Live Report
HELLFEST 2015 - TOP & FLOP - CLISSON
Top & Flop est un concept simple : partager en quelques lignes ce que nous avons vu de pire et de meilleur. Quoi, pourquoi, comment, nous vous livrons notre petit lot d'anecdotes.
DU ROCK PROPRE DE A à Z
Au top : Sticky boys - The answer -Billy Idol - Slash - ZZ TOP
Même à l'heure du petit dèj, il y avait un paquet de monde pour déguster le rock'n roll de STICKY BOYS. De l'énergie, du sourire, c'est largement mieux que la vitamine C du jus d'orange !
Globalement, toute la musique rock était bonne à prendre. Dans le pysché moderne comme THE ANSWER, où dans le traditionnel commeZZ toujours TOP, voir même BILLY IDOL dont la setlist très new wave a réellement surpris le public. Il y a eu aussi de l'excellence avec SLASH dont le succès nous a surpris. C'est en effet plus avec ses propres titres qu'avec ceux des Gun's que le guitariste en haut de forme a reçu le meilleur accueil.
UNE HISTOIRE DE SON
Une vraie structure pour l'Altar et le Temple
Au top: Satyricon - Finntroll
Flop: Carach Angren
La grande surprise cette année était le remplacement des chapiteaux Altar/Temple et Valley, par des bâtiments arcanoïdes en dur. Voilà LA parade aux problèmes de son récurrents sur ces scènes. Tous les concerts que nous avons été amené à voir avaient un son correct sinon excellent. CARACH ANGREN figure comme exception à cette règle, avec un sabotage à la régie par Francis Joutrofor.
La contrepartie de ces scènes est une capacité d'accueil réduite, et l'impossibilité d'avoir une visibilité et un son correct en patientant dans l'Altar alors qu'un concert est dans le Temple et inversement. A titre de compensation, l'extrémité de chaque structure est équipée de sono et d'un écran géant. Très bon point.
Par conséquent, même les groupes de black metal les plus brouillons ont pu nous faire profiter de leur lugubre musique. C'est ainsi que j'ai découvert SATYRICON et son black autant roots que très bien rythmé, voir martial façon métal industriel. FINNTROLL quant à eux ont maintenu leur black festif dopé au folk qui les rend toujours aussi populaire. Apéro !
L'instant suédois - l'instant Weska
Au top : At the gates, Arch Enemy, The haunted
Flop : Dark Tranquillity
Le sumum du flop : In Flames
Avec un son aussi bon sur les scènes Altar et Temple, j'attendais énormément de la scène Death Mélodique suédoise. Le Hellfest a en effet accueilli ceux qui ont révolutionné le métal extrême dans les années 90. Et tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne...
A la limite du supportable, THE HAUNTED a présenté un set décent en affrontant de surcroît un public peu abondant à l'heure de l'apéro. C'était sans compter sur la hargne de Marco Aro qui a rameuté la foule et permis au groupe d'envoyer l'essentiel : des riffs de génie et une énergie mégapositive. Avec ça, des vieux titres comme Trespass ou Bury your dead sont passés comme une lettre à la poste !
Plus gênant : le cas DARK TRANQUILLITY. Niklas Sundin absent pour cause de New Born Child, le groupe a perdu de son impact sur scène en étant surtout desservi par un son vraiment pas terrible, mal équilibré, et ce jusqu'au synthé de Martin Brändström qui était... inexistant. Pas glop.
Mais vous l'avez lu, il y a eu pire. Pire, et impardonnable. Ceux qui ont vendus leur âme au music business, et j'entre là dans du très subjectif, m'ont tout simplement dégoûté de leur musique. Les gars d'IN FLAMES ont joué tous leurs singles easy listening depuis l'album Clayman, et ont malheureusement subit à leur insu un son exécrable. De la basse, de la batterie et un brin de chant, voilà tout ce que nous avons eu à nous mettre sous la dents. Adieu les riffs géniaux et les breaks de ouf. Et malgré l'énergie phénoménale que déploie le frontman Anders Fridén, les titres étaient fades et en aucun cas arrangés par les samples. A quand un vrai claviériste dans la formation ? Très mauvais souvenir qui sème le doute sur la capacité réelle du groupe en live.
Au même moment jouait AT THE GATES. Presque 20ans d'absence et le groupe repars avec un nouvel album. Il n'y a pas photos. Alors que sur ARTE, le live concert n'a pas pu rattrapé l'ignominie In Flames, le résultat pour Tomas Lindberg et sa troupe est incomparable. Un pur moment de Death metal haut de gamme \m/. ARCH ENEMY de son côté est resté fidèle à son image, avec une Alissa en forme et le son des grattes au top. Ils n'ont pas pu avoir le mainstage ? Grand bien leur fasse !
L'affaire mainstage
Au top : Airboune - Backyard Babies
Ne se prononce pas : Marylin Manson
Au summum du flop : Limb Bizkit
Effectivement, je m'acharne sur la scène principale. Et pourtant, nous avons eu du rêve tout au long des trois jours. But shit happens comme nous l'apprend si souvent la loi de Murphy. Et c'est inévitablement que nous avons eu des moments de loose.
Il y a d'abord eu un gros crash de son sur deux titres de AIRBOURNE. Presque 4 minutes ont été nécessaire pour rétablir le son au cours desquelles Joel O'Keeffe aura fait son maximum pour maintenir le public à flot, avec des olas et des gestes de guignols. A côté, Scorpions, le lendemain, sur la même panne, ont simplement jouer leur morceau sans son jusqu'à la fin... un autre état d'esprit...bref. Le tempérament de feu de l'australien et le hard rock testostéroné façon AC/DC a de toute façon tout écrasé sur son passage. Dans la même veine BACKYARD BABIES a joué ses 40 premières secondes dans le vent et subit un équilibre on-run qui a saboté les deux premiers titres. Le groupe a gardé la banane, donné un excellent spectacle, mais c'est rageant de perdre autant de temps quand on a que 40 minutes à jouer.
Le set de MARYLYN MANSON est en revanche plus mitigé. Le son moyen, parfois doublé de quelques problèmes supplémentaires n'a pas réellement gâché la fête. Il s'agit surtout d'un show avec des noirs entre chaque titre, relativement tout public où le révérend est limite love sur le petit frère qui a rejoint son groupe. Bien mais sans plus.
Mais j'y viens, la palme du son le plus pourri de tout le fest est attribuée à LIMP BIZKIT. Là aussi, ARTE fût impuissant pour rattraper le replay. Pas tout à fait sur de ce que nous avons entendu, nous retiendrons tout de même l'utilisation massive des titres qui ont fait la gloire du groupe et quelques reprise de Metallica, Tool, Nine inch nails, et une partie du titre Killing in the name de Rage against the machine. A l'exception du titre Gold Cobra, le set est un concentré des albums Significant other et Chocolate Starfish. Cadeaux aux fans ? Ou preuve évidente de 15 ans sans inspiration aucune ? Quoi qu'il en soit, le son était à c**** malgré un show de Nu Metal à l'ancienne : Fred Durst en survet', casquette et barbe hipster, Wes Borland dans une tenu coloré et un masque de vendetta. Vraiment dommage mec, on t'a pas entendu !
EN VRAC
Au top : Cavalera Conspiracy - Five Finger Death Punch - Sylosis - Children of Bodom
Flop : Judas Priest - Mayhem - ETHS - Motörhead - Godmack - Nightwish
Nous ne pouvons évidemment pas commenter les 103 groupes restants. Mais il y a encore quelques petites anecdotes d'intérêt.
Date limite expirée
Ce n'était pas catastrophique, mais nous n'avons pas pris un énorme pied sur Judas Priest et Motörhead. Lemmy était au bout du rouleau. La voix rocailleuse n'y était pas. Côté extrême, même constat pour Mayhem. Les norvégiens ont signé le grand retour du black metal roots, mais sans le spectacle occulte et la tête de cochon empalé sur une épée, c'est de suite moins... moins.
Du son pour les kids
Que ce soit par des musiques simples et accrocheuses, ou des gros riffs crades façon Jumdafuckup, 5FDP et Cavalera Conspiracy ont rassemblé un sacré nombre d'ado. Toujours tendance le Max ! Godsmack a été un peu moins porté par la foule, mais leur post-grunge passe toujours aussi bien à l'apéro. Un peu trop mono rythme quand même.
Cocorico !
Côté français, trop peu de groupe et en plus placés le matin. Zuul FX et ETHS ont tout deux joué à l'aube. ETHS a réussi a rassembler une petite foule, mais la prestation un peu décevante car la qualité de son permettait difficilement de reconnaître les titres. Du coup, si sur CD, ce groupe reste unique, ce live ressemble à n'importe quel groupe de metalcore. Pour enfoncer le clou, Rachel a activité le mode This is so amazing bisounours french touch, ça fait... bizarre. Et pourquoi pas, tant qu'on y est : "qui ne saute pas, n'est pas au HELLFEST, FEST !". C'est là que je regrette d'avoir loupé le South Metal Fest tiens !
Time to shred !
Si vous vouliez voir des guitar heroes dans le métal extrême, il fallait voir Sylosis et son thrash mélodique ou encore Children of Bodom. Sensation garanties ! Il n'y a pas plus à dire, il faut simplement écouter !
Pétard mouillé
Le festival a été clôturé par NIGHTWISH, juste après la bourrasque de KoRn. Les fans ont du apprécier la prestation, mais de façon objective, c'était plan-plan et assez décevant. Le son manquait clairement de patate et la rombière Floor Jansen s'est mut comme une chanteuse de reprise des années 80. Comparé à Epica, il manque la magie et l'énergie. Une autre fois peut-être...
DU ROCK PROPRE DE A à Z
Au top : Sticky boys - The answer -Billy Idol - Slash - ZZ TOP
Même à l'heure du petit dèj, il y avait un paquet de monde pour déguster le rock'n roll de STICKY BOYS. De l'énergie, du sourire, c'est largement mieux que la vitamine C du jus d'orange !
Globalement, toute la musique rock était bonne à prendre. Dans le pysché moderne comme THE ANSWER, où dans le traditionnel commeZZ toujours TOP, voir même BILLY IDOL dont la setlist très new wave a réellement surpris le public. Il y a eu aussi de l'excellence avec SLASH dont le succès nous a surpris. C'est en effet plus avec ses propres titres qu'avec ceux des Gun's que le guitariste en haut de forme a reçu le meilleur accueil.
UNE HISTOIRE DE SON
Une vraie structure pour l'Altar et le Temple
Au top: Satyricon - Finntroll
Flop: Carach Angren
La grande surprise cette année était le remplacement des chapiteaux Altar/Temple et Valley, par des bâtiments arcanoïdes en dur. Voilà LA parade aux problèmes de son récurrents sur ces scènes. Tous les concerts que nous avons été amené à voir avaient un son correct sinon excellent. CARACH ANGREN figure comme exception à cette règle, avec un sabotage à la régie par Francis Joutrofor.
La contrepartie de ces scènes est une capacité d'accueil réduite, et l'impossibilité d'avoir une visibilité et un son correct en patientant dans l'Altar alors qu'un concert est dans le Temple et inversement. A titre de compensation, l'extrémité de chaque structure est équipée de sono et d'un écran géant. Très bon point.
Par conséquent, même les groupes de black metal les plus brouillons ont pu nous faire profiter de leur lugubre musique. C'est ainsi que j'ai découvert SATYRICON et son black autant roots que très bien rythmé, voir martial façon métal industriel. FINNTROLL quant à eux ont maintenu leur black festif dopé au folk qui les rend toujours aussi populaire. Apéro !
L'instant suédois - l'instant Weska
Au top : At the gates, Arch Enemy, The haunted
Flop : Dark Tranquillity
Le sumum du flop : In Flames
Avec un son aussi bon sur les scènes Altar et Temple, j'attendais énormément de la scène Death Mélodique suédoise. Le Hellfest a en effet accueilli ceux qui ont révolutionné le métal extrême dans les années 90. Et tout le monde n'a pas été logé à la même enseigne...
A la limite du supportable, THE HAUNTED a présenté un set décent en affrontant de surcroît un public peu abondant à l'heure de l'apéro. C'était sans compter sur la hargne de Marco Aro qui a rameuté la foule et permis au groupe d'envoyer l'essentiel : des riffs de génie et une énergie mégapositive. Avec ça, des vieux titres comme Trespass ou Bury your dead sont passés comme une lettre à la poste !
Plus gênant : le cas DARK TRANQUILLITY. Niklas Sundin absent pour cause de New Born Child, le groupe a perdu de son impact sur scène en étant surtout desservi par un son vraiment pas terrible, mal équilibré, et ce jusqu'au synthé de Martin Brändström qui était... inexistant. Pas glop.
Mais vous l'avez lu, il y a eu pire. Pire, et impardonnable. Ceux qui ont vendus leur âme au music business, et j'entre là dans du très subjectif, m'ont tout simplement dégoûté de leur musique. Les gars d'IN FLAMES ont joué tous leurs singles easy listening depuis l'album Clayman, et ont malheureusement subit à leur insu un son exécrable. De la basse, de la batterie et un brin de chant, voilà tout ce que nous avons eu à nous mettre sous la dents. Adieu les riffs géniaux et les breaks de ouf. Et malgré l'énergie phénoménale que déploie le frontman Anders Fridén, les titres étaient fades et en aucun cas arrangés par les samples. A quand un vrai claviériste dans la formation ? Très mauvais souvenir qui sème le doute sur la capacité réelle du groupe en live.
Au même moment jouait AT THE GATES. Presque 20ans d'absence et le groupe repars avec un nouvel album. Il n'y a pas photos. Alors que sur ARTE, le live concert n'a pas pu rattrapé l'ignominie In Flames, le résultat pour Tomas Lindberg et sa troupe est incomparable. Un pur moment de Death metal haut de gamme \m/. ARCH ENEMY de son côté est resté fidèle à son image, avec une Alissa en forme et le son des grattes au top. Ils n'ont pas pu avoir le mainstage ? Grand bien leur fasse !
L'affaire mainstage
Au top : Airboune - Backyard Babies
Ne se prononce pas : Marylin Manson
Au summum du flop : Limb Bizkit
Effectivement, je m'acharne sur la scène principale. Et pourtant, nous avons eu du rêve tout au long des trois jours. But shit happens comme nous l'apprend si souvent la loi de Murphy. Et c'est inévitablement que nous avons eu des moments de loose.
Il y a d'abord eu un gros crash de son sur deux titres de AIRBOURNE. Presque 4 minutes ont été nécessaire pour rétablir le son au cours desquelles Joel O'Keeffe aura fait son maximum pour maintenir le public à flot, avec des olas et des gestes de guignols. A côté, Scorpions, le lendemain, sur la même panne, ont simplement jouer leur morceau sans son jusqu'à la fin... un autre état d'esprit...bref. Le tempérament de feu de l'australien et le hard rock testostéroné façon AC/DC a de toute façon tout écrasé sur son passage. Dans la même veine BACKYARD BABIES a joué ses 40 premières secondes dans le vent et subit un équilibre on-run qui a saboté les deux premiers titres. Le groupe a gardé la banane, donné un excellent spectacle, mais c'est rageant de perdre autant de temps quand on a que 40 minutes à jouer.
Le set de MARYLYN MANSON est en revanche plus mitigé. Le son moyen, parfois doublé de quelques problèmes supplémentaires n'a pas réellement gâché la fête. Il s'agit surtout d'un show avec des noirs entre chaque titre, relativement tout public où le révérend est limite love sur le petit frère qui a rejoint son groupe. Bien mais sans plus.
Mais j'y viens, la palme du son le plus pourri de tout le fest est attribuée à LIMP BIZKIT. Là aussi, ARTE fût impuissant pour rattraper le replay. Pas tout à fait sur de ce que nous avons entendu, nous retiendrons tout de même l'utilisation massive des titres qui ont fait la gloire du groupe et quelques reprise de Metallica, Tool, Nine inch nails, et une partie du titre Killing in the name de Rage against the machine. A l'exception du titre Gold Cobra, le set est un concentré des albums Significant other et Chocolate Starfish. Cadeaux aux fans ? Ou preuve évidente de 15 ans sans inspiration aucune ? Quoi qu'il en soit, le son était à c**** malgré un show de Nu Metal à l'ancienne : Fred Durst en survet', casquette et barbe hipster, Wes Borland dans une tenu coloré et un masque de vendetta. Vraiment dommage mec, on t'a pas entendu !
EN VRAC
Au top : Cavalera Conspiracy - Five Finger Death Punch - Sylosis - Children of Bodom
Flop : Judas Priest - Mayhem - ETHS - Motörhead - Godmack - Nightwish
Nous ne pouvons évidemment pas commenter les 103 groupes restants. Mais il y a encore quelques petites anecdotes d'intérêt.
Date limite expirée
Ce n'était pas catastrophique, mais nous n'avons pas pris un énorme pied sur Judas Priest et Motörhead. Lemmy était au bout du rouleau. La voix rocailleuse n'y était pas. Côté extrême, même constat pour Mayhem. Les norvégiens ont signé le grand retour du black metal roots, mais sans le spectacle occulte et la tête de cochon empalé sur une épée, c'est de suite moins... moins.
Du son pour les kids
Que ce soit par des musiques simples et accrocheuses, ou des gros riffs crades façon Jumdafuckup, 5FDP et Cavalera Conspiracy ont rassemblé un sacré nombre d'ado. Toujours tendance le Max ! Godsmack a été un peu moins porté par la foule, mais leur post-grunge passe toujours aussi bien à l'apéro. Un peu trop mono rythme quand même.
Cocorico !
Côté français, trop peu de groupe et en plus placés le matin. Zuul FX et ETHS ont tout deux joué à l'aube. ETHS a réussi a rassembler une petite foule, mais la prestation un peu décevante car la qualité de son permettait difficilement de reconnaître les titres. Du coup, si sur CD, ce groupe reste unique, ce live ressemble à n'importe quel groupe de metalcore. Pour enfoncer le clou, Rachel a activité le mode This is so amazing bisounours french touch, ça fait... bizarre. Et pourquoi pas, tant qu'on y est : "qui ne saute pas, n'est pas au HELLFEST, FEST !". C'est là que je regrette d'avoir loupé le South Metal Fest tiens !
Time to shred !
Si vous vouliez voir des guitar heroes dans le métal extrême, il fallait voir Sylosis et son thrash mélodique ou encore Children of Bodom. Sensation garanties ! Il n'y a pas plus à dire, il faut simplement écouter !
Pétard mouillé
Le festival a été clôturé par NIGHTWISH, juste après la bourrasque de KoRn. Les fans ont du apprécier la prestation, mais de façon objective, c'était plan-plan et assez décevant. Le son manquait clairement de patate et la rombière Floor Jansen s'est mut comme une chanteuse de reprise des années 80. Comparé à Epica, il manque la magie et l'énergie. Une autre fois peut-être...
Critique : Weska
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