Chronique

FIREBIRD - GRAND UNION / Rise above 2009

Dans ma continuité de découvertes, je me penche aujourd’hui sur le cas Firebird. Ayant entendu parler depuis quelques années de cette formation, à l’aube de la sortie de son nouvel album, je décide de m’y pencher plus sérieusement. Toujours mené par Bill Steer de Napalm Death et Carcass, voyons voir tout ça !

Face A
Un petit « Blue flame » nous replonge instantanément il y a 35 ans en arrière. Un Blues hard vieillit en fut de chêne qui étonne au premier abord mais qu’est-ce que c’est bon !! Ce trio envoie du lourd et maîtrise son jeu à la perfection. On continue dans le même esprit avec « Jack the lad ». Un autre mid tempo, d’un autre temps, qui même s’il est enthousiasmant décontenance un peu l’auditeur que l’on est, tant on pense écouter un bon vieil album de Free. Un titre très court puis « Lonely road » débute tout doucement pour nous baigner dans une atmosphère que l’on n’a plus connu depuis Woodstock. Dommage que depuis le début les titres n’ont pas de rythmes vraiment soutenus, ce qui englue un peu le tout. Reste une super interprétation, qui scotche sur place.
Un « Fool for you » débarque avec plus de rythme et rappelle les titres de Jimi Hendrix, avec un petit côté Otis Reading en version rock. Encore une fois tout à fait intemporel. « Silent strangers » est exactement dans le même esprit que sa devancière, à en croire deux sœurs jumelles.
Un peu de blues à l’ancienne avec « Release me » qui est un vrai bijou ! On en entend plus des morceaux comme ça !! Ça sent le bon vieux Bad Company, Free, Cream même !! Un pur régal !

Face B
« Wild honey » remet la pêche dans cet album avec un groove monstre. Toujours aucun sentiment de nouveauté, mais rassurez-vous ça passe sans problème ! Place à un titre plus lourd limite Stoner avec « Cold label » bien appuyé par une basse titanesque, puis un « Worried mind » endiablé, un boogie de fou comme le blues sait nous les faire. Un pur moment de jouissance à l’ancienne, avec un harmonica surexcité qui met le feu !!
Après un tel passage « See the light » calme le jeu, pour nous proposer toujours du blues, mais beaucoup plus calme. Encore un super morceau à se mettre dans les esgourdes.
On ne lâche rien avec le pur blues à tout décaper pour ce « Four day creep ». Je constate que cette face B est bien meilleure que la A. et puis ces solos, quel régal, eux aussi bien vintages. On termine cet opus par un « Caledonia » oriental à la croisée des chemins d’un Led Zeppelin et d’un Rainbow. Décidément ce voyage dans le temps aura été un vrai régal ! C’est quand qu’on remet ça !?

Conclusion : un album fort étonnant qui nous refait vivre les années 60 avec brio. Donc comme vous l’aurez compris ce qui aime la bonne vieille musique bien rétro (sans que cela ne soit péjoratif) vous allez adorer. 12 compos fort intéressantes qui vous feront voyager dans le temps : Peace & love my friend !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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