Live Report
GOJIRA - FETE DE L'HUMANITE - Paris - 15/9/2017
Si la fête de l’Humanité a souvent programmé du hard-rock (Deep Purple, Scorpions il y a quelques années, Trust pour cette édition), elle n’a que rarement proposé du metal. Y voir Gojira est donc un plaisir immense pour tout amateur du genre. La preuve aussi que le groupe landais est devenu incontournable même sur la scène d’un festival grand public. Gojira a su étape après étape construire intelligemment sa carrière, devenant énorme au niveau international ( en atteste leur tournée d’été au Canada et aux Etats-Unis) et s’avère aujourd’hui capable de conquérir un public encore plus large que la communauté métal elle même.
Le concert de ce soir montre à quel point Gojira est devenu au fil des années une véritable bête de scène. La set-list est composée en majeure partie de titres extraits du dernier album « Magma » (2016), un disque qui a vu évoluer le groupe vers un son moins extrême qu’à ses débuts mais tout aussi puissant et rageur en atteste « Only pain » qui ouvre le show.
« The Heaviest Matter of the Universe » tiré de « From Mars to Sirius » prouve quant à lui que onze ans après sa sortie cet album n’a pas pris une ride. On a ainsi toujours un immense plaisir à entendre «Flying Whales ». Son intro est tout simplement monstrueuse et les breaks tout au long du morceau à couper le souffle. « Flying Whales » est sans aucun doute l’un des meilleurs titres metal de ces quinze dernières années qui fait qu’aujourd’hui il est devenu un classique absolu. « Backbone », autre extrait de « From Mars to Sirius », montre que Gojira n’a en rien perdu sa sauvagerie d’antan avec ce morceau bien death dans l’âme. Avec « Stranded », le quatuor s’essaie au metal-prog et montre qu’il a définitivement plus d’une corde à son arc.
Le final est absolument splendide avec « L’enfant sauvage », morceau tout aussi puissant que mental, un titre qui entraine l’auditeur au plus profond de son âme, « The Shooting star », extrait du dernier album, qui voit Gojira s’aventurer sur des terrains jusqu’à alors inédits pour lui, avec ce son extrêmement lent et lourd, plus proche du stoner que du metal pur et un « Vacuity », seul extrait de « The Way of all flesh » du soir, ravageur au possible.
En dehors de son aspect musical, le show est en outre superbe avec des gerbes de fumée durant les morceaux et une explosion de confettis pour la fin. On regrettera juste un son manquant de puissance mais la faute en incombe bien plus aux organisateurs qu’au groupe qui sembla se plaindre de ce fait tout au long du concert.
Gojira prouve avec ce set superbe que si le groupe a évolué depuis ses débuts, c’est sans se renier. Le groupe développe désormais une palette musicale très large qui les voit passer du death au metal-prog, du stoner à des titres plus mental avec la même aisance et la même facilité. Ce groupe est rare et précieux et mérite amplement d’être devenu la référence metal française dans le monde entier.
SET LIST
ONLY PAIN
THE HEAVIEST MATTER OF THE UNIVERSE
SILVERA
STRANDED
FLYING WHALES
THE CELL
BACKBONE
L’ENFANT SAUVAGE
THE SHOOTING STAR
VACUITY
Le concert de ce soir montre à quel point Gojira est devenu au fil des années une véritable bête de scène. La set-list est composée en majeure partie de titres extraits du dernier album « Magma » (2016), un disque qui a vu évoluer le groupe vers un son moins extrême qu’à ses débuts mais tout aussi puissant et rageur en atteste « Only pain » qui ouvre le show.
« The Heaviest Matter of the Universe » tiré de « From Mars to Sirius » prouve quant à lui que onze ans après sa sortie cet album n’a pas pris une ride. On a ainsi toujours un immense plaisir à entendre «Flying Whales ». Son intro est tout simplement monstrueuse et les breaks tout au long du morceau à couper le souffle. « Flying Whales » est sans aucun doute l’un des meilleurs titres metal de ces quinze dernières années qui fait qu’aujourd’hui il est devenu un classique absolu. « Backbone », autre extrait de « From Mars to Sirius », montre que Gojira n’a en rien perdu sa sauvagerie d’antan avec ce morceau bien death dans l’âme. Avec « Stranded », le quatuor s’essaie au metal-prog et montre qu’il a définitivement plus d’une corde à son arc.
Le final est absolument splendide avec « L’enfant sauvage », morceau tout aussi puissant que mental, un titre qui entraine l’auditeur au plus profond de son âme, « The Shooting star », extrait du dernier album, qui voit Gojira s’aventurer sur des terrains jusqu’à alors inédits pour lui, avec ce son extrêmement lent et lourd, plus proche du stoner que du metal pur et un « Vacuity », seul extrait de « The Way of all flesh » du soir, ravageur au possible.
En dehors de son aspect musical, le show est en outre superbe avec des gerbes de fumée durant les morceaux et une explosion de confettis pour la fin. On regrettera juste un son manquant de puissance mais la faute en incombe bien plus aux organisateurs qu’au groupe qui sembla se plaindre de ce fait tout au long du concert.
Gojira prouve avec ce set superbe que si le groupe a évolué depuis ses débuts, c’est sans se renier. Le groupe développe désormais une palette musicale très large qui les voit passer du death au metal-prog, du stoner à des titres plus mental avec la même aisance et la même facilité. Ce groupe est rare et précieux et mérite amplement d’être devenu la référence metal française dans le monde entier.
SET LIST
ONLY PAIN
THE HEAVIEST MATTER OF THE UNIVERSE
SILVERA
STRANDED
FLYING WHALES
THE CELL
BACKBONE
L’ENFANT SAUVAGE
THE SHOOTING STAR
VACUITY
Critique : Pierre Arnaud
Date : 15/9/2017
Date : 15/9/2017
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