Chronique

LYNCH MOB - SMOKE AND MIRRORS / Frontiers records 2009

Tout le monde connait maintenant Georges Lynch qui avec Dokken durant les 80's avait eu un sacré succès. Las de ce monde trop glam le guitariste était parti fonder son propre groupe, plus blues, avant une disparition totale. Aujourd'hui notre homme revient pour un nouvel album, qui plus est avec son chanteur de départ. De quoi faire plus que plaisir à ses fans.

On débute sur un « 21st century man » qui montre que nos hommes ont repris là où ils en étaient 19 ans plus tôt avec un hard rock aux consonances blues. Un bon début bien aidé par un refrain énergique. Un pur début vieux blues sudiste pour « Smoke and mirrors » qui sonne d'enfer. Suite à cette intro acoustique (très Badland d'ailleurs) la suite prend place légèrement plus rock ce qui dénature en rien cette petite perle. La partie plus musclée enfonce le clou. Une véritable réussite.
Début ambiance ballade rock avec « Luck man ». Sympa mais peut être arrivé trop tôt, ce titre bien mélodique passe plus que bien mais plombe un peu l'ambiance, de plus elle devient un peu lassante vers la fin. Par contre la groovy « My kind of healer » change de ton. Toujours saupoudré de bonnes touches blues, ce titre envoie les pieds comme il faut.
Gros riff heavy pour « Time Keepers », qui semble sortir d'un autre monde. La basse vrombissante de Marco Mendoza et les couplets planants font de ce titre la surprise de l'album, mais quelle réussite !! A noter un grand solo de Mr Lynch. Un mid tempo groovy qui envoie, et « Revolution hero » débarque ! Ce duo fonctionne à merveille, entre les parties chants de Ogi et les notes de guitares de Georges.
« Let the music be your master » est un message en forme de blues rock chaud. Dommage pour ce qui est du rythme, qui reste trop campé sur du retenu, un peu de morceaux péchus airaient été les bienvenus. Et quand on parle, voilà qu'arrive « The fascist » et son riff pompé au bon vieux Van Halen, oui mais voilà, la suite même si elle est plus rythmée, reste encore un peu trop contenue. Reste un très bon refrain.
« Where do you sleep at night » et sa super intro blues nous offre un très bon titre de hard mélodique chargé de bonnes sensations toutes pleines de feeling. Une autre des très bonnes réussites de cet album. Un bon riff venu d'un autre temps pour « Madly backwards ». Une sorte de vieux rock bien trouvé. Encore une superbe idée que voilà et un super solo.
On change encore de registre avec « We will remains », qui lorgne vers le néoclassique. Ça me rappelle presque 'Marching out' de Malmsteen. Que rajouter de plus, du super bon bien sûr ! Mon titre de l'album ! « Before I close my eyes » est la ballade somme toute classique mais pas tant que ça. Une nouvelle preuve des bonnes idées développées ici. Pour info je suis totalement fan du refrain (un petit air d'Europe) !! Et bien ça faisait une éternité que notre homme n’avait pas été si inspiré.
« Mansions in the sky » est la dernière pièce de ce sacré retour, avec un hard mélodique de haute volée qui montre un visage plus sombre. Tout simplement bravo.

Conclusion : voilà un retour fort concluant qui démontre que finalement quand George Lynch le veut bien, il peut refaire revivre ses fans. Un super album à écouter encore et encore. Pourvu que ça dure ! A écouter sans crainte !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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