Live Report
AMARANTHE - Engel - Santa Cruz - La Machine Du Moulin Rouge - Paris - 24/3/2015
Voilà une affiche haute en énergie et audacieuse que propose ce soir Base Productions à La Machine du Moulin Rouge. En effet au menu ce soir il y aura trois groupes évoluant dans des genres différents, que le sens commun nous pousserait à nous interroger quant à la pertinence du mélange, mais qui, au final, se marieront très bien. Avec les jeunes furieux glammers de SANTA CRUZ, les moins marrants d’ENGEL (et leur métal indus qui tabasse), et le clou de la soirée,AMARANTHE, la Machine du Moulin Rouge va trembler ce soir. Malgré une faible fréquentation, l’ambiance sera à la hauteur de l’évènement. Les nordistes en connaissent un rayon pour réchauffer une salle, et ce soir les vikings feront un excellent boulot.
Le premier kick ass viendra des SANTA CRUZ, le combo Finlandais va mettre le feu à la fosse avec leur Glam sur vitaminé. Le quatuor envoie à la façon d’un STEEL PANTHER : même attitude et maitrise du show. La pose est bonne à l’image de la qualité des compos que les gus proposent.
Fort d’un nouvel et second opus éponyme de qualité, le set est à la hauteur de l’album malgré la petite demi-heure qui leur est dévolue. Archiese fendra même d’un petit tour dans la fosse. Accroché à son micro il donnera de la voix devant un parterre de fans aux anges.
A coups de morceaux catchy et de refrains bien sentis, les SANTA CRUZ vont faire monter la température de la Machine ce soir, avec leur set énergique qui confirme le calibrage des titres du dernier opus pour le live.
Il est 21h00 quand les Suédois d’ENGEL font leur apparition sur scène dans une pénombre à peine dégrossie par des lights rouge sang. Avec son dernier album sorti fin décembre, ENGEL rejoint doucement le giron du Death « mélodique », avec son nouveau frontman Mikael Sehlinet sa voix plus adaptée au genre. J’avoue que la première partie du set m’a laissé de marbre, n’arrivant pas à trouver quelque chose d’accrocheur dans les premiers titres joués.
Je me retrouve plus dans la seconde partie, avec des titres plus « accessibles » pour ma part. Les lights changent et tout s’éclaire. La salle réagit mieux que moi à la prestation des nordiques, la fosse donne de la nuque et colle bien au groupe. Finalement ce sont les anciens titres qui retiennent plus mon attention, alors que ceux de Raven Kings, interprétés ce soir, ne m’ont pas touché.
En 10 titres ils auront fait le boulot, laissant à AMARANTHE une Machine du Moulin Rouge à une bonne température.
Il est déjà tard quand AMARANTHE entre en scène. L’occupation des planches est à son maximum avec les six membres que compte le groupe, la belle Elize Ryd en tête. Je dis bien en tête car il est clair qu’elle a pris les devants sur le chant clair, reléguant Jake E en arrière-plan, comme on peut le ressentir sur leur dernier opus Massive Addictive.
Avec un accueil de celui-ci plutôt en demi-teinte par la presse, j’étais curieux de voir ce que les titres allaient donner en live et si le public adhèrerait.
Rapidement le ton est donné, la salle est au taquet et accroche dès les premières notes de Digital World.
AMARANTHE nous a sorti la grosse machinerie, avec un son irréprochable, au même titre que la partie light show :la partie est gagnée pour l’adhésion du public.
Avec une setlist équilibrée dont cinq titres du dernier opus seront interprétés ce soir, AMARANTHE ne prend pas de risque et contentera l’ensemble des fans présents ce soir.
Les trois chanteurs en front line assurent une ligne vocale sans accrocs, avec le même constat pour la partie guitare et rythmique. Morten Løwe Sørensen nous gratifiera même d’un solo de batterie remarquable.
Finissant par un rappel assassin sur lequel ils interpréteront l’ultra efficace Dynamite, les suédois tireront leur révérence à minuit pétante, laissant une salle se vider à vitesse grand V pour choper les derniers trains.
Une heure vingt de set carré et efficace, laissant assez peu de temps mort et de place à des échanges entre le public et le groupe, hormis les poses millimétrées en bords de scène. Une prestation à la hauteur des attentes d’une salle qui s’en va réjouie.
SETLIST
SANTA CRUZ
We Are the Ones to Fall
Velvet Rope
My Remedy
Let Them Burn
Wasted N' Wounded
Aiming High
ENGEL
Salvation
Your Shadow Haunts You
Question Your Place
Fading Light
Six Feet Deep
When the Earth Burns
Burn
Casket Closing
Sense the Fire
Until eternity ends
AMARANTHE
Digital World *
Hunger
Invincible
Razorblade
1.000.000 Lightyears
Serendipity
Over and Done
Trinity *
Massive Addictive *
Afterlife
Electroheart
Solo de Batterie "Morten goes Apeshit"
Leave Everything Behind
Amaranthine
Call Out My Name
Rappel:
Automatic
Dynamite *
Drop Dead Cynical *
The Nexus
Le premier kick ass viendra des SANTA CRUZ, le combo Finlandais va mettre le feu à la fosse avec leur Glam sur vitaminé. Le quatuor envoie à la façon d’un STEEL PANTHER : même attitude et maitrise du show. La pose est bonne à l’image de la qualité des compos que les gus proposent.
Fort d’un nouvel et second opus éponyme de qualité, le set est à la hauteur de l’album malgré la petite demi-heure qui leur est dévolue. Archiese fendra même d’un petit tour dans la fosse. Accroché à son micro il donnera de la voix devant un parterre de fans aux anges.
A coups de morceaux catchy et de refrains bien sentis, les SANTA CRUZ vont faire monter la température de la Machine ce soir, avec leur set énergique qui confirme le calibrage des titres du dernier opus pour le live.
Il est 21h00 quand les Suédois d’ENGEL font leur apparition sur scène dans une pénombre à peine dégrossie par des lights rouge sang. Avec son dernier album sorti fin décembre, ENGEL rejoint doucement le giron du Death « mélodique », avec son nouveau frontman Mikael Sehlinet sa voix plus adaptée au genre. J’avoue que la première partie du set m’a laissé de marbre, n’arrivant pas à trouver quelque chose d’accrocheur dans les premiers titres joués.
Je me retrouve plus dans la seconde partie, avec des titres plus « accessibles » pour ma part. Les lights changent et tout s’éclaire. La salle réagit mieux que moi à la prestation des nordiques, la fosse donne de la nuque et colle bien au groupe. Finalement ce sont les anciens titres qui retiennent plus mon attention, alors que ceux de Raven Kings, interprétés ce soir, ne m’ont pas touché.
En 10 titres ils auront fait le boulot, laissant à AMARANTHE une Machine du Moulin Rouge à une bonne température.
Il est déjà tard quand AMARANTHE entre en scène. L’occupation des planches est à son maximum avec les six membres que compte le groupe, la belle Elize Ryd en tête. Je dis bien en tête car il est clair qu’elle a pris les devants sur le chant clair, reléguant Jake E en arrière-plan, comme on peut le ressentir sur leur dernier opus Massive Addictive.
Avec un accueil de celui-ci plutôt en demi-teinte par la presse, j’étais curieux de voir ce que les titres allaient donner en live et si le public adhèrerait.
Rapidement le ton est donné, la salle est au taquet et accroche dès les premières notes de Digital World.
AMARANTHE nous a sorti la grosse machinerie, avec un son irréprochable, au même titre que la partie light show :la partie est gagnée pour l’adhésion du public.
Avec une setlist équilibrée dont cinq titres du dernier opus seront interprétés ce soir, AMARANTHE ne prend pas de risque et contentera l’ensemble des fans présents ce soir.
Les trois chanteurs en front line assurent une ligne vocale sans accrocs, avec le même constat pour la partie guitare et rythmique. Morten Løwe Sørensen nous gratifiera même d’un solo de batterie remarquable.
Finissant par un rappel assassin sur lequel ils interpréteront l’ultra efficace Dynamite, les suédois tireront leur révérence à minuit pétante, laissant une salle se vider à vitesse grand V pour choper les derniers trains.
Une heure vingt de set carré et efficace, laissant assez peu de temps mort et de place à des échanges entre le public et le groupe, hormis les poses millimétrées en bords de scène. Une prestation à la hauteur des attentes d’une salle qui s’en va réjouie.
SETLIST
SANTA CRUZ
We Are the Ones to Fall
Velvet Rope
My Remedy
Let Them Burn
Wasted N' Wounded
Aiming High
ENGEL
Salvation
Your Shadow Haunts You
Question Your Place
Fading Light
Six Feet Deep
When the Earth Burns
Burn
Casket Closing
Sense the Fire
Until eternity ends
AMARANTHE
Digital World *
Hunger
Invincible
Razorblade
1.000.000 Lightyears
Serendipity
Over and Done
Trinity *
Massive Addictive *
Afterlife
Electroheart
Solo de Batterie "Morten goes Apeshit"
Leave Everything Behind
Amaranthine
Call Out My Name
Rappel:
Automatic
Dynamite *
Drop Dead Cynical *
The Nexus
Critique : Lionel
Date : 24/3/2015
Date : 24/3/2015
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