Live Report
MARDUK - La Machine Du Moulin Rouge - Paris - 21/4/2024
Garmobonzia qui nous a particulièrement gâtés ce week-end nous propose en dessert du dimanche soir Marduk.
La soirée débute de très belle manière avec le génial duo hollandais Doodswens. Il y a cinq ans, à leurs débuts, les deux jeunes filles avaient été la nouvelle sensation de la scène black. Et à l’écoute de leur concert du soir on comprend aisément pourquoi : Doodswens a tout compris du genre. Les filles en proposent une version très crue, raw mais qui n’est pas que nostalgique. A la fois respectueuses des codes black et novatrices Doodswens propose une musique particulièrement excitante. Les vocaux assurés par la batteuse sont superbes et la mise en scène respecte au pied de la lettre les codes black avec crâne, bougies et liturgie…Avant leur concert les filles de Doodswens sont allées flâner au cimetière de Montmartre. Leur set fait incontestablement vibrer les âmes mortes et errantes. Du grand art.
Origin apparait du coup bien moins orignal mais j’avoue ne pas être ni un expert ni un grand fan de death/tech. Origin est bien puissant et nerveux comme se doit de l’être un bon groupe de death mais le côté technique même s’il est intéressant m’ennuie un peu. Un show qui ravira à coup sûr les amateurs du genre mais me laissera pour ma part un peu de marbre.
Marduk est depuis toujours une vraie tuerie sur scène et le concert du soir ne fera pas exception à la règle. Les Suédois proposent un black peut-être moins froid et caverneux que le black norvégien mais il est plus rentre-dedans et violent. On démarre de la meilleure des manières possibles avec « On Darkened Wings » extrait du deuxième album du groupe « Those of the Unlight ». On constate très vite qu’il y a une vraie homogénéité dans les morceaux de Marduk car entre un titre du dernier album, « Shovel Beats Sceptre », un d’un disque de 2012 : « Souls of Belial » et un du premier opus : « The Funeral Seemed to Be Endless » il n’y a pas de différences notables. Puissant et efficace Marduk défonce tout sur son passage. « Blood of the Funeral » montre que le groupe reste aujourd’hui aussi inventif qu’il ne l’était dans les années 90.
On termine en beauté avec un superbe « Wolves » avant que le groupe ne remonte sur scène pour leur grand classique : « Panzer Division Marduk » dévastateur au possible.
Un grand concert de la part des Suédois.
La soirée débute de très belle manière avec le génial duo hollandais Doodswens. Il y a cinq ans, à leurs débuts, les deux jeunes filles avaient été la nouvelle sensation de la scène black. Et à l’écoute de leur concert du soir on comprend aisément pourquoi : Doodswens a tout compris du genre. Les filles en proposent une version très crue, raw mais qui n’est pas que nostalgique. A la fois respectueuses des codes black et novatrices Doodswens propose une musique particulièrement excitante. Les vocaux assurés par la batteuse sont superbes et la mise en scène respecte au pied de la lettre les codes black avec crâne, bougies et liturgie…Avant leur concert les filles de Doodswens sont allées flâner au cimetière de Montmartre. Leur set fait incontestablement vibrer les âmes mortes et errantes. Du grand art.
Origin apparait du coup bien moins orignal mais j’avoue ne pas être ni un expert ni un grand fan de death/tech. Origin est bien puissant et nerveux comme se doit de l’être un bon groupe de death mais le côté technique même s’il est intéressant m’ennuie un peu. Un show qui ravira à coup sûr les amateurs du genre mais me laissera pour ma part un peu de marbre.
Marduk est depuis toujours une vraie tuerie sur scène et le concert du soir ne fera pas exception à la règle. Les Suédois proposent un black peut-être moins froid et caverneux que le black norvégien mais il est plus rentre-dedans et violent. On démarre de la meilleure des manières possibles avec « On Darkened Wings » extrait du deuxième album du groupe « Those of the Unlight ». On constate très vite qu’il y a une vraie homogénéité dans les morceaux de Marduk car entre un titre du dernier album, « Shovel Beats Sceptre », un d’un disque de 2012 : « Souls of Belial » et un du premier opus : « The Funeral Seemed to Be Endless » il n’y a pas de différences notables. Puissant et efficace Marduk défonce tout sur son passage. « Blood of the Funeral » montre que le groupe reste aujourd’hui aussi inventif qu’il ne l’était dans les années 90.
On termine en beauté avec un superbe « Wolves » avant que le groupe ne remonte sur scène pour leur grand classique : « Panzer Division Marduk » dévastateur au possible.
Un grand concert de la part des Suédois.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 21/4/2024
Date : 21/4/2024
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