Live Report
THE RASMUS + KLOGR - Le Trabendo - Paris - 18/11/2017
A l’affiche Klogr-The Rasmus s’est ajoutée un autre groupe, The Wyers dont je rate le set arrivant à l’heure prévue du concert, 20 heures. The Wyers a débuté les hostilités, à 19h30, plus tôt que l’heure annoncée. Tant pis.
Les Italiens de Klogr viennent de sortir un excellent nouvel album « Keystone » entre metal et grunge. Sur scène avec l’apport de Art Cruz, batteur de Prong, le côté grunge n’est plus guère présent. Le groupe sonne on ne peut plus purement metal. Art Cruz impressionne par son jeu de batterie d’une efficacité diabolique. Les cymbales semblent devenir par la force de ses frappes de véritables enclumes. Ajouté à cela, le jeu de guitare de Rusty particulièrement efficace et l’on assiste à un set d’une très grande intensité.
Le groupe démarre avec un superbe titre tiré de « Till you turn », « King of Unknown » qui nous met de suite dans l’ambiance. Le son est carré, puissant, d’une efficacité prodigieuse.
Les titres du nouvel album, « Pride before the fall », « Prison of light », « Technocracy » et le single « Sleeping through the seasons » déjà excellents sur disque, prennent une dimension encore plus spectaculaire sur scène. On sent un groupe soudé, uni comme les doigts de la main, qui fait vaciller les fans de The Rasmus sans doute peu habitués à un tel déluge sonore. « Pride before the fall » possède tous les atouts du meilleur du metal moderne et un refrain particulièrement accrocheur.
Les titres sont simples, efficaces et vont à l’essentiel sans solos superflus. La voix de Rusty est superbe et son charisme entraine le public derrière lui.
Le groupe délivre ensuite « Make your stand » tiré de l’album du même nom, un morceau metal terriblement efficace avant de terminer par un autre morceau de « Till you turn », « Guinea Pigs », que le groupe a composé pour soutenir l’action de l’organisation écologique Sea Shepherd. Du nu-metal comme on l’aime.
On est alors déçu de voir le set s’arrêter. On aurait aimé en entendre encore bien davantage. Trente cinq minutes, c’est bien peu pour un groupe qui aurait mérité de bénéficier d’un temps de jeu plus conséquent. Un concert en tout cas parfait de bout en bout pour un groupe qui risque de devenir important dans les mois à venir et que l’on a hâte de revoir rapidement sur scène. Et on l’espère, cette fois-ci, en tête d’affiche.
J’avoue que The Rasmus ne pratique pas le genre de musique que j’écoute habituellement avec leur son taillé pour les radios. Mais je dois reconnaitre que leur set n’est pas désagréable. On se laisse prendre par leur musique même lorsqu’on la trouve par trop commerciale.
Les tubes s’enchainent : « Guilty », « Empire », « Immortal »… La formule est bien rodée et particulièrement efficace. Parfois, ça flirte un peu trop avec le sirupeux comme avec « No fear » ou « Silver Night ». Dans ces moments, cela devient un peu, il faut l’avouer, difficile à l’écoute.
L’énorme tube « In the shadows » termine le set dans l’hystérie générale de la salle. Ce groupe a bien compris à travers des morceaux de ce type comment trouver le gimmick accrocheur et sait répéter cela titre après titre comme un magicien qui a su trouvé la formule magique.
The Rasmus revient pour un rappel durant lequel ils font un clin d’œil à la France en reprenant « Aux Champs Elysées » de Joe Dassin (plus tôt le chanteur avait clamé son amour de Paris contant sa visite au Musée d’Art Moderne) avant une dernière salve de tubes pour bonne mesure : « Wonderman », « Sail away ».
Un concert « grand public » mais qui ne manque au final pas de charme.
Set list KLOGR
King of unknown
Pride before the fall
Prison of light
Technocracy
Sleeping through the seasons
Make your stand
Guinea pigs
Set list THE RASMUS
F-F-F Falling
Guilty
No fear
Empire
Silver Night
Time to burn
Immortal
Justify
Nothing
Funeral Song
Paradise
First day of my life
Livin’in a world without you
In the shadows
Aux champs elysées
Wonderman
Sail Away
Les Italiens de Klogr viennent de sortir un excellent nouvel album « Keystone » entre metal et grunge. Sur scène avec l’apport de Art Cruz, batteur de Prong, le côté grunge n’est plus guère présent. Le groupe sonne on ne peut plus purement metal. Art Cruz impressionne par son jeu de batterie d’une efficacité diabolique. Les cymbales semblent devenir par la force de ses frappes de véritables enclumes. Ajouté à cela, le jeu de guitare de Rusty particulièrement efficace et l’on assiste à un set d’une très grande intensité.
Le groupe démarre avec un superbe titre tiré de « Till you turn », « King of Unknown » qui nous met de suite dans l’ambiance. Le son est carré, puissant, d’une efficacité prodigieuse.
Les titres du nouvel album, « Pride before the fall », « Prison of light », « Technocracy » et le single « Sleeping through the seasons » déjà excellents sur disque, prennent une dimension encore plus spectaculaire sur scène. On sent un groupe soudé, uni comme les doigts de la main, qui fait vaciller les fans de The Rasmus sans doute peu habitués à un tel déluge sonore. « Pride before the fall » possède tous les atouts du meilleur du metal moderne et un refrain particulièrement accrocheur.
Les titres sont simples, efficaces et vont à l’essentiel sans solos superflus. La voix de Rusty est superbe et son charisme entraine le public derrière lui.
Le groupe délivre ensuite « Make your stand » tiré de l’album du même nom, un morceau metal terriblement efficace avant de terminer par un autre morceau de « Till you turn », « Guinea Pigs », que le groupe a composé pour soutenir l’action de l’organisation écologique Sea Shepherd. Du nu-metal comme on l’aime.
On est alors déçu de voir le set s’arrêter. On aurait aimé en entendre encore bien davantage. Trente cinq minutes, c’est bien peu pour un groupe qui aurait mérité de bénéficier d’un temps de jeu plus conséquent. Un concert en tout cas parfait de bout en bout pour un groupe qui risque de devenir important dans les mois à venir et que l’on a hâte de revoir rapidement sur scène. Et on l’espère, cette fois-ci, en tête d’affiche.
J’avoue que The Rasmus ne pratique pas le genre de musique que j’écoute habituellement avec leur son taillé pour les radios. Mais je dois reconnaitre que leur set n’est pas désagréable. On se laisse prendre par leur musique même lorsqu’on la trouve par trop commerciale.
Les tubes s’enchainent : « Guilty », « Empire », « Immortal »… La formule est bien rodée et particulièrement efficace. Parfois, ça flirte un peu trop avec le sirupeux comme avec « No fear » ou « Silver Night ». Dans ces moments, cela devient un peu, il faut l’avouer, difficile à l’écoute.
L’énorme tube « In the shadows » termine le set dans l’hystérie générale de la salle. Ce groupe a bien compris à travers des morceaux de ce type comment trouver le gimmick accrocheur et sait répéter cela titre après titre comme un magicien qui a su trouvé la formule magique.
The Rasmus revient pour un rappel durant lequel ils font un clin d’œil à la France en reprenant « Aux Champs Elysées » de Joe Dassin (plus tôt le chanteur avait clamé son amour de Paris contant sa visite au Musée d’Art Moderne) avant une dernière salve de tubes pour bonne mesure : « Wonderman », « Sail away ».
Un concert « grand public » mais qui ne manque au final pas de charme.
Set list KLOGR
King of unknown
Pride before the fall
Prison of light
Technocracy
Sleeping through the seasons
Make your stand
Guinea pigs
Set list THE RASMUS
F-F-F Falling
Guilty
No fear
Empire
Silver Night
Time to burn
Immortal
Justify
Nothing
Funeral Song
Paradise
First day of my life
Livin’in a world without you
In the shadows
Aux champs elysées
Wonderman
Sail Away
Critique : Pierre Arnaud
Date : 18/11/2017
Date : 18/11/2017
Vues : 2050 fois