Live Report
TYLER BRYANT AND THE SHAKEDOWN - La Maroquinerie - Paris - 29/11/2017
En première partie de Tyler Bryant, les français de Fabulous Sheep sont parfaits en chauffeurs de salle. Le groupe de Béziers possède une vraie rage rock’n’roll et délivre un set en tout point explosif. Les titres sonnent entre grunge, pop et rock furieux et déboulent à cent à l’heure. Le chanteur-guitariste a un vrai charisme et l’on a grand plaisir à découvrir ce combo. Un vrai bon groupe et une première partie en tout point excellente.
Le concert de Tyler Bryant and the Shakedown est parfait de bout en bout. Le groupe joue à part égal des titres de leur premier album, de leur EP de 2015 et de leur dernier opus en date. Le set démarre en trombes avec « Backfire » et le grungy « Heartland ». Le groupe semble prendre un plaisir immense à jouer live, le son est parfait et Tyler Bryant agrémente les titres de solos de guitare ravageurs. Si Taylor est un guitariste remarquable, Graham Whitford, second guitariste du groupe, n’est pas manchot non plus. Avec deux guitaristes de ce calibre, sûr que le niveau d’ensemble est particulièrement élevé. On se croirait à un concert des années 70 tant par l’attitude scénique que par l’ implication totale des musiciens loin de l’attitude de pose qu’est par trop souvent devenue l’industrie musicale. Il y a chez Tyler Bryant and the Shakedown, une honnêteté, une intégrité qui fait plaisir à voir ( et à entendre).
« House on Fire » est rock’n’roll à souhait tandis que « Downtown Tonight » puise dans le blues originel. Quant à « Criminal Imagination », il est à l’égal de ce qu’a pu produire de mieux Led Zep.
Le tempo ralentit un peu avec « Jealous me », un morceau un peu à part dans le répertoire du groupe qui montre tout son éclectisme musical. « Easy target » est un pur bijou rock et si « Aftershock » sonne plutôt grunge sur album, live, il sonne bien plus Black Sabbath avec des lignes de basse particulièrement lourdes de la part de Noah Denney.
« Mojo Workin » revient aux fondamentaux blues tout comme « Lipstick Wonder woman » sur lequel Tyler Bryant joue des parties de guitare absolument prodigieuses tandis que Caled Crosby amène sa grosse caisse au plus près du public pour un grand moment du set.
Le groupe tire sa révérence sur le très rock 70’s « Weak and weepin » avant de revenir pour un fabuleux rappel avec « You Wreck me » de Tom Petty, hommage au guitariste récemment disparu, un « That’s Alright ma » de Presley vertigineux suivi d’une jam blues enchainée à un long et poignant « Ramblin’Bones », digne du meilleur de Leadbelly.
Sous les acclamations d’une foule en liesse, le groupe revient pour un dernier titre encore jamais joué sur la tournée européenne, un « House that Jack built » aux breaks vertigineux.
Un concert de haute volée, un groupe à son sommet, dans une vraie belle atmosphère. Un grand moment de rock’n’roll, incontestablement.
Le concert de Tyler Bryant and the Shakedown est parfait de bout en bout. Le groupe joue à part égal des titres de leur premier album, de leur EP de 2015 et de leur dernier opus en date. Le set démarre en trombes avec « Backfire » et le grungy « Heartland ». Le groupe semble prendre un plaisir immense à jouer live, le son est parfait et Tyler Bryant agrémente les titres de solos de guitare ravageurs. Si Taylor est un guitariste remarquable, Graham Whitford, second guitariste du groupe, n’est pas manchot non plus. Avec deux guitaristes de ce calibre, sûr que le niveau d’ensemble est particulièrement élevé. On se croirait à un concert des années 70 tant par l’attitude scénique que par l’ implication totale des musiciens loin de l’attitude de pose qu’est par trop souvent devenue l’industrie musicale. Il y a chez Tyler Bryant and the Shakedown, une honnêteté, une intégrité qui fait plaisir à voir ( et à entendre).
« House on Fire » est rock’n’roll à souhait tandis que « Downtown Tonight » puise dans le blues originel. Quant à « Criminal Imagination », il est à l’égal de ce qu’a pu produire de mieux Led Zep.
Le tempo ralentit un peu avec « Jealous me », un morceau un peu à part dans le répertoire du groupe qui montre tout son éclectisme musical. « Easy target » est un pur bijou rock et si « Aftershock » sonne plutôt grunge sur album, live, il sonne bien plus Black Sabbath avec des lignes de basse particulièrement lourdes de la part de Noah Denney.
« Mojo Workin » revient aux fondamentaux blues tout comme « Lipstick Wonder woman » sur lequel Tyler Bryant joue des parties de guitare absolument prodigieuses tandis que Caled Crosby amène sa grosse caisse au plus près du public pour un grand moment du set.
Le groupe tire sa révérence sur le très rock 70’s « Weak and weepin » avant de revenir pour un fabuleux rappel avec « You Wreck me » de Tom Petty, hommage au guitariste récemment disparu, un « That’s Alright ma » de Presley vertigineux suivi d’une jam blues enchainée à un long et poignant « Ramblin’Bones », digne du meilleur de Leadbelly.
Sous les acclamations d’une foule en liesse, le groupe revient pour un dernier titre encore jamais joué sur la tournée européenne, un « House that Jack built » aux breaks vertigineux.
Un concert de haute volée, un groupe à son sommet, dans une vraie belle atmosphère. Un grand moment de rock’n’roll, incontestablement.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 29/11/2017
Date : 29/11/2017
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