Live Report
AMON AMARTH - HUNTRESS - SAVAGE MESSIAH - Paloma - Nîmes - 7/2/2015
Progressivement, le Paloma Nîmes devient un point d'ancrage dans le sud en tant que "scène de musique actuelle". Un succès grâce à sa position géographique stratégique, mais aussi par le dynamisme du staff et la programmation éclectique qui permet aujourd'hui d'aller voir de la musique extrême. Les mentalités changent enfin !
Accompagné de SBM, sa douce, et Elodie, je suis allé faire mon baptême du feu avec Amon Amarth, renommé le temps d'une vanne pourrie -A mon appart'-. Voilà je vous l'offre, c'est cadeau !
Quelques mots sur la Paloma
Tous les services qu'on aime avoir dans un salle de concert sont là, à commencer par les vestiaires. La Paloma est toute jeune, mais on peut déjà lire dans les toilettes des épitâches comme : "Ce n'est pas parce que t'es moche, qu'on en veut pas à ton cul". Bref. Le show se joue dans la grande salle dans laquelle j'apprécie grandement la largeur de la scène (les groupies du premier rang aussi je dois dire). Comme la fosse est peu profonde, on est proche des artistes partout où l'on est et cela donne une ambiance tout à fait unique dans les moments forts.
Savage Messiah et son Thrash académique
Mais pour vivre des moments forts, il nous faut un échauffement et c'est ce jeune groupe de Heavy/Thrash néerlandais qui s'est lancé. Le voyage temporel qu'ils nous proposent est réussi et la qualité du son est excellente. A la façon de Maiden, ils pratiquent le jeu à deux guitares et les soli de guitares alternés. Tout cela est un peu bateau, mais ceci dit, tout le monde passe un bon moment, et c'est bien là le principal !
Huntress et son Thrash brouillon
Nous n'en dirons pas autant de ce combo américain où on a bien senti que l'ambiance était redescendu d'un bon cran. Il y a une excellente intention, notamment de la part de la chanteuse Jill Janus qui donne tout. Pourtant les compos bateaux sont doublés de soli brouillon voir bâclés.
Pas de réelle découverte dans ses premières parties, par contre la vibe est bonne comme on dit, et je crois que les speechs en français nous ont bien caressé dans les sens du poil ! Thank you very much, Hartelijk dank.
Amon Amarth : Deceiver of the gods - Tournée européenne - Etape Nîmoise
Par cette transition magique, j'en viens enfin à parler de nos amis vikings d'Amon Amarth et du grand homme à barbe Johan Hegg. Entrée épique et sourire jusqu'au oreilles, on reconnaît là le vrai esprit du Death mélodique, chaleureux et dévoué à son public.
Entrée en matière
Côté son, Father of the wolves sert de sound check ce qui entraîne à mon sens un manque de peps, car ce morceau n'accroche vraiment que sur son refrain tonitruant "Serpent's kin, born of sin, dark within, Father of the wolves". Grâce aux réglages intermédiaire, on profite de la vrai introductin Deceiver of the gods. Si le jeu à deux guitare qui fait le charme de la version studio disparaît en live, la présence du groupe comble le manque et transporte son public.
Top !
Pour le reste, les suédois présente une setlist très bien pensée pour ce qui est des variations de rythmes, et ,de part la renommé du groupe, pioche dans tout le répertoire du groupe. En temps fort, il y a l'instant magique du sample d'Apocalyptica qui coupe la musique comme dans le CD avec la mélodique magique de Life for the kill jouée au violoncelle. Le public chantera quand à lui la mélodie d'entrée des titre For victory or death et Cry of the black birds qui comptent désormais parmi les grand classique du groupe sur lesquels ont lieu les plus gros pogo et circle pits.
Et Flop !
Dans les titres qui ont le moins marché, il y a Varyags of Miklagaard qui repose plus sur son texte que sur la musique qui est une des plus bateau du groupe. Je pense qu'il s'agit d'un titre important pour le groupe, car même dans l'album Twilight of the thunder god, ce titre était en deçà du reste. C'est aussi le cas, à mon goût, de Bleed of ancient gods pioché dans le vieil album Avenger.
Des frissons ! Mon Coup de coeur !
Juste avant le rappel, Amon Amarth me frappe en plein coeur avec Victorious March sortie Once sent from the golden hall de 1998. Il s'agit de la musique originelle du groupe caractérisé par une duo guitare/batterie plus linéaire et donc une mélancolie bien plus marqué. Sauf que Victorious March contient en guise de contraste un riff composé comme une marche militaire, limite Radetzsky, et qui se détache complètement du morceau. C'est donc un vrai schéma de guerre que décrit cette chanson. Mais le plus beau, c'est que la version studio qui même remasterisée reste brouillon, devient une vraie merveille en live, et cela en grande partie le coffre actuel de Johan Hegg qui est tout simplement phénoménal.
Ce n'est qu'un au revoir !
Le set finit sur Twilight of the thunder god et sur le premier single qui a fait connaître le groupe à l'international Pursuit of Viking. A ma grande surprise, je suis le seul à ne pas être spécialement fan du morceau, et donc le seul à ne pas connaître la longue tirade du pont du morceau, que Johan Hegg fera chanter au public, et bien plus facilement que leur morceau supposé les plus populaires. Une preuve que l'album Fate of Norns aura été un vrai tremplin pour le groupe, et que les fans sont là ! Revenez quand vous voulez !
Le métal, c'est dans la tête et dans le coeur
Je fais rarement des remarques sur le public, parce que je m'en fou déjà, mais probablement comme m'a dit Reuno de Lofofora, parce que malgré notre anticonformisme, les métalleux adoptent une sorte de code vestimentaire, ce qui de ce point de vue là semble complètement paradoxal. Car dans l'uniformité, tout le monde devient banal, tout devient ennuyeux, rien n'est à signaler. Cependant, j'ai trouvé une personne qui m'a inspiré pour une conclusion, un partage d'idée en fait. C'était une femme aux cheveux grisonnants, la cinquantaine bien passée, qui se dandinait comme on imagine les hippies dans les plaines de Woodstock. Elle était coiffée et habillée en civil et n'a eu besoin de rien d'autre pour être transportée par la musique. Cela m'a rappelé ce qu'un vieil ami m'a dit un jour : "le métal, ce n'est pas dans les vêtements, c'est dans la tête". Je vous laisse réfléchir là-dessus...
Set list :
Father of the Wolf
Deceiver of the Gods
Live for the Kill
Varyags of Miklagaard
Asator
For Victory or Death
As Loke Falls
Bleed for Ancient Gods
Death in Fire
The Last Stand of Frej
Guardians of Asgaard
Shape Shifter
Cry of the Black Birds
War of the Gods
Victorious March
Rappel :
Twilight of the Thunder God
The Pursuit of Vikings
Photo :
Un bout de notre famille Viking
De Gauche à droite :
Elodie, David(Weska)et Nicolas(SBM)
Accompagné de SBM, sa douce, et Elodie, je suis allé faire mon baptême du feu avec Amon Amarth, renommé le temps d'une vanne pourrie -A mon appart'-. Voilà je vous l'offre, c'est cadeau !
Quelques mots sur la Paloma
Tous les services qu'on aime avoir dans un salle de concert sont là, à commencer par les vestiaires. La Paloma est toute jeune, mais on peut déjà lire dans les toilettes des épitâches comme : "Ce n'est pas parce que t'es moche, qu'on en veut pas à ton cul". Bref. Le show se joue dans la grande salle dans laquelle j'apprécie grandement la largeur de la scène (les groupies du premier rang aussi je dois dire). Comme la fosse est peu profonde, on est proche des artistes partout où l'on est et cela donne une ambiance tout à fait unique dans les moments forts.
Savage Messiah et son Thrash académique
Mais pour vivre des moments forts, il nous faut un échauffement et c'est ce jeune groupe de Heavy/Thrash néerlandais qui s'est lancé. Le voyage temporel qu'ils nous proposent est réussi et la qualité du son est excellente. A la façon de Maiden, ils pratiquent le jeu à deux guitares et les soli de guitares alternés. Tout cela est un peu bateau, mais ceci dit, tout le monde passe un bon moment, et c'est bien là le principal !
Huntress et son Thrash brouillon
Nous n'en dirons pas autant de ce combo américain où on a bien senti que l'ambiance était redescendu d'un bon cran. Il y a une excellente intention, notamment de la part de la chanteuse Jill Janus qui donne tout. Pourtant les compos bateaux sont doublés de soli brouillon voir bâclés.
Pas de réelle découverte dans ses premières parties, par contre la vibe est bonne comme on dit, et je crois que les speechs en français nous ont bien caressé dans les sens du poil ! Thank you very much, Hartelijk dank.
Amon Amarth : Deceiver of the gods - Tournée européenne - Etape Nîmoise
Par cette transition magique, j'en viens enfin à parler de nos amis vikings d'Amon Amarth et du grand homme à barbe Johan Hegg. Entrée épique et sourire jusqu'au oreilles, on reconnaît là le vrai esprit du Death mélodique, chaleureux et dévoué à son public.
Entrée en matière
Côté son, Father of the wolves sert de sound check ce qui entraîne à mon sens un manque de peps, car ce morceau n'accroche vraiment que sur son refrain tonitruant "Serpent's kin, born of sin, dark within, Father of the wolves". Grâce aux réglages intermédiaire, on profite de la vrai introductin Deceiver of the gods. Si le jeu à deux guitare qui fait le charme de la version studio disparaît en live, la présence du groupe comble le manque et transporte son public.
Top !
Pour le reste, les suédois présente une setlist très bien pensée pour ce qui est des variations de rythmes, et ,de part la renommé du groupe, pioche dans tout le répertoire du groupe. En temps fort, il y a l'instant magique du sample d'Apocalyptica qui coupe la musique comme dans le CD avec la mélodique magique de Life for the kill jouée au violoncelle. Le public chantera quand à lui la mélodie d'entrée des titre For victory or death et Cry of the black birds qui comptent désormais parmi les grand classique du groupe sur lesquels ont lieu les plus gros pogo et circle pits.
Et Flop !
Dans les titres qui ont le moins marché, il y a Varyags of Miklagaard qui repose plus sur son texte que sur la musique qui est une des plus bateau du groupe. Je pense qu'il s'agit d'un titre important pour le groupe, car même dans l'album Twilight of the thunder god, ce titre était en deçà du reste. C'est aussi le cas, à mon goût, de Bleed of ancient gods pioché dans le vieil album Avenger.
Des frissons ! Mon Coup de coeur !
Juste avant le rappel, Amon Amarth me frappe en plein coeur avec Victorious March sortie Once sent from the golden hall de 1998. Il s'agit de la musique originelle du groupe caractérisé par une duo guitare/batterie plus linéaire et donc une mélancolie bien plus marqué. Sauf que Victorious March contient en guise de contraste un riff composé comme une marche militaire, limite Radetzsky, et qui se détache complètement du morceau. C'est donc un vrai schéma de guerre que décrit cette chanson. Mais le plus beau, c'est que la version studio qui même remasterisée reste brouillon, devient une vraie merveille en live, et cela en grande partie le coffre actuel de Johan Hegg qui est tout simplement phénoménal.
Ce n'est qu'un au revoir !
Le set finit sur Twilight of the thunder god et sur le premier single qui a fait connaître le groupe à l'international Pursuit of Viking. A ma grande surprise, je suis le seul à ne pas être spécialement fan du morceau, et donc le seul à ne pas connaître la longue tirade du pont du morceau, que Johan Hegg fera chanter au public, et bien plus facilement que leur morceau supposé les plus populaires. Une preuve que l'album Fate of Norns aura été un vrai tremplin pour le groupe, et que les fans sont là ! Revenez quand vous voulez !
Le métal, c'est dans la tête et dans le coeur
Je fais rarement des remarques sur le public, parce que je m'en fou déjà, mais probablement comme m'a dit Reuno de Lofofora, parce que malgré notre anticonformisme, les métalleux adoptent une sorte de code vestimentaire, ce qui de ce point de vue là semble complètement paradoxal. Car dans l'uniformité, tout le monde devient banal, tout devient ennuyeux, rien n'est à signaler. Cependant, j'ai trouvé une personne qui m'a inspiré pour une conclusion, un partage d'idée en fait. C'était une femme aux cheveux grisonnants, la cinquantaine bien passée, qui se dandinait comme on imagine les hippies dans les plaines de Woodstock. Elle était coiffée et habillée en civil et n'a eu besoin de rien d'autre pour être transportée par la musique. Cela m'a rappelé ce qu'un vieil ami m'a dit un jour : "le métal, ce n'est pas dans les vêtements, c'est dans la tête". Je vous laisse réfléchir là-dessus...
Set list :
Father of the Wolf
Deceiver of the Gods
Live for the Kill
Varyags of Miklagaard
Asator
For Victory or Death
As Loke Falls
Bleed for Ancient Gods
Death in Fire
The Last Stand of Frej
Guardians of Asgaard
Shape Shifter
Cry of the Black Birds
War of the Gods
Victorious March
Rappel :
Twilight of the Thunder God
The Pursuit of Vikings
Photo :
Un bout de notre famille Viking
De Gauche à droite :
Elodie, David(Weska)et Nicolas(SBM)
Critique : Weska
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