Live Report

APOCALYPTICA - 23.11.05 Transbordeur (Lyon)

 
Deuxième concert en trois jours pour votre serviteur ! Quel dur « métier » ;-) Je reviens donc en cette ville polaire qu’est Lyon. Après tout c’est normal, après avoir accueilli Stratovarius et Hammerfall, ce soir c’est le tour d’Apocalyptica. Le climat est adéquat pour les Finlandais (quoique…). En tout cas, si j’ai raison, vivement que Shaaman ou Angra passent à Lyon pour réchauffer la ville.
Malgré le froid, le public a répondu présent ce soir et jamais je n’aurais imaginé aller à un concert de violoncellistes. Mais bon, là c’est quand même Apo (comme disent les fans). Mais seulement Apo car The 69 Eyes ont annulé et donc ce soir, il n’y aura tout simplemnt pas de première partie. D’ailleurs, rude temps pour les openers (cf. live reports d’Epica et de Stratovarius).



La configuration du Transbo est la même que pour le concert de Sonata Arctica, à savoir dans la grande salle mais les gradins ouverts à leur tiers. Tout de même ! Et dire que Gamma Ray a joué dans le Transclub (je n’en reviens toujours pas) ! Bref passons au concert.
Le décor est directement planté : backdrop à l’effigie du groupe (tribal), batterie avec logo du groupe sur la caisse (tête de mort) au milieu (youpi !) et quatre sièges imposants (des trônes quoi !) où prendront place nos violoncellistes préférés.
L’intro retentit, la fumée envahit la scène et nos stars de la soirée investissent les lieux. De gauche à droite, le groupe se positionne : Antero, Perttu, Mikko (batterie), Eicca et Paavo. Chacun semble avoir son rôle et les personnalités ressortent avec un charisme impressionnant. Antero jouera tout le concert assis et avec ses lunettes de soleil, Perttu véritable showman assure le spectacle, Eicca le virtuose chouchou de ses demoiselles et Paavo ne cessant de draguer les filles des premiers rangs par des regards aguicheurs et aranguant le public à particper encore et toujours.
Un bonheur aussi visuel qu’auditif et franchement je ne m’attendais pas à un tel spectacle. Evidemment, les chansons de Metallica remportent un vif succès, enfin surtout pour les refrains, mais d’ensemble plus général, toutes les compos auront été acclamées et à juste titre. C’est quand même impressionnant de voir évoluer ces artistes. Au départ sages sur leurs trones, ils se transforment au fur et à mesure du concert en véritables bêtes de scène. Mikko à la batterie assure également comme une bête et renforce la puissance du jeu de ses compatriotes, surtout sur des titres explosifs comme Master of Puppets, Seek and destroy ou Enter sandman. Les morceaux calmes, quant à eux, sont tout simplement beaux à pleurer. Quelle émotion et quels frissons sur Nothing else matters ou Bittersweet. Grandioses !
Le rappel (cf. set-list, regardez-moi ce tryptique !) avec en conclusion l’apocalyptique (j’étais bien obligé de la faire celle-là) Hall of the mountain king cloturera ce concert magistralement.
Messieurs, vous avez mon respect éternel, kiitos !



Set list Apocalyptica :

1. Path (Cult)
2. Master of puppets (plays Metallica by 4 cellos)
3. Somewhere (Reflections)
4. Fight fire with fire (Cult)
5. Quutamo (Apocalyptica)
6. Heat (Reflections)
7. Betrayal (Apocalyptica)
8. Nothing else matters (plays Metallica by 4 cellos)
9. Hope (Cult)
10. Life burns (Apocalyptica)
11. Fisheye (Apocalyptica)
12. Bittersweet (Bittersweet)
13. Seek and destroy (cover Metallica)
14. Prologue (Reflections)
15. Creeping death (plays Metallica by 4 cellos)
16. Inquisition symphony (Inquisition symphony)
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17. Enter sandman (plays Metallica by 4 cellos)
18. Refuse/resist (Inquisition symphony)
19. Hall of the mountain king (Cult)
 
Critique :
Date : 2005-12-01 15:09:06
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