Chronique
GEFF - LAND OF THE FREE / Metal heaven 2009
Le sympathique label Metal Heaven, nous présentent un nouveau projet élégant, fait d’anciens membres d’Yngwie Malmsteen, 3 sur 5, qui laisse présager un métal néoclassique, inspiré du maitre. Bon avant d’en dire trop écoutons, d’abord.
Première surprise avec l’arrivée de « Xtacy » puisque GEFF évolue dans une sorte de hard mélodique plutôt rythmé sur lequel le mercenaire Goran Edman brille de mille feux. Musicalement par contre rien d’extraordinaire, un manque plus que flagrant de personnalité, subsiste, et subsistera. Avec la plus groovy « Fruit of life », on donne dans le mid tempo chaud mais malheureusement pas de grand frisson à l’écoute de ceci. Anders Johansson (Hammerfall) et Mats Olausson (Ark) sont plutôt sous employés et font plus de la figuration qu’autre chose.
Pour « Living generation » on poursuit dans du pas grand-chose. Un titre entre deux rythmes où Goran en fait des tonnes mais lasse plus qu’il ne classe. Un titre sans aucun intérêt. Est-ce que « Land of the free » va donner un peu d’intérêt à ce projet ? si c’est pas une énorme apparenté à Brazen Abbot / Rainbow, je répondrais oui, mais Nikolov Kotzev a fait largement mieux ! Cette fois ci Goran nous éblouit par une véritable leçon, où il excelle ! Malgré tout pour l’instant le meilleur morceau de l’album, c’est pour dire !
« Pennywise and pound foolish », continue sur les plates bandes des groupes des 70’s. Entre Deep Purple et Free, ce titre est un essai encore manqué, quel dommage ! Place à la ballade typiquement années 80, « Mr Cain », qui n’apporte rien et laisse un mauvais goût de Journey pas frais et pas inspiré.
On tente un nouvel essai avec « Fool’s paradise » qui franchement est du même acabit que le reste, à savoir fade, sans idée, bref un beau raté supplémentaire. Deuxième réussite avec la rythmée « Crusaders » qui comme sa ‘jumelle’ est fortement inspirée Rainbow / Brazen Abbot, et donc bizarrement passe super bien (le travail colossal de Goran Edman y est pour beaucoup !!).
Un riff insipide pour « Grey goo » qui atteint un niveau de stupidité peu établi. Seul reste un bon refrain là aussi piqué à Journey. A bat les plagias sans idée !! On est sauvé ! Voici le dernier titre « Innerversion » qui là aussi sent le Journey à plein nez, sans arriver au petit orteil du merveilleux groupe de Neal Schon. Dix titres, deux bons, quelle légèreté !
Conclusion : un vrai gâchis que cet album qui ne décolle jamais, et nous bassine des idées moult fois écoutées. Arrêtez ces projets à deux balles, retournez dans vos groupes respectifs et mettez en évidence de vrais groupes intéressants !! À oublier très, très vite !!
Première surprise avec l’arrivée de « Xtacy » puisque GEFF évolue dans une sorte de hard mélodique plutôt rythmé sur lequel le mercenaire Goran Edman brille de mille feux. Musicalement par contre rien d’extraordinaire, un manque plus que flagrant de personnalité, subsiste, et subsistera. Avec la plus groovy « Fruit of life », on donne dans le mid tempo chaud mais malheureusement pas de grand frisson à l’écoute de ceci. Anders Johansson (Hammerfall) et Mats Olausson (Ark) sont plutôt sous employés et font plus de la figuration qu’autre chose.
Pour « Living generation » on poursuit dans du pas grand-chose. Un titre entre deux rythmes où Goran en fait des tonnes mais lasse plus qu’il ne classe. Un titre sans aucun intérêt. Est-ce que « Land of the free » va donner un peu d’intérêt à ce projet ? si c’est pas une énorme apparenté à Brazen Abbot / Rainbow, je répondrais oui, mais Nikolov Kotzev a fait largement mieux ! Cette fois ci Goran nous éblouit par une véritable leçon, où il excelle ! Malgré tout pour l’instant le meilleur morceau de l’album, c’est pour dire !
« Pennywise and pound foolish », continue sur les plates bandes des groupes des 70’s. Entre Deep Purple et Free, ce titre est un essai encore manqué, quel dommage ! Place à la ballade typiquement années 80, « Mr Cain », qui n’apporte rien et laisse un mauvais goût de Journey pas frais et pas inspiré.
On tente un nouvel essai avec « Fool’s paradise » qui franchement est du même acabit que le reste, à savoir fade, sans idée, bref un beau raté supplémentaire. Deuxième réussite avec la rythmée « Crusaders » qui comme sa ‘jumelle’ est fortement inspirée Rainbow / Brazen Abbot, et donc bizarrement passe super bien (le travail colossal de Goran Edman y est pour beaucoup !!).
Un riff insipide pour « Grey goo » qui atteint un niveau de stupidité peu établi. Seul reste un bon refrain là aussi piqué à Journey. A bat les plagias sans idée !! On est sauvé ! Voici le dernier titre « Innerversion » qui là aussi sent le Journey à plein nez, sans arriver au petit orteil du merveilleux groupe de Neal Schon. Dix titres, deux bons, quelle légèreté !
Conclusion : un vrai gâchis que cet album qui ne décolle jamais, et nous bassine des idées moult fois écoutées. Arrêtez ces projets à deux balles, retournez dans vos groupes respectifs et mettez en évidence de vrais groupes intéressants !! À oublier très, très vite !!
Critique : Guillaume
Note : 5/10
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