Live Report
SATYRICON - OSLO FAENSKAP - VREDEHAMMER - La machine du Moulin rouge - Paris - 6/4/2015
Deux ans maintenant que les vikings du Black Métal ont foulés l’Europe rencontrant un énorme succès. S’ils repassent maintenant c’est pour célébrer la sortie de leur dernier album deluxe : « Live At The Opera » (double CD/DVD).
Pour leur 3ème date européenne, c’est à Paris que Satyricon décide de poser le pied, plus précisément dans la salle « La machine du Moulin rouge ».
Pour les accompagner dans leurs occultes éloges médiévales, leurs amis norvégiens « Oslo Faenskap » et « Vredehammer » sont venus pour vous faire headbanger à vous en disloquer les cervicales.
19 heures, l’ouverture de la salle n’a pas crée d’émeute, la salle est encore à moitié vide quand le premier groupe arrive sur scène ! Oslo Faenskap se déchaine avec hargne, Lars Daniel Vestli (Chant) se lancera dans la fosse, en manquant la chute du (très) haut de la scène, jouant du coffre pour tenter de faire monter la température de la salle. Le groupe se veut brutal, mélangeant les styles du nu métal au metalcore. La salle n’est pas franchement en ébullition après cette vingtaine de minutes de show, mais le ton est donné, la soirée sera violente !
L’atmosphère se réchauffera davantage avec le second groupe, Vredehammer. Tout d’un coup, les riffs sont bien plus incisifs, on sent les aigus grincer, la guitare est bien plus précise et énergique. La foule commence à se presser vers la scène, la salle se remplit de plus en plus. On rentre plus dans du black métal norvégien. Les solos sont puissants, avec une touche bien heavy, Per Valla (Chant/Guitare) maîtrise sa gratte, avec beaucoup de puissance et de précision ; la soirée monte en rythme. Le son n’est pas révolutionnaire, mais rien à dire « ça envoie ! ». Ils feront une bonne prestation, on regrettera surement qu’elle n’ait pas duré assez longtemps, une quinzaine de minute tout au plus durant lesquelles ils réussiront à faire parler d’eux malgré tout, et susciter la curiosité des headbangers présents dans la salle.
S’en suivra une longue attente de plus d’une trentaine de minute, avec une salle à son comble. Le public est impatient. Les sound Checks prennent du temps, chaque instrument est minutieusement testé, chaque fût de batterie… Le public ne tient plus, scandant des appels au groupe, des chants Satyricon-esque sont scandés, les norvégiens sont prévenus, les parisiens sont prêts !
L’entrée de Satyricon se fait dans un chant presque religieux, chaque strate de la foule est électrisée, les norvégiens sont acclamés ! Satyr annonce que ce concert sera filmé et fera parti du prochain DVD live de Satyricon, en effet plusieurs caméramans entourent déjà la scène, et ont intérêt à être solidement harnacher au sol car ce soir, ca va bouger !
Si vous êtes venu pour voir Frost, l’inégalable batteur de black métal norvégien, vous allez être déçu, caché l’énorme antre funeste de sa batterie aux milles fûts et cymbales, on ne le verra qu’à la fin du concert, pour une ultime salutation. On ne le voit pas, néanmoins, vous allez l’entendre, et pas qu’un peu. Ce soir encore il nous prouve que sa réputation est méritée, son style est lourd et intense, d’une rapidité déconcertante. Satyr lui, joue avec le public, il te tient, le maintient et le déchaine à sa guise. La prestation ne perd pas de rythme, avec ces nombreux titres joués, mêlant anciens et nouveaux sons ! Les pogos sont violents, la foule est déchaînée, les titres plus anciens sont repris par l’ensemble de la salle. L’ambiance est top, il y aura des choses à montrer sur le futur DVD !
Au final, même si la scène norvégienne est très encombrée dans le black métal, Satyricon montre une supériorité et des sons encore très intéressants sans tomber dans une routine. Cette prestation a été un hommage au black métal, et Satyricon n’a pas fini de nous surprendre, dans ces représentations symboliques empreintes de thèmes médiévaux, d’occultisme et de rock’n roll, leur signature inégalée !
Live Report par Marc Richard
Setlist SATYRICON:
The Rite of our cross
Our World
Diabolical
Black Crow
Filthgrinder
The Dawn of a New Age
Enemy
Walker Upon the Wind
Walk the Path of Sorrow
Infinity
Pentagram
Die
Ravenous
Jam
North
Fuel
K.I.N.G
Pour leur 3ème date européenne, c’est à Paris que Satyricon décide de poser le pied, plus précisément dans la salle « La machine du Moulin rouge ».
Pour les accompagner dans leurs occultes éloges médiévales, leurs amis norvégiens « Oslo Faenskap » et « Vredehammer » sont venus pour vous faire headbanger à vous en disloquer les cervicales.
19 heures, l’ouverture de la salle n’a pas crée d’émeute, la salle est encore à moitié vide quand le premier groupe arrive sur scène ! Oslo Faenskap se déchaine avec hargne, Lars Daniel Vestli (Chant) se lancera dans la fosse, en manquant la chute du (très) haut de la scène, jouant du coffre pour tenter de faire monter la température de la salle. Le groupe se veut brutal, mélangeant les styles du nu métal au metalcore. La salle n’est pas franchement en ébullition après cette vingtaine de minutes de show, mais le ton est donné, la soirée sera violente !
L’atmosphère se réchauffera davantage avec le second groupe, Vredehammer. Tout d’un coup, les riffs sont bien plus incisifs, on sent les aigus grincer, la guitare est bien plus précise et énergique. La foule commence à se presser vers la scène, la salle se remplit de plus en plus. On rentre plus dans du black métal norvégien. Les solos sont puissants, avec une touche bien heavy, Per Valla (Chant/Guitare) maîtrise sa gratte, avec beaucoup de puissance et de précision ; la soirée monte en rythme. Le son n’est pas révolutionnaire, mais rien à dire « ça envoie ! ». Ils feront une bonne prestation, on regrettera surement qu’elle n’ait pas duré assez longtemps, une quinzaine de minute tout au plus durant lesquelles ils réussiront à faire parler d’eux malgré tout, et susciter la curiosité des headbangers présents dans la salle.
S’en suivra une longue attente de plus d’une trentaine de minute, avec une salle à son comble. Le public est impatient. Les sound Checks prennent du temps, chaque instrument est minutieusement testé, chaque fût de batterie… Le public ne tient plus, scandant des appels au groupe, des chants Satyricon-esque sont scandés, les norvégiens sont prévenus, les parisiens sont prêts !
L’entrée de Satyricon se fait dans un chant presque religieux, chaque strate de la foule est électrisée, les norvégiens sont acclamés ! Satyr annonce que ce concert sera filmé et fera parti du prochain DVD live de Satyricon, en effet plusieurs caméramans entourent déjà la scène, et ont intérêt à être solidement harnacher au sol car ce soir, ca va bouger !
Si vous êtes venu pour voir Frost, l’inégalable batteur de black métal norvégien, vous allez être déçu, caché l’énorme antre funeste de sa batterie aux milles fûts et cymbales, on ne le verra qu’à la fin du concert, pour une ultime salutation. On ne le voit pas, néanmoins, vous allez l’entendre, et pas qu’un peu. Ce soir encore il nous prouve que sa réputation est méritée, son style est lourd et intense, d’une rapidité déconcertante. Satyr lui, joue avec le public, il te tient, le maintient et le déchaine à sa guise. La prestation ne perd pas de rythme, avec ces nombreux titres joués, mêlant anciens et nouveaux sons ! Les pogos sont violents, la foule est déchaînée, les titres plus anciens sont repris par l’ensemble de la salle. L’ambiance est top, il y aura des choses à montrer sur le futur DVD !
Au final, même si la scène norvégienne est très encombrée dans le black métal, Satyricon montre une supériorité et des sons encore très intéressants sans tomber dans une routine. Cette prestation a été un hommage au black métal, et Satyricon n’a pas fini de nous surprendre, dans ces représentations symboliques empreintes de thèmes médiévaux, d’occultisme et de rock’n roll, leur signature inégalée !
Live Report par Marc Richard
Setlist SATYRICON:
The Rite of our cross
Our World
Diabolical
Black Crow
Filthgrinder
The Dawn of a New Age
Enemy
Walker Upon the Wind
Walk the Path of Sorrow
Infinity
Pentagram
Die
Ravenous
Jam
North
Fuel
K.I.N.G
Critique : Stephan
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