Live Report
AVATAR - VEIL OF MAYA - KASSOGTHA - Le Transbordeur (Lyon) - 23/3/2023
Enfin nous y sommes. Après divers reports pendant la pandémie, nos suédois d’ AVATAR menés par le clown déjanté, font étape à Lyon, au Transbordeur, pour la tournée « Dance Devil Dance » archi-complète. Ça fait vraiment plaisir de voir que ce groupe monte autant en France, ils le méritent et on en redemande à chaque fois. Cette fois ne devrait pas faire exception.
Bravant les grèves, les pénuries d’essence, je monte dans ma SBM-Mobile et fonce (bon en respectant les limitations de vitesse) direction Lyon.
Une fois les formalités administratives effectuées, il est temps de se sustenter avec du houblon puis direction le pit où Kassogtha lance les festivités avec un métal énergique et racé. Les suisses menés par la charismatique Stéphanie Huguenin saura subjuguer dans le temps imparti un Transbordeur déjà bien rempli. Malgré des lights très moyens et le peu de place, le son rendra hommage aux compos du groupe et l’énergie dégagée par le combo est communicative. Une bonne entrée en matière.
Après un rapide changement de set c’est au tour de Veil Of Maya de chauffer le public lyonnais. Les lights étant toujours autant horribles et écrasantes je me concentre sur le son et malgré une bonne volonté du combo, je n’arrive pas à trouver quelque chose d’accrocheur. C’est pas du mauvais metal mais c’est très téléphoné, prévisible et commun. Pas de quoi fuir rassurez vous, mais pas de quoi sortir avec des étoiles dans les yeux. Et quelque part ce n’est pas de eux que j’attendais de telles étoiles mais bien de ce qui va suivre.
Dans les starting-blocks au moment où « Dance Devil Dance » débute, AVATAR frappe fort avec des étincelles à gogo et des gros lights. Ça pose rapidement l’ambiance. Étant dans ma bulle pour les photos, je ne profiterai qu’à moitié de l’excellent « The Eagle Has Landed » et du plus dispensable « Valley Of Disease ». La salle étant archi bondée, je me retrouve assez loin (ce qui est relatif quand on connaît le Transbordeur) et je constate quelque chose d’étrange : le bar est vide. VIDE ! D’habitude il y a toujours quelques personnes qui traînent mais là non. Je suis littéralement seul ce qui signifie que 100 % des gens tiennent à assister au show dantesque du groupe (oui c’est assez rare pour le souligner). Bière en main je me délecte du set qui passe par tous les albums depuis « Black Waltz » ( à commencer par ce titre où Johannes joue avec ses ballons comme un enfant innocent, ce qui est dérangeant dans son accoutrement) jusqu’au dernier. « Colossus » passe bien mais il y a aurait eu mieux à tirer de cet album. Certes « Scream Until You Wake » remonte un peu le niveau donc ça va.
Johannes étant clairement le fer de lance du combo, il chauffera et dirigera le public d’une main de fer, ce qui lui sera facilité par la docilité de ce dernier. Il montera sur l’échafaudage pendant « Puppet Show » pour faire un chien en ballon et jouer du trombone. Grand moment de folie qui a clairement plu aux fans. Les classiques s’enchaînent avec facilité surtout avec des tueries comme « For The Swarm », « Bloody Angel » (IMPERIAL!) « Let It Burn » ou « Statue Of A King » qui passent toujours bien, mais l’interlude « Tower » en piano-voix montre à quel point notre clown est fantastique. Moment poignant, intime et mélancolique dont je me suis délecté avec passion.
« The Dirt I’m Burried In » était visiblement très attendu par tout le monde (moi compris étant donné que c’est le meilleur titre du dernier album) et c’était une bonne pioche car il a clairement ravi l’audience dans son intégralité. Enfin, habituellement joué au début, le groupe clôturera cette fois le set avec « Hail The Apocalypse » de façon magistrale.
Le moins que l’on puisse dire c’est que la France aime AVATAR, et inversement. Une communion véritable de laquelle se dégage un amour réciproque. Le groupe ne déçoit jamais en live. JAMAIS. Certes Johannes fait 90 % du boulot en tant que frontman et j’aurais bien aimé un peu plus d’interaction ou de folie de la part du groupe (Ok John a fait un peu le clown avec sa batterie mais ça reste anecdotique). Mais je confesse qu’il s’agit d’un détail de fan. Le show était merveilleux, la salle a le thermostat qui a crevé le plafond et les suédois nous ont lessivé pendant deux heures ! Une bonne soirée qui mérite une bonne nuit de sommeil ! Merci au groupe, à Olivier et à Live Nation pour ce moment.
SETLIST KASSOGTHA :
1. Eclipse
2. Drown
3. Venom
4. Before I Vanish
5. Complacency
SETLIST VEIL OF MAYA :
1. Intro
2. Viscera
3. Whistleblower
4. Leeloo
5. Overthrow
6. Lisbeth
7. Punisher
8. Godhead
9. Synthwave Vegan
10. Outsider
11. Outrun
12. Mikasa
SETLIST AVATAR :
1. Dance Devil Dance
2. The Eagle Has Landed
3. Valley Of Disease
4. Chimp Mosh Pit
5. Scream Until You Wake
6. Bloody Angel
7. For The Swarm
8. Puppet Show
9. When The Snow Lies Red
10. Do You Feel In Control
11. Black Waltz
12. Tower (Piano Version)
13. Colossus
14. Let It Burn
15. Statue Of A King
16. The Dirt I’m Burried In
17. Smells Like A Freakshow
18. Hail The Apocalypse
Bravant les grèves, les pénuries d’essence, je monte dans ma SBM-Mobile et fonce (bon en respectant les limitations de vitesse) direction Lyon.
Une fois les formalités administratives effectuées, il est temps de se sustenter avec du houblon puis direction le pit où Kassogtha lance les festivités avec un métal énergique et racé. Les suisses menés par la charismatique Stéphanie Huguenin saura subjuguer dans le temps imparti un Transbordeur déjà bien rempli. Malgré des lights très moyens et le peu de place, le son rendra hommage aux compos du groupe et l’énergie dégagée par le combo est communicative. Une bonne entrée en matière.
Après un rapide changement de set c’est au tour de Veil Of Maya de chauffer le public lyonnais. Les lights étant toujours autant horribles et écrasantes je me concentre sur le son et malgré une bonne volonté du combo, je n’arrive pas à trouver quelque chose d’accrocheur. C’est pas du mauvais metal mais c’est très téléphoné, prévisible et commun. Pas de quoi fuir rassurez vous, mais pas de quoi sortir avec des étoiles dans les yeux. Et quelque part ce n’est pas de eux que j’attendais de telles étoiles mais bien de ce qui va suivre.
Dans les starting-blocks au moment où « Dance Devil Dance » débute, AVATAR frappe fort avec des étincelles à gogo et des gros lights. Ça pose rapidement l’ambiance. Étant dans ma bulle pour les photos, je ne profiterai qu’à moitié de l’excellent « The Eagle Has Landed » et du plus dispensable « Valley Of Disease ». La salle étant archi bondée, je me retrouve assez loin (ce qui est relatif quand on connaît le Transbordeur) et je constate quelque chose d’étrange : le bar est vide. VIDE ! D’habitude il y a toujours quelques personnes qui traînent mais là non. Je suis littéralement seul ce qui signifie que 100 % des gens tiennent à assister au show dantesque du groupe (oui c’est assez rare pour le souligner). Bière en main je me délecte du set qui passe par tous les albums depuis « Black Waltz » ( à commencer par ce titre où Johannes joue avec ses ballons comme un enfant innocent, ce qui est dérangeant dans son accoutrement) jusqu’au dernier. « Colossus » passe bien mais il y a aurait eu mieux à tirer de cet album. Certes « Scream Until You Wake » remonte un peu le niveau donc ça va.
Johannes étant clairement le fer de lance du combo, il chauffera et dirigera le public d’une main de fer, ce qui lui sera facilité par la docilité de ce dernier. Il montera sur l’échafaudage pendant « Puppet Show » pour faire un chien en ballon et jouer du trombone. Grand moment de folie qui a clairement plu aux fans. Les classiques s’enchaînent avec facilité surtout avec des tueries comme « For The Swarm », « Bloody Angel » (IMPERIAL!) « Let It Burn » ou « Statue Of A King » qui passent toujours bien, mais l’interlude « Tower » en piano-voix montre à quel point notre clown est fantastique. Moment poignant, intime et mélancolique dont je me suis délecté avec passion.
« The Dirt I’m Burried In » était visiblement très attendu par tout le monde (moi compris étant donné que c’est le meilleur titre du dernier album) et c’était une bonne pioche car il a clairement ravi l’audience dans son intégralité. Enfin, habituellement joué au début, le groupe clôturera cette fois le set avec « Hail The Apocalypse » de façon magistrale.
Le moins que l’on puisse dire c’est que la France aime AVATAR, et inversement. Une communion véritable de laquelle se dégage un amour réciproque. Le groupe ne déçoit jamais en live. JAMAIS. Certes Johannes fait 90 % du boulot en tant que frontman et j’aurais bien aimé un peu plus d’interaction ou de folie de la part du groupe (Ok John a fait un peu le clown avec sa batterie mais ça reste anecdotique). Mais je confesse qu’il s’agit d’un détail de fan. Le show était merveilleux, la salle a le thermostat qui a crevé le plafond et les suédois nous ont lessivé pendant deux heures ! Une bonne soirée qui mérite une bonne nuit de sommeil ! Merci au groupe, à Olivier et à Live Nation pour ce moment.
SETLIST KASSOGTHA :
1. Eclipse
2. Drown
3. Venom
4. Before I Vanish
5. Complacency
SETLIST VEIL OF MAYA :
1. Intro
2. Viscera
3. Whistleblower
4. Leeloo
5. Overthrow
6. Lisbeth
7. Punisher
8. Godhead
9. Synthwave Vegan
10. Outsider
11. Outrun
12. Mikasa
SETLIST AVATAR :
1. Dance Devil Dance
2. The Eagle Has Landed
3. Valley Of Disease
4. Chimp Mosh Pit
5. Scream Until You Wake
6. Bloody Angel
7. For The Swarm
8. Puppet Show
9. When The Snow Lies Red
10. Do You Feel In Control
11. Black Waltz
12. Tower (Piano Version)
13. Colossus
14. Let It Burn
15. Statue Of A King
16. The Dirt I’m Burried In
17. Smells Like A Freakshow
18. Hail The Apocalypse
Critique : SBM
Date : 23/3/2023
Date : 23/3/2023
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