Live Report
TYRANT FEST 2024 - Jour 1 - 19/10/2024
On est bien content d’être de retour au Tyant Fest qui comme chaque année nous a concocté une programmation aux petits oignons. Cette ancienne mine reconvertie en salle de concert est de plus le lieu idéal pour écouter du black metal. Cette cuvée 2024 est particulièrement alléchante, qui propose tout aussi bien de vieux groupes black que de récents. Ce qui montre que ce genre se renouvelle sans cesse et ne vit pas, loin de là, que sur son passé glorieux.
Dödsrit qui ouvre le bal est ainsi un jeune groupe black ou plutôt un one-man band puisque c’est le projet de Christoffer Oster, ancien guitariste de Totem Skin. Depuis 2017 date de sa formation Dödsrit a sorti quatre albums dont un très bon « Nocturnal Will » cette année. Dans un style black/crust le Suédois donne un show très intéressant entre black à la Darktrone, post hard-core et post-black à la Deafheaven. C’est donc à la fois puissant et émotionnel et on adhère totalement à cette belle proposition musicale.
On enchaine avec les amiénois de Sycomore l’une des rare formation non black à être programmé durant le week-end. Entre sludge et grunge Sycomore offre un set très prenant dans la petite salle de l’auditorium. On avait déjà vu cette formation en concert cette année et on avait été charmé par leur belle prestation. Il en est de même en ce jour. Sycomore est très intéressant tant sur disque que live et n’a clairement pas à rougir face aux meilleures formations sludge américaine.
On enchaine avec les Américains de Lamp Of Murmuur toute jeune formation black puisque le groupe a vu le jour en 2019. Comme pour Dödsrit on a affaire à un one-man band. L’Américain joue un black plus classique que celui de Dödsrit évoquant tant Immortal que Darkthrone. C’est prenant et bien fait et on passe un très agréable moment en sa compagnie.
On manque malheureusement les sets des Nantais de Gravekult (black’n’roll) et des Lorientais de Black Bile (doom-post-metal-cold wave) car la petite salle de l’auditorium est comble.
Inter Arma est on le sait un groupe toujours fou sur scène. Le combo américain met comme à son habitude le feu en live avec une prestation qui doit autant au black metal qu’à Pink Floyd. Un cocktail rare et osé mais qu’Inter Arma réussit parfaitement.
Blackbraid est devenu en peu de temps l’une des sensations de la scène black. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’autochtone d’Amérique œuvrant dans le genre. Le garçon nous offre un set ultra sauvage avec un black old school, raw et dévastateur. Impressionnant de puissance, de sauvagerie et de maitrise.
Impressionnant on sait que les Belges d’Amenra le sont toujours en concert. Le set du soir ne dérogera évidemment pas à la règle. Amenra, on le sait, c’est bien plus qu’un simple concert : c’est une œuvre totale, un moment spirituel.
Les passages lent/violent sont sublimes, les vidéos d’une beauté à couper le souffle entre fantastique et rêveries bergmaniennes et comme toujours le chanteur du groupe Colin H Van Eeckhout semble possédé. Un moment unique, suspendu, hors du temps. Splendide.
Dödsrit qui ouvre le bal est ainsi un jeune groupe black ou plutôt un one-man band puisque c’est le projet de Christoffer Oster, ancien guitariste de Totem Skin. Depuis 2017 date de sa formation Dödsrit a sorti quatre albums dont un très bon « Nocturnal Will » cette année. Dans un style black/crust le Suédois donne un show très intéressant entre black à la Darktrone, post hard-core et post-black à la Deafheaven. C’est donc à la fois puissant et émotionnel et on adhère totalement à cette belle proposition musicale.
On enchaine avec les amiénois de Sycomore l’une des rare formation non black à être programmé durant le week-end. Entre sludge et grunge Sycomore offre un set très prenant dans la petite salle de l’auditorium. On avait déjà vu cette formation en concert cette année et on avait été charmé par leur belle prestation. Il en est de même en ce jour. Sycomore est très intéressant tant sur disque que live et n’a clairement pas à rougir face aux meilleures formations sludge américaine.
On enchaine avec les Américains de Lamp Of Murmuur toute jeune formation black puisque le groupe a vu le jour en 2019. Comme pour Dödsrit on a affaire à un one-man band. L’Américain joue un black plus classique que celui de Dödsrit évoquant tant Immortal que Darkthrone. C’est prenant et bien fait et on passe un très agréable moment en sa compagnie.
On manque malheureusement les sets des Nantais de Gravekult (black’n’roll) et des Lorientais de Black Bile (doom-post-metal-cold wave) car la petite salle de l’auditorium est comble.
Inter Arma est on le sait un groupe toujours fou sur scène. Le combo américain met comme à son habitude le feu en live avec une prestation qui doit autant au black metal qu’à Pink Floyd. Un cocktail rare et osé mais qu’Inter Arma réussit parfaitement.
Blackbraid est devenu en peu de temps l’une des sensations de la scène black. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’autochtone d’Amérique œuvrant dans le genre. Le garçon nous offre un set ultra sauvage avec un black old school, raw et dévastateur. Impressionnant de puissance, de sauvagerie et de maitrise.
Impressionnant on sait que les Belges d’Amenra le sont toujours en concert. Le set du soir ne dérogera évidemment pas à la règle. Amenra, on le sait, c’est bien plus qu’un simple concert : c’est une œuvre totale, un moment spirituel.
Les passages lent/violent sont sublimes, les vidéos d’une beauté à couper le souffle entre fantastique et rêveries bergmaniennes et comme toujours le chanteur du groupe Colin H Van Eeckhout semble possédé. Un moment unique, suspendu, hors du temps. Splendide.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 19/10/2024
Date : 19/10/2024
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