Chronique

CHURCH OF MISERY - HOUSES OF THE UNHOLY / Rise Above 2009

Il y a des jours où il faut tenter des choses nouvelles, et c’est ce que je vais faire aujourd’hui. Church Of Misery (COM) est un jeune combo d’origine Nippon, qui évolue dans un Stoner presque Doom aux fortes influences 70’s. Aller je pars à leur découverte.

« El padrino » sera notre point de repère. Un long et lourd mid tempo (c’est le style qui veut ça !) qui prend tout son temps pour se mettre en place. D’entrée le premier nom qui me vient à l’esprit est Corrosion of conformity, car musicalement mais surtout vocalement on est très proche de la bande à Peper Keenan ! Une bonne entrée qui, il est vrai semble sortir d’un autre monde. Par contre ce son roots j’adore ! « Shotgun boogie » accélère le rythme, un fait assez rare pour le souligner. Un bon riff qui plonge en pleines années inspirées du grand Tony Iommy (comprendre 1970/1976). Dommage que le son de batterie ultra roots prenne le pas sur tout et donne une impression de brouhaha sonore. Voilà un morceau qui dépote et va te faire headbanger comme un fou furieux !!
Riff lancinant pour « The gray man » et là on replonge bien en plein Black Sabbath ! Il n’y a plus qu’à attendre la voix d’Ozzy, pour y être pleinement. La suite est comme on peut s’y attendre un mid tempo groovy qui te fait voir des éléphants noirs partout. Bien tripant ! On repart pour 8 bonnes minutes de musique lourde comme la mort avec un « Blood suking freak » qui comme la première rappelle très COC. Les fans du style retrouveront tous les ingrédients qui leur font aimer cette musique.
Un peu de rythme avec « Master heartache » et là on pense écouter Down, les hurlements sont proches de ceux de Phil Anselmo et la musique bien plus énergique et possédée y fait référence. « Born to rise hell », continue dans la plus grande tradition avec un rock énergique et une bonne basse bien présente. Peut être le titre le plus entraînant de l’album. Et on finit sur « Badlands » le dernier titre pachydermique qui passe toujours aussi bien. Comme quoi les vieilles traditions ont encore du bon.

Conclusion : et bien voilà un album intéressant qui devrait trouver preneur chez les fans de Stoner de qualité. Une bien bonne découverte pour cette tentative.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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