Chronique

INK CITY - HUMAN ROCK SCHOOL / Brennus Music 2009

Un album résolument ROCK, Human Rock School envoie du méchant avec une entrée en matière électrique du groupe Ink City.
Formé en 2005 par la chanteuse Lena Metcha et le bassiste Kult, de son pseudo, le groupe avait sorti un premier EP en 2007.
Human Rock School, leur premier album, permet la mise au jour de ce groupe encore peu connu dans nos contrés. Le groupe d’origine Française a décidé de faire ses compositions en Anglais, dommage pour les non anglophones, mais ce choix permet dans un premier temps de toucher un public plus large…
Le premier titre de l’album, Claws, est magnifiquement orchestré, une musique parfaitement maîtrisé guidé par un chant féminin. Des partoches instrumentales qui n’hésitent pas à envoyer la purée, avec des montées vocales qui laissent présager un avenir pérenne pour tout ce beau monde.
L’album se laisse dévorer ; Un fil conducteur nous guide à travers des compositions toutes plus inspirés les unes que les autres. En alternant des passages calmes, suivis de montés en puissance comme dans Baku, le groupe réussi une alchimie d’une rare intensité. On continue notre écoute, sur purple, intro avec un combo gratte/batterie, puis la basse vient s’ajouter au tout pour faire méchament groover le morceau et lui donner une pêche d’enfer.
Les compositions sont toutes plus variées les unes que les autres. Le groupe adopte un style vraiment énergique sur B-Fi, qui est d’ailleurs l’un de leurs meilleurs morceaux. Ainsi le groupe sait alterner les passages speed et plus calme, comme en témoigne le morceau suivant, Awake in Exile. Surprenant d’efficacité, avec des couplets empreints de calme gonflé d’un refrain plus rentre dedans qui vient assaisonner le tout pour faire prendre la sauce.
Je délivre la mention spéciale au morceau Mad World, qui remporte la palme de la musicalité avec un groove d’enfer et un featuring de Cyril Valoggia qui accompagne Lena Metcha au chant, magnifique !
Le mixage de l’album est propre pour un premier album, avec l’aide de l’expérience de Francis Caste. Une durée honnorable de 41 minutes 29, pour les 10 titres qui composent l’album.

Conclusion : Que voilà une très agréable surprise d’avoir découvert ce groupe jusqu’alors peu connu. Tout laisse penser qu’avec un talent pareil et en poursuivant leurs efforts de compositions ils se construiront une belle carrière. En tout cas c’est tout le mal qu’on leur souhaite à ces Frenchies. Merci à vous pour cette très belle entrée en matière sur le devant de la scène Rock!
 
Critique :
Note : 8/10
Site du groupe : Ink City Myspace
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