Live Report
NIGHTWISH - AMORPHIS - ARCH ENEMY - Le Zenith Toulouse - 26/11/2015
Y’a des concerts où l’on n’a franchement pas envie de se taper une première partie. On veut LE groupe tout de suite. NIGHTWISH en fait partie. Mais pas pour cette tournée avec un double objectif pour moi pour cette date. Le premier sera de prendre mon pied avec les deux premières parties que sont AMORPHIS (Oh yeahhhhhh) et ARCH ENEMY. Ouais là y’a du niveau !
Deuxième but de ce show, chasser un démon. Nightwish m’a ébloui sur la tournée Imaginaerum et j’ai été un poil déçu par la prestation et le show du Hellfest de cette année.
Après une rencontre avec Tomi Joutsen (Interview à suivre), je sirote quelques bières et récupère mon pass. Il fait meilleur dedans, donc pour fêter ça on reboit une bière !
J’espère que le public sera chaud et réservera un accueil chaleureux aux premières parties mais connaissant les fans de Nightwish c’est pas gagné.
AMORPHIS commence direct en mettant les points su les « i ». Sortir « Death of A King » d’entrée de jeu c’est un peu une façon de poser ses couilles. Le son est bon, le groupe en forme et nous sort un show carré. Le groupe reste un tantinet timide, mais Tomi Joutsen, très en voix assure le show. Single time oblige, « Sacrifice » est joué pour coller à un style plus proche de ce que les gens sont venu chercher ce soir. « Hopeless Days », lourd, puissant et mélodique aura mis tout le monde d’accord. Moment nostalgique avec le vieux « Drowned Maid » où les deux Tomi partagent le chant guttural. Sympa mais j’ai préféré « House of Sleep » ou l’excellent « Bad Blood ». Putain celui là il envoi du lourd !
Le groupe n’aura joué malheureusement que 40 minutes mais je me rattraperai avec la tournée du printemps 2016. Le public a été réceptif, calme, je suis agréablement surpris.
Allez encore une ptite binouze (oui en concert on boit des coups avec les collègues), et on est parti pour ARCH ENEMY emmené par la belle Alissa. Les suédois sont en forme. Très en forme. La set-list est assez musclée, et livre des morceaux qui envoient du steak. Ne serait-ce que « You Will know My name », « Ravenous » ou le « War Eternal ».
Jeff Loomis semble avoir bien pris ses marques avec le groupe maintenant, ainsi qu’Alissa qui chauffe le public avec un français très correct, ce qui est très appréciable. Elle jumpe depuis les enceintes de retour tel un Bruce Dickinson, bref le show est assuré et le public adore. Il scande le refrain de « As the Pages Burn » et se lâchera sur « No Gods, No Masters ».
Pour ma part je me suis enflammé sur le final : « Nemesis ». Toujours aussi jouissif à entendre !!! Joli boulot les gars, le public semble conquis ! Décidemment cette soirée est pleine de surprise.
Après 30 minutes de changement les voilà. Le groupe démarre sans surprise avec « Shudder Before the Beautiful ». Gros son, effets pyro, putain là y’a de la pêche !!! Et on redouble de flammes avec le plus puissant « Yours is an Empty Hope ». Bon pour le moment l’ « incident » Hellfest est parti pour disparaitre.
Le magnifique « Ever Dream » très bien interprété par Floor plait toujours autant aux fans. Fans que je trouve un peu mou du genou d’ailleurs… Dans l’ensemble c’est plutôt calme… Bon on va dire que c’est le début. On enchaine avec le classique « Wishmaster » toujours aussi efficace et le passage folk « My Walden » qui permet un peu à Troy de s’accaparer un peu la scène. Il est officiellement dans le groupe mais ne fait que quelques apparitions sur scène. Ça fait bizarre…
Le temps du calme et assez surprenant « While Your Lips Are Still Red » je vais me recharger en bière, et revient pour « Elan », controversé mais magnifique quoi qu’on en dise. Et à partir de là on enchaine du lourd. Il faut aussi noter que c’est à ce moment là du show que les écrans derrière la scène servent vraiment. Chacun diffusant une vidéo en rapport avec la chanson. Cela accroit vraiment la portée live des morceaux. Bref le groupe nous balance dans la tronche un « Weak Fantasy » musclé où Kai se fait visiblement beaucoup plaisir, avant d’envoyer un « 7 Days to the Wolves » qui passe très bien, malgré un léger problème de son au moment clé du morceau. Bah… les joies du live.
Et là j’ai droit à « Storytime », « Alpenglow » qui déchire tout en live, et je note que c’est le seul moment où le public est au taquet ! Putain oh Toulouse !!! Rugby, 3ème mi-temps etc… C’est mou !! j’ai vu des vieilles se lever plus souvent pendant André Rieu !!! Le groupe se donne à fond, Marco et Floor sont tellement de bonne humeur qu’ils font des blagues et se vannent. Tout et bien et là on est fasse à des mous de la tige…
Ça remonte un peu pendant un moment rétro assez atypique mais bienvenue. Le groupe jouera deux morceaux de « Oceanborn » : « Stargazers » et « Sleeping Sun ». Magnifique moment envoutant porté par une Floor ravie et très en voix. Le groupe se partage la scène naturellement, et c’est là qu’on se dit que oui, maintenant, NIGHTWISH c’est une machine bien huilée.
Surprenant « Ghost Love Score » que je n’avais pas entendu en live depuis la tournée « Once ». Le son est impeccable, un vrai régal, quelle puissance, un vrai bijou de symphonique! On continue avec un toujours aussi prenant « Last Ride of The Days », et le groupe nous laisse croire que ça fini là…
Mais quand retentissent les premières notes de « The Greatest Show on Earth » je suis partagé… je pleure de joie ? Ou j’enjambe la sécurité pour embrasser le groupe pour leur dire merci ?
Finalement je vais rester stoïque et profiter à 200% du meilleur morceau jamais écris… Jouissif au possible, envoutant, puissant, sublimé par les effets pyro et les vidéos. Et là encore j’ai aussi envie de gueuler : « Toulouse bouge ton cul bordel de merde !!!!! ».
Mais ne partons pas sur cette note négative.
La soirée s’achève avec plein de souvenirs et de belles images. AMORPHIS et ARCH ENEMY ont fait du très bon boulot, et le public a été très réceptif. Là j’applaudi. Et concernant NIGHTWISH mes doutes ont vite été balayés d’un revers de main. Le groupe semble plus fait pour les salles que les festivals. Ici ils ont carte blanche et le résultat est énorme. De la pyro, des lights, un setlist éclectique, deux heures de show costaud, franchement je n’ai rien à dire. Si ce n’est merci à ces trois groupes.
SETLIST AMORPHIS :
1. Death of A King
2. Sacrifice
3. Hopeless Days
4. Bad Blood
5. Drowned Maid
6. Silver Bride
7. The Four Wise Ones
8. House of Sleep
SETLIST ARCH ENEMY:
1. Yesterday is Dead and Gone
2. War Eternal
3. Ravenous
4. Stolen Life
5. You Will Know My Name
6. As The Pages Burn
7. Under Black Flags We March
8. Avalanche
9. No Gods, No Masters
10. Nemesis
SETLIST NIGHTWISH:
1. Shudder Before The Beautiful
2. Yours is an Empty Hope
3. Ever Dream
4. Wishmaster
5. My Walden
6. While Your Lips Are Still Red
7. Élan
8. Weak Fantasy
9. 7 Days to the Wolves
10. Alpenglow
11. Storytime
12. Nemo
13. Stargazers
14. Sleeping Sun
15. Ghost Love Score
16. Last Ride of The Day
17. The Greatest Show on Earth (Chapitre 1, 2, 3)
Outro
Deuxième but de ce show, chasser un démon. Nightwish m’a ébloui sur la tournée Imaginaerum et j’ai été un poil déçu par la prestation et le show du Hellfest de cette année.
Après une rencontre avec Tomi Joutsen (Interview à suivre), je sirote quelques bières et récupère mon pass. Il fait meilleur dedans, donc pour fêter ça on reboit une bière !
J’espère que le public sera chaud et réservera un accueil chaleureux aux premières parties mais connaissant les fans de Nightwish c’est pas gagné.
AMORPHIS commence direct en mettant les points su les « i ». Sortir « Death of A King » d’entrée de jeu c’est un peu une façon de poser ses couilles. Le son est bon, le groupe en forme et nous sort un show carré. Le groupe reste un tantinet timide, mais Tomi Joutsen, très en voix assure le show. Single time oblige, « Sacrifice » est joué pour coller à un style plus proche de ce que les gens sont venu chercher ce soir. « Hopeless Days », lourd, puissant et mélodique aura mis tout le monde d’accord. Moment nostalgique avec le vieux « Drowned Maid » où les deux Tomi partagent le chant guttural. Sympa mais j’ai préféré « House of Sleep » ou l’excellent « Bad Blood ». Putain celui là il envoi du lourd !
Le groupe n’aura joué malheureusement que 40 minutes mais je me rattraperai avec la tournée du printemps 2016. Le public a été réceptif, calme, je suis agréablement surpris.
Allez encore une ptite binouze (oui en concert on boit des coups avec les collègues), et on est parti pour ARCH ENEMY emmené par la belle Alissa. Les suédois sont en forme. Très en forme. La set-list est assez musclée, et livre des morceaux qui envoient du steak. Ne serait-ce que « You Will know My name », « Ravenous » ou le « War Eternal ».
Jeff Loomis semble avoir bien pris ses marques avec le groupe maintenant, ainsi qu’Alissa qui chauffe le public avec un français très correct, ce qui est très appréciable. Elle jumpe depuis les enceintes de retour tel un Bruce Dickinson, bref le show est assuré et le public adore. Il scande le refrain de « As the Pages Burn » et se lâchera sur « No Gods, No Masters ».
Pour ma part je me suis enflammé sur le final : « Nemesis ». Toujours aussi jouissif à entendre !!! Joli boulot les gars, le public semble conquis ! Décidemment cette soirée est pleine de surprise.
Après 30 minutes de changement les voilà. Le groupe démarre sans surprise avec « Shudder Before the Beautiful ». Gros son, effets pyro, putain là y’a de la pêche !!! Et on redouble de flammes avec le plus puissant « Yours is an Empty Hope ». Bon pour le moment l’ « incident » Hellfest est parti pour disparaitre.
Le magnifique « Ever Dream » très bien interprété par Floor plait toujours autant aux fans. Fans que je trouve un peu mou du genou d’ailleurs… Dans l’ensemble c’est plutôt calme… Bon on va dire que c’est le début. On enchaine avec le classique « Wishmaster » toujours aussi efficace et le passage folk « My Walden » qui permet un peu à Troy de s’accaparer un peu la scène. Il est officiellement dans le groupe mais ne fait que quelques apparitions sur scène. Ça fait bizarre…
Le temps du calme et assez surprenant « While Your Lips Are Still Red » je vais me recharger en bière, et revient pour « Elan », controversé mais magnifique quoi qu’on en dise. Et à partir de là on enchaine du lourd. Il faut aussi noter que c’est à ce moment là du show que les écrans derrière la scène servent vraiment. Chacun diffusant une vidéo en rapport avec la chanson. Cela accroit vraiment la portée live des morceaux. Bref le groupe nous balance dans la tronche un « Weak Fantasy » musclé où Kai se fait visiblement beaucoup plaisir, avant d’envoyer un « 7 Days to the Wolves » qui passe très bien, malgré un léger problème de son au moment clé du morceau. Bah… les joies du live.
Et là j’ai droit à « Storytime », « Alpenglow » qui déchire tout en live, et je note que c’est le seul moment où le public est au taquet ! Putain oh Toulouse !!! Rugby, 3ème mi-temps etc… C’est mou !! j’ai vu des vieilles se lever plus souvent pendant André Rieu !!! Le groupe se donne à fond, Marco et Floor sont tellement de bonne humeur qu’ils font des blagues et se vannent. Tout et bien et là on est fasse à des mous de la tige…
Ça remonte un peu pendant un moment rétro assez atypique mais bienvenue. Le groupe jouera deux morceaux de « Oceanborn » : « Stargazers » et « Sleeping Sun ». Magnifique moment envoutant porté par une Floor ravie et très en voix. Le groupe se partage la scène naturellement, et c’est là qu’on se dit que oui, maintenant, NIGHTWISH c’est une machine bien huilée.
Surprenant « Ghost Love Score » que je n’avais pas entendu en live depuis la tournée « Once ». Le son est impeccable, un vrai régal, quelle puissance, un vrai bijou de symphonique! On continue avec un toujours aussi prenant « Last Ride of The Days », et le groupe nous laisse croire que ça fini là…
Mais quand retentissent les premières notes de « The Greatest Show on Earth » je suis partagé… je pleure de joie ? Ou j’enjambe la sécurité pour embrasser le groupe pour leur dire merci ?
Finalement je vais rester stoïque et profiter à 200% du meilleur morceau jamais écris… Jouissif au possible, envoutant, puissant, sublimé par les effets pyro et les vidéos. Et là encore j’ai aussi envie de gueuler : « Toulouse bouge ton cul bordel de merde !!!!! ».
Mais ne partons pas sur cette note négative.
La soirée s’achève avec plein de souvenirs et de belles images. AMORPHIS et ARCH ENEMY ont fait du très bon boulot, et le public a été très réceptif. Là j’applaudi. Et concernant NIGHTWISH mes doutes ont vite été balayés d’un revers de main. Le groupe semble plus fait pour les salles que les festivals. Ici ils ont carte blanche et le résultat est énorme. De la pyro, des lights, un setlist éclectique, deux heures de show costaud, franchement je n’ai rien à dire. Si ce n’est merci à ces trois groupes.
SETLIST AMORPHIS :
1. Death of A King
2. Sacrifice
3. Hopeless Days
4. Bad Blood
5. Drowned Maid
6. Silver Bride
7. The Four Wise Ones
8. House of Sleep
SETLIST ARCH ENEMY:
1. Yesterday is Dead and Gone
2. War Eternal
3. Ravenous
4. Stolen Life
5. You Will Know My Name
6. As The Pages Burn
7. Under Black Flags We March
8. Avalanche
9. No Gods, No Masters
10. Nemesis
SETLIST NIGHTWISH:
1. Shudder Before The Beautiful
2. Yours is an Empty Hope
3. Ever Dream
4. Wishmaster
5. My Walden
6. While Your Lips Are Still Red
7. Élan
8. Weak Fantasy
9. 7 Days to the Wolves
10. Alpenglow
11. Storytime
12. Nemo
13. Stargazers
14. Sleeping Sun
15. Ghost Love Score
16. Last Ride of The Day
17. The Greatest Show on Earth (Chapitre 1, 2, 3)
Outro
Critique : SBM
Date : 26/11/2015
Date : 26/11/2015
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