Live Report
HIGH ON FIRE - MESHUGGAH - ROCKSTORE - 4/12/2016
Programme du jour, en prendre plein la tronche. Me voici une nouvelle fois avec SBM au rockstore de Montpellier, haut lieu de la culture rock dans le sud, mais dont la qualité sonore s'est fait dépassé par plusieurs de ses voisins. Qu'à cela ne tienne, nos protagonistes du jour maîtrisent leur sujet.
High on fire
Le gros mike et ses potes
High on fire est la première partie la mieux pensée pour un groupe comme Meshuggah. Le trio mené par Matt Pike respire le gras et la sueur d'un sludge chaut comme la braise. Le chant rocailleux de l'américain fait un effet boeuf et conquis le public.
La musique de ces quarantenaires bien largement dépassé possède la maturité de l'âge : épurée, puissante, et particulièrement saisissante. Je vous encourage à découvrir Snake for the divine sur lequel le groupe nous a quitté. Un incontournable du métal contemporain !
Meshuggah
1h20 ça suffit
SBM aura gagné son pari parce que le show démarre directement par Clockwerk, de leur dernier bijouw The Violent Sleep Of Reason, avec aussi peu d'introduction que je viens de le faire moi-même.
Pas le temps de traîner, ni de discuter, Jens Kidman ne fera que peu d'allocutions. Les concerts de Meshuggah ont cela de particulier d'être proche d'un concert de Jazz. Distance avec le public, qui en retour donne l'impression de se faire chier, pardonnez-moi l'expression. Pas de pogo ni de circle pit, malgré quelques tentatives désespérées du jeune public qui tenait les premiers rangs. Et pourtant, à la sortie, des "Wouah!" et des "putain la claque!". Les suédois ont conquis une fois de plus le public avec leur musique amélodique, déshumanisée, mais parfaite dans l'exécution. Et ce n'est pas peu dire au regard de ces compositions polyrythmiques complexes.
Les plus, un niveau sonore qui respecte les oreilles ainsi qu'un rendu assez exemplaire des instruments, de quoi apprécier tout le savoir-faire du groupe, des premiers albums avec Future Breed Machine, jusqu'aux derniers hits comme Demiurge. Les moins, ces deux titres du rappel ont succédé à un milieu de show assez mou et répétitif, ce qui s'encaisse assez difficilement sur cette musique là. 1h20 est donc apparu comme une durée de concert tout à fait raisonnable !
Setlist
1.Clockworks
2.Born in Dissonance
3.Sane
4.Perpetual Black Second
5.Stengah
6.The Hurt that Finds You First
7.Lethargica
8.Do Not Look Down
9.Nostrum
10.Violent Sleep of Reason
11.Dancers to a Discordant System
12.Bleed
Rappel :
13.Demiurge
14.Future Breed Machine
High on fire
Le gros mike et ses potes
High on fire est la première partie la mieux pensée pour un groupe comme Meshuggah. Le trio mené par Matt Pike respire le gras et la sueur d'un sludge chaut comme la braise. Le chant rocailleux de l'américain fait un effet boeuf et conquis le public.
La musique de ces quarantenaires bien largement dépassé possède la maturité de l'âge : épurée, puissante, et particulièrement saisissante. Je vous encourage à découvrir Snake for the divine sur lequel le groupe nous a quitté. Un incontournable du métal contemporain !
Meshuggah
1h20 ça suffit
SBM aura gagné son pari parce que le show démarre directement par Clockwerk, de leur dernier bijouw The Violent Sleep Of Reason, avec aussi peu d'introduction que je viens de le faire moi-même.
Pas le temps de traîner, ni de discuter, Jens Kidman ne fera que peu d'allocutions. Les concerts de Meshuggah ont cela de particulier d'être proche d'un concert de Jazz. Distance avec le public, qui en retour donne l'impression de se faire chier, pardonnez-moi l'expression. Pas de pogo ni de circle pit, malgré quelques tentatives désespérées du jeune public qui tenait les premiers rangs. Et pourtant, à la sortie, des "Wouah!" et des "putain la claque!". Les suédois ont conquis une fois de plus le public avec leur musique amélodique, déshumanisée, mais parfaite dans l'exécution. Et ce n'est pas peu dire au regard de ces compositions polyrythmiques complexes.
Les plus, un niveau sonore qui respecte les oreilles ainsi qu'un rendu assez exemplaire des instruments, de quoi apprécier tout le savoir-faire du groupe, des premiers albums avec Future Breed Machine, jusqu'aux derniers hits comme Demiurge. Les moins, ces deux titres du rappel ont succédé à un milieu de show assez mou et répétitif, ce qui s'encaisse assez difficilement sur cette musique là. 1h20 est donc apparu comme une durée de concert tout à fait raisonnable !
Setlist
1.Clockworks
2.Born in Dissonance
3.Sane
4.Perpetual Black Second
5.Stengah
6.The Hurt that Finds You First
7.Lethargica
8.Do Not Look Down
9.Nostrum
10.Violent Sleep of Reason
11.Dancers to a Discordant System
12.Bleed
Rappel :
13.Demiurge
14.Future Breed Machine
Critique : Weska
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