongeant la salle dans une semi obscurité alourdie par une setlist des plus martiale. Je pense tout de suite à une erreur de casting sur la programmation de ce soir. Car lorsqu’on connaît l’énergie et le coté ultra catchy des deux groupes à suivre, il faut avouer que le Heavy/Stoner des PET THE PREACHER plombe un peu l’ambiance.
La prestation reste bonne malgré tout, mais le groupe peine à trouver son public. Pas vraiment des champions en communication, ils nous livrent un set en mode « autiste » qui colle plutôt bien à leur style. Au fur et à mesure des titres, je commence à bien m’imprégner du concept, idéalement adapté au temps de ce début décembre (gare à la déprime). Le nouveau casino se remplit document et le pit a accroché au son distillé par PET THE PREACHER. Christian Hede Madsen, le chanteur grateux, plutôt charismatique et torse poil, occupe toute l’attention. Torben Wæver Pedersen, bassiste plutôt effacé, assure les backings vocaux et la partie rythmique avec Christian Von Larsen aux futs (il joue sur celle de 77, probablement par manque de place sur la scène). Au final une bonne prestation dans l’ensemble, mais pas le bon public.
Changement de registre radical avec les espagnols de 77, et la folie qui habite les frangins VALETA restés scotchés à l’époque bénie des seventies (d’où le nom CQFD), tant musicalement qu’esthétiquement ! C’est déjà la troisième fois que je les vois sur scène, et je dois dire qu’à chaque représentation c’est la même histoire. Un set épileptique et généreux, des compos qui vous arrachent inévitablement les pieds du sol, une nuque en mode rockingchair, et une adhésion sans résistance de l’ensemble de la salle.
Brute et sans accroc, la prestation de 77 est une mise en bouche idéale pour une soirée pareille. Vus la dernière fois en première partie de D.A.D en mai 2014 à Paris, ils ne font que confirmer leur grande qualité scénique. Je laisse aux pisses froid le soin de bouder leur plaisir à coup de « c’est nul, c’est du AC/DC », pour m’éclater sur des compos qui rocks sacrément. Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir LG (le soliste) se frayer un chemin dans la foule et se retrouver perché sur le bar du Nouveau Casino, dans un solo effréné.
Le batteur a changé. Andy, à qui on ne donne même pas 15 ans, maltraite ses futs comme personne et cogne vraiment fort. Il m’a laissé sur le cul, tout comme leur nouveau bassiste. La prestation est de haute voltige. Les lascars nous délivrent un set typé aux petit oignons dont ils nomment le genre : Rétro 70's cock-rock ! Bravo.
Quand les norvégiens d’AUDREY HORNE investissent la scène, c’est dans l’euphorie totale qu’ils sont accueillis par une salle d’avance acquise à Toschie et sa bande de joyeux lurons. Il faut bien l’avouer, assister à un concert d’AUDREY HORNE est toujours un gage de pur moment Rock riche en échanges et tellement authentique. Cette fois ci ne dérogera pas à la règle !
C’est donc tout naturellement que ce concert est venu se placer au top de ma liste 2014. Avec une setlist parfaitement équilibrée, des titres catchy et un dernier opus sous le coude. Le tout saupoudré d’une ambiance sur scène égale à celle du pit, la soirée a tenu toutes ses promesses.
Le seul bémol aux réjouissances, c’est ce Nouveau Casino à moitié rempli, ce qui n’entamera en rien l’énergie investie par le groupe tout au long du set. Toschie est au taquet, comme à son habitude, épaulé dans la déconnade par un Espen poseur et hilare. La paire de grateux n’est pas en reste, toujours à se fendre la poire en assurant une section lead et rythmique sans failles.
A l’image de Pure Heavy, leur dernier opus en date, AUDREY HORNE nous livre un set authentique reflétant parfaitement leur furieuse envie de partager un Rock’n’roll simple et efficace auquel il est difficile de ne pas adhérer.
La salle ne fait qu’une derrière le groupe, avec Toschie qui ne lâche pas le rebord de la scène, la plupart du temps plié pour être au plus proche de son public (et difficile d’être plus proche que ça…). Les bains de foules seront aussi de la partie, plongeant Toschie et Thomas (guit) au cœur d’une fosse aussi hystérique qu’eux même !
Dans la plus pure tradition du genre, Kjetil nous gratifiera d’un solo de batterie forçant le respect.
Le meilleur du groupe sera joué ce soir, de Youngblood à Redemption Blues en passant par les nouveaux titres comme Wolf In My Heart et Into The Wild pour ne citer qu’eux.
Après avoir fait monter une charmante demoiselle sur scène, les AUDREY HORNE finissent en beauté cette soirée sur Waiting For The Night et This Ends Here au bout de plus d’une heure trente de set effréné.
Nul doute que les absents ont eu doublement tort de ne pas assister à cet évènement, tant par l’énergie qu’une soirée comme celle-ci envoie mais surtout pour le bien qu’elle fait. Ces gus sont à voir absolument sur scène si vous voulez vous faire botter le cul comme rarement on vous l’a botté en concert. Difficile de quitter la salle, car j’aurai bien repris du rab.
SETLIST
AUDREY HORNE
Wolf In My Heart
Holy Roller
Youngblood
There Goes a Lady
Volcano Girl
Out of the City
Tales From The Crypt
Pretty Little Sunshine
Into The Wild
Show and Tell
Blaze of Ashes
Straight Into Your Grave
Rappel:
Redemption Blues
Waiting For The Night
This Ends Here
Critique : Stephan
Date : 6/12/2014
Date : 6/12/2014
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