Chronique

Attendu comme le loup blanc pour son premier album Adagio s’en été bien sorti.Deux ans après sort le deuxième effort de Stephan forte et quel effort une véritable tuerie
UNDERWORLD est en tout point plus fort que son prédécesseur SANCTUS IGNIS .
Le groupe a subis quelques changements au niveau du line up car Richard Anderson, le claviériste, est parti et a été remplacé par Kevin Codfert et c’est là que le changement est flagrant .Les parties de clavier son monumentales ! Son travail est énorme et il a même coécrit un morceau, le subliminal NEXT PROFUNDIS avec une partie classique énorme.
Donc Adagio est passé à la vitesse supérieure plus d’orchestration plus de chœur (enregistré avec l’ensemble vocal de Lyon) plus de travail dans les structures des chansons et surtout une ambiance sombre qui rajoute de l’effet, grandiose !Au niveau des compos donc, des chansons longues (la plus courte fait 5’03) complexes et surtout ultra puissantes grâce notamment à l’apport des orchestrations et des chœurs qui appuis encore plus les riffs lourds et sombres de Stephan(mention spéciale pour l’épique Underworld de 13’25 avec son intro digne des meilleurs musiques de films)C’est une véritable claque que l’on prend tout au long de l’album et l’on comprend mieux pourquoi Stephan a mis autant de temps pour nous accoucher de cet opus.
L’album commence par NEXT PROFUNDIS avec un solo de gratte façon Malmsteen puis une partie clavier classique (façon Chopin). Le reste de la chanson est une merveille comme les suivantes : un savant mélange de Yngwie j Malmsteen et de Symphony X avec en plus une ambiance gothique (non pas Manson) qui est même poussée au point d’avoir deux élans black sur le début de FROM MY SLEEP… TO SOMEONE ELSE et sur la fin de THE MIRROR STAGE grâce notamment à la contribution de RMS Hreidmarr d’ANOREXIA NERVOSA. Il y a de la surprise et se n’est pas PROMISE qui me fera dire le contraire, une sublime ballade piano guitare chantée de voix de maître par un David Readman éblouissant car le chanteur de PINK CREAM 69 est tout bonnement à tomber par terre, sa voix est très bien faite pour ce style complexe et sombre et on est sur que sa place est bien là A aucun moment il dénote vis-à-vis des autres membres du quinquet, là aussi sublime. Ah au fait je n’est pas parlé du maître Mr Stephan Forte qui nous inflige une leçon de guitare en 8 actes jamais trop démonstratif (quand même un peu si non à quoi ça sert de se faire chier pendant des heures à travailler la gratte) toujours mélodieux et surtout efficace que se soit au niveau rythmique qu’au niveau solo
Conclusion : UNDERWORLD est l’album de l’année 2003 qu’il faut acheter écouter et ranger soigneusement aux cotés de SYMPHO et de Malmsteen En attendant de voir tout ce beau monde en concert avec MANIGANCE ET MALEDICTION. >