Chronique
RHAPSODY – SYMPHONY OF ENCHANTED LANDS PART2 : THE DARK SECRET / SPV 2004
Le voilà enfin, l’album tant attendu de l’année 2004. A l’annonce du titre de cet opus, ouvrant une nouvelle saga qui n’est en fait que la suite logique de la saga précédente intitulée « La saga de l’épée d’émeraude », je me suis posé pas mal de questions car « Symphony Of Enchanted Lands Part2 » est un nom difficile à porter. En effet, il faut dire que la Part1 est quand même une masterpiece dans le genre et est même devenue un incontournable tout comme son prédécesseur « Legendary Tales » .
C’est un peu comme les autres groupes de Heavy Metal ou même encore leur créateur Helloween, qui essayent de faire un « Keeper Of The Seven Keys Part3 ». Une tâche bien ardue, qui risque de finir dans le mur pour la majorité. Autant dire que la barre a été placée très très haute. Deux ans pour travailler cet album avec un bon porte monnaie, tous les ingrédients pour faire une bombe. Mais est-ce vraiment le cas ?
Nous allons vite le savoir, mais autant vous dire que la première écoute fut surprenante et les autres magiques. Vous avez déjà l’eau à la bouche ? Je ne vous cacherez pas que pour réaliser cette chronique, cela m’a été difficile car je ne savais pas par quel bout prendre l’album, qui approche les 70min. L’histoire ?
Sept livres magiques dispersés et cachés dans le monde car leur contenu pour amener le chaos sur la Terre. Six de ces sept livres ont été trouvé par un sinistre personnage…. Je vous laisse imaginer et découvrir le reste.
Entre morceaux puissants, calmes, entraînants, notre sensibilité est mise à rude épreuve sur certains titres alors que sur d’autres, c’est notre cou et notre voix qui subissent des déflagrations tellement on est entraîné dans le rythme et l’esprit de la chanson. Autant dire que les messieurs Luca Turilli & Alex Staropoli se sont arrachés. Allez, venez découvrir cet opus.
Le premier morceau n’est autre que la classique intro de chaque album, mais avec pour différence que celle ci est narrée par Sir Christopher Lee, nous plongeant dans l’histoire avec plein de détails, et une ambiance bien lourde et pesante, de superbes chœurs. Nous y voilà, « The Dark Secret » est révélé, et nous sommes prêt à plonger dans cette nouvelle aventure pour éviter que le chaos gagne la Terre.Arrive maintenant « Unholy Warcry » , titre en partie disponible sur le EP car ici, les narrations sont très peu présentes et le morceau est bien plus long (5min53). Arrimage avec la double pédale et les chœurs (même début que sur le EP sur 3min env). Ce n’est que sur la fin où le changement se fait, avec quelques passages plus posés et calmes et un magnifique solo de Luca Turilli : un régal.
« Never Forgotten Heroes » arrive avec un son de cloches suivi d’une mélodie appuyée par la voix de Ranveig . Et là c’est la claque : un Fabio Lione en pleine forme avec une voix des plus belles. Des passages symphoniques énormes, avec échanges de solos guitare et de batterie meurtrière. La patate ! Rien à dire sur le refrain, le couplet… enfin tout. On dirait presque qu’on vole vers le septième ciel. Mais ce titre est loin d’être le meilleur de l’album.
On enchaîne sur « Elgards Green Valley » , avec des passages narratifs et festifs nous rappelant l’excellentissime « Elnors Magic Valley » (tiens comme par hasard) (album Rain Of A Thousand Flames). Un morceau instrumental bien joyeux.
« The Magic Of The Wizards Dream » est une superbe ballade où le refrain nous transporte de par sa beauté et sa magie. Prenez « Lamento Eroico » et imaginez là en puissance cinq et vous avez le résultat. Le refrain est …. Une belle chaire de poule.
Une voix bizarre entame le morceau « Erians Mystical Rhymes » , puis ce sont des chœurs bien prenant qui pointent le bout de leur nez. Le guerre est déclarée et nous sentons qu’un pas est fait dans l’avancée de cette quête. Une rythmique plus speed et puissante où Fabio excelle encore mais aussi où Partice Guers exerce son talent. Du bon Rhapsody comme on l’aime sur ce petit morceau de 10min. Les solos sont énormes, la présence de l’orchestre symphonique tchèque embelli ce morceau, tout comme le solo à la flûte de Manuel Staropoli . Petit passage narratif à la fin du morceau pour nous permettre de bien suivre les événement, on ralenti un peu le rythme pour repartir sur un nouveau morceau « The Last Angels Call » . Titre bien tonique et speed où Alex Holzwarth se régale, tout comme son compère Alex Staropoli . Un morceau pour les Alex ? Une fois de plus le refrain est excellent, les solos aussi.
« Dragonlands river » et sa rivière qui coule, le chant des oiseaux, des personnes qui discutent … la flûte arrive et un morceau chant / piano / flûte montre le bout de temps de nez, avec son couplet très joyeux pour arriver sur le refrain plus puissant car appuyé par des chœurs et les autres instruments (batterie / guitare / basse) mais sur un très court passage.
Le titre suivant vous le connaissez très certainement, car il est disponible sur le EP « Dark Secret » (chroniqué sur ce site). Il n’est plus à présenter du fait de sa longueur (10min) et de la puissance du morceau. Vous l’aurez tous compris il s’agit bien de « Sacred Power Of Raging Winds » .Le titre suivant vous le connaissez aussi car il figure aussi sur le EP, mais en version anglaise. Sur l’album le titre est chanté en italien et est intitulé en italien aussi « Guardiani Del Destino » . Autant dire que l’effet est des plus forts, tout comme sur « Lamento Eroico » (album Power Of The Dragonflame) où Fabio chante dans sa langue natale et peu donc retransmettre toute l’émotion de la chanson. Le morceau le plus intense de l’album.
L’intro de « Shadows Of Death » avec ses trompettes nous fait pensé à la musique du film Conan le Barbare. La chanson attaque à 150 à l’heure et continue sur ce rythme sur les 8min du morceau. Le coup est déjà bien rodé et on peut continuer notre mouvement sans hésitation. Vive le secouage de tête. C’est certainement le meilleur titre de l’album et un hit à jouer en concert. Je n’ai vraiment rien d’autre à dire sur ce morceau si ce n’est : c’est un pure bombe !
On finit cet opus sur « Nightfall On The Grey Mountain » . Un vent souffle, un loup hurle. La musique arrive et on se croirait sur le morceau « Symphony Of Enchated Lands » . Que de bons souvenirs. Un petit clin d’œil qui ravira les fans. Morceau sombre, concluant ce passage de la quête toujours avec ce somptueux mélange de mélodies gracieuses, la voix de Fabio et les orchestrations.
Une belle conclusion pour un superbe album. Ils nous devaient bien ça nos italiens avec ce temps d’attente. Sans oublier la cover qui est tout à fait somptueuse. Une superbe pièce que les fans de Rhapsody achèterons les yeux fermés et que les anti-Rhapsody et ceux qui ne connaissent pas encore devraient acheter car la production est énorme, les chansons magiques. Vivement la tournée pour voire ces morceaux joués ainsi que les ‘anciens’ hits. Cela sera sans oublier l’édition limitée…. Que sera t-elle ?
Et bien voilà à quoi ressemble cette édition limitée : un magnifique digibook avec un livret bien complet, incluant quelques calques. C’est vraiment excellent. Le tout avec en bonus un DVD bien rempli . Vous y trouverez le making of de la vidéo « Unholy Warcry », la version longue du clip vidéo pour lequel il faut dire qu’ils se sont lâchés car la production est énorme : de superbes effets, de superbes images et un son et une image nickels. Il y a aussi de autres versions du clip vidéo, et un « Behind the scene » pour voir la réalisation de l’album. Un reportage de 40 minutes bien sympathiques. Ce que j’en pense ? Le mois de Septembre est a dédié à Rhapsody, et cette édition limitée est à se procurer d’urgence car c’est une pièce majeure pour votre collection ou pour découvrir le groupe.
C’est un peu comme les autres groupes de Heavy Metal ou même encore leur créateur Helloween, qui essayent de faire un « Keeper Of The Seven Keys Part3 ». Une tâche bien ardue, qui risque de finir dans le mur pour la majorité. Autant dire que la barre a été placée très très haute. Deux ans pour travailler cet album avec un bon porte monnaie, tous les ingrédients pour faire une bombe. Mais est-ce vraiment le cas ?
Nous allons vite le savoir, mais autant vous dire que la première écoute fut surprenante et les autres magiques. Vous avez déjà l’eau à la bouche ? Je ne vous cacherez pas que pour réaliser cette chronique, cela m’a été difficile car je ne savais pas par quel bout prendre l’album, qui approche les 70min. L’histoire ?
Sept livres magiques dispersés et cachés dans le monde car leur contenu pour amener le chaos sur la Terre. Six de ces sept livres ont été trouvé par un sinistre personnage…. Je vous laisse imaginer et découvrir le reste.
Entre morceaux puissants, calmes, entraînants, notre sensibilité est mise à rude épreuve sur certains titres alors que sur d’autres, c’est notre cou et notre voix qui subissent des déflagrations tellement on est entraîné dans le rythme et l’esprit de la chanson. Autant dire que les messieurs Luca Turilli & Alex Staropoli se sont arrachés. Allez, venez découvrir cet opus.
Le premier morceau n’est autre que la classique intro de chaque album, mais avec pour différence que celle ci est narrée par Sir Christopher Lee, nous plongeant dans l’histoire avec plein de détails, et une ambiance bien lourde et pesante, de superbes chœurs. Nous y voilà, « The Dark Secret » est révélé, et nous sommes prêt à plonger dans cette nouvelle aventure pour éviter que le chaos gagne la Terre.Arrive maintenant « Unholy Warcry » , titre en partie disponible sur le EP car ici, les narrations sont très peu présentes et le morceau est bien plus long (5min53). Arrimage avec la double pédale et les chœurs (même début que sur le EP sur 3min env). Ce n’est que sur la fin où le changement se fait, avec quelques passages plus posés et calmes et un magnifique solo de Luca Turilli : un régal.
« Never Forgotten Heroes » arrive avec un son de cloches suivi d’une mélodie appuyée par la voix de Ranveig . Et là c’est la claque : un Fabio Lione en pleine forme avec une voix des plus belles. Des passages symphoniques énormes, avec échanges de solos guitare et de batterie meurtrière. La patate ! Rien à dire sur le refrain, le couplet… enfin tout. On dirait presque qu’on vole vers le septième ciel. Mais ce titre est loin d’être le meilleur de l’album.
On enchaîne sur « Elgards Green Valley » , avec des passages narratifs et festifs nous rappelant l’excellentissime « Elnors Magic Valley » (tiens comme par hasard) (album Rain Of A Thousand Flames). Un morceau instrumental bien joyeux.
« The Magic Of The Wizards Dream » est une superbe ballade où le refrain nous transporte de par sa beauté et sa magie. Prenez « Lamento Eroico » et imaginez là en puissance cinq et vous avez le résultat. Le refrain est …. Une belle chaire de poule.
Une voix bizarre entame le morceau « Erians Mystical Rhymes » , puis ce sont des chœurs bien prenant qui pointent le bout de leur nez. Le guerre est déclarée et nous sentons qu’un pas est fait dans l’avancée de cette quête. Une rythmique plus speed et puissante où Fabio excelle encore mais aussi où Partice Guers exerce son talent. Du bon Rhapsody comme on l’aime sur ce petit morceau de 10min. Les solos sont énormes, la présence de l’orchestre symphonique tchèque embelli ce morceau, tout comme le solo à la flûte de Manuel Staropoli . Petit passage narratif à la fin du morceau pour nous permettre de bien suivre les événement, on ralenti un peu le rythme pour repartir sur un nouveau morceau « The Last Angels Call » . Titre bien tonique et speed où Alex Holzwarth se régale, tout comme son compère Alex Staropoli . Un morceau pour les Alex ? Une fois de plus le refrain est excellent, les solos aussi.
« Dragonlands river » et sa rivière qui coule, le chant des oiseaux, des personnes qui discutent … la flûte arrive et un morceau chant / piano / flûte montre le bout de temps de nez, avec son couplet très joyeux pour arriver sur le refrain plus puissant car appuyé par des chœurs et les autres instruments (batterie / guitare / basse) mais sur un très court passage.
Le titre suivant vous le connaissez très certainement, car il est disponible sur le EP « Dark Secret » (chroniqué sur ce site). Il n’est plus à présenter du fait de sa longueur (10min) et de la puissance du morceau. Vous l’aurez tous compris il s’agit bien de « Sacred Power Of Raging Winds » .Le titre suivant vous le connaissez aussi car il figure aussi sur le EP, mais en version anglaise. Sur l’album le titre est chanté en italien et est intitulé en italien aussi « Guardiani Del Destino » . Autant dire que l’effet est des plus forts, tout comme sur « Lamento Eroico » (album Power Of The Dragonflame) où Fabio chante dans sa langue natale et peu donc retransmettre toute l’émotion de la chanson. Le morceau le plus intense de l’album.
L’intro de « Shadows Of Death » avec ses trompettes nous fait pensé à la musique du film Conan le Barbare. La chanson attaque à 150 à l’heure et continue sur ce rythme sur les 8min du morceau. Le coup est déjà bien rodé et on peut continuer notre mouvement sans hésitation. Vive le secouage de tête. C’est certainement le meilleur titre de l’album et un hit à jouer en concert. Je n’ai vraiment rien d’autre à dire sur ce morceau si ce n’est : c’est un pure bombe !
On finit cet opus sur « Nightfall On The Grey Mountain » . Un vent souffle, un loup hurle. La musique arrive et on se croirait sur le morceau « Symphony Of Enchated Lands » . Que de bons souvenirs. Un petit clin d’œil qui ravira les fans. Morceau sombre, concluant ce passage de la quête toujours avec ce somptueux mélange de mélodies gracieuses, la voix de Fabio et les orchestrations.
Une belle conclusion pour un superbe album. Ils nous devaient bien ça nos italiens avec ce temps d’attente. Sans oublier la cover qui est tout à fait somptueuse. Une superbe pièce que les fans de Rhapsody achèterons les yeux fermés et que les anti-Rhapsody et ceux qui ne connaissent pas encore devraient acheter car la production est énorme, les chansons magiques. Vivement la tournée pour voire ces morceaux joués ainsi que les ‘anciens’ hits. Cela sera sans oublier l’édition limitée…. Que sera t-elle ?
Et bien voilà à quoi ressemble cette édition limitée : un magnifique digibook avec un livret bien complet, incluant quelques calques. C’est vraiment excellent. Le tout avec en bonus un DVD bien rempli . Vous y trouverez le making of de la vidéo « Unholy Warcry », la version longue du clip vidéo pour lequel il faut dire qu’ils se sont lâchés car la production est énorme : de superbes effets, de superbes images et un son et une image nickels. Il y a aussi de autres versions du clip vidéo, et un « Behind the scene » pour voir la réalisation de l’album. Un reportage de 40 minutes bien sympathiques. Ce que j’en pense ? Le mois de Septembre est a dédié à Rhapsody, et cette édition limitée est à se procurer d’urgence car c’est une pièce majeure pour votre collection ou pour découvrir le groupe.
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Site Officiel de Rhapsody
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