Live Report
MONKEY 3 - WITCHORIOUS - Backstage by The Mill - Paris - 2/12/2024
Très belle affiche en ce tout début décembre encore une fois proposée par Garmobonzia avec les Français de Witchorious et les Suisses de Monkey 3.
Witchorious a sorti un très bon premier album en début d’année dans le style doom. Les banlieusards ont sur scène un son très original car ils n’empruntent pas les voies classiques du stoner/doom ni même du doom (sauf peut-être sur leurs titres lents). Le passage d’un chant growlé à un chant clair selon les morceaux apportent beaucoup de relief à leurs morceaux. Les titres speed sont fort intéressants mais on préfère ceux plus lents car ils ont quelque chose d’étrange, de mystérieux et d’impénétrable. En les écoutant on a immanquablement en tête la pochette du premier Black Sabbath avec cette femme sortie de nulle part mi ange mi démon. Il y a quelque chose de quasi fantastique et onirique dans la musique de Witchorious. Le groupe a déjà pas mal tourné et cela s’entend car le set est extrêmement bien rodé. On s’attendait à quelque chose de très bien avant de les voir et Witchorious ne déçoit pas. L’engouement croissant autour de ce combo est amplement mérité.
En plus de vingt ans de carrière les Suisses de Monkey 3 n’ont jamais déçu : tous leurs albums sont excellents et leurs prestations scéniques toujours de haut vol. Boris le guitariste du groupe a toujours admis être un grand fan de Pink Floyd et l’on s’en rend compte dès « Collapse » titre du dernier album qui ouvre le show. Comme celle du Floyd la musique de Monkey 3 invite au voyage, à la rêverie, à la transcendance. On est emporté par la beauté des solos et par la puissance implacable de la section rythmique. Les lausannois jouent pour notre plus grand bonheur « Icarus » considéré par beaucoup comme le meilleur morceau stoner de tous les temps. On a aussi droit à un superbe « Trough the Desert » cet excellent titre de « Beyond the Black sky ». Les morceaux s’étirent pour notre plus grand bonheur sur de longues longues minutes. Sur scène le groupe semble prendre un pied pas possible et montre une énergie et un enthousiasme qui font plaisir à voir.
On termine en beauté avec « Pintao » suivi de « Bimbo » un morceau qui vingt ans après sa sortie n’a pas pris une ride. Un concert de toute beauté de la part de ce qui est peut-être le meilleur groupe instrumental au monde.
Witchorious a sorti un très bon premier album en début d’année dans le style doom. Les banlieusards ont sur scène un son très original car ils n’empruntent pas les voies classiques du stoner/doom ni même du doom (sauf peut-être sur leurs titres lents). Le passage d’un chant growlé à un chant clair selon les morceaux apportent beaucoup de relief à leurs morceaux. Les titres speed sont fort intéressants mais on préfère ceux plus lents car ils ont quelque chose d’étrange, de mystérieux et d’impénétrable. En les écoutant on a immanquablement en tête la pochette du premier Black Sabbath avec cette femme sortie de nulle part mi ange mi démon. Il y a quelque chose de quasi fantastique et onirique dans la musique de Witchorious. Le groupe a déjà pas mal tourné et cela s’entend car le set est extrêmement bien rodé. On s’attendait à quelque chose de très bien avant de les voir et Witchorious ne déçoit pas. L’engouement croissant autour de ce combo est amplement mérité.
En plus de vingt ans de carrière les Suisses de Monkey 3 n’ont jamais déçu : tous leurs albums sont excellents et leurs prestations scéniques toujours de haut vol. Boris le guitariste du groupe a toujours admis être un grand fan de Pink Floyd et l’on s’en rend compte dès « Collapse » titre du dernier album qui ouvre le show. Comme celle du Floyd la musique de Monkey 3 invite au voyage, à la rêverie, à la transcendance. On est emporté par la beauté des solos et par la puissance implacable de la section rythmique. Les lausannois jouent pour notre plus grand bonheur « Icarus » considéré par beaucoup comme le meilleur morceau stoner de tous les temps. On a aussi droit à un superbe « Trough the Desert » cet excellent titre de « Beyond the Black sky ». Les morceaux s’étirent pour notre plus grand bonheur sur de longues longues minutes. Sur scène le groupe semble prendre un pied pas possible et montre une énergie et un enthousiasme qui font plaisir à voir.
On termine en beauté avec « Pintao » suivi de « Bimbo » un morceau qui vingt ans après sa sortie n’a pas pris une ride. Un concert de toute beauté de la part de ce qui est peut-être le meilleur groupe instrumental au monde.
Critique : Pierre Arnaud
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