Chronique
SHADOWS FALL - RETRIBUTION / Spinefarm Records 2009
Mesdames et messieurs, bien le bonjour. Aujourd’hui, un combo venu tout droit de Springfield, Massachussetts. La vie coulait comme de l’eau. Un matin j’ai pris perpèt en ouvrant la radio….. (ce qui ont trouvé, envoyez votre réponse au 6 16 22 et tapez 1 puis la réponse ou 2 puis rien si vous avez pas trouvé). Bref, soyons sérieux. SHADOWS FALL. Un combo que je ne connaissais pas (à mon grand malheur). Fondé en 1996 après un passage par le death mélodique, ils ont retrouvé les vraies valeurs du vrai métal, la quintessence du métal : le thrash. Après quelques 6 albums studio, voilà le petit dernier RETRIBUTION. Zaou on est parti.
THE PATH TO IMMINENT RUIN. Ah ces thrasheurs, plein de surprises. Intro acoustique. De surcroît très belle de par son contenu et de par la sobriété de celui-ci. Aïe, le larcène. Ca va péter. MY DEMISE. YESAILLE. Son énorme, batterie version Red Bull. Montez le son. Et une voix qui crie mais qui chante. Nous revoilà en plein métal 90’s (certes réactualisé) mais l’esprit est là. Bien sûr des ingrédients actuels complètent le tableau. Des beuglements d’outre tombe pour ponctuer les refrains. Des lignes de chant à la limite de skatecore californien par moments mais avec une vraie voix d’homme. C’est BON ! Ah, pont acoustique, ambiance, puis passage lourd à souhaits. De la vraie musique, de la vraie composition. Des vrais interprètes. Putain comme c’est bon. Des gratteux qui jouent. Des solos utiles. Que de bons ingrédients. Ils nous gratifient même de passages néoclassiques magistraux et surtout joués de la plus belle des manières. J’annonce « les gratteux sont des oufs malades ». Et toujours ce son monstrueux. Ca m’a assaini les oreilles, ce bordel. Avec toutes les merdes qu’on écoute, ca commençait à s’encrasser.
STILL I RISE. Les revoilà partis. Boucherie. Ca tape, ca gratte, ca envoie, ca tricote. Ils sont vraiment costauds et les idées sont vraiment terribles. Et cette voix. Y’a encore des hommes montés sur burnes ! Ca fait plaisir. Des interventions guitaristiques pour enrichir le morceau. On est en plein métal comme on aime.
Alors pour les puristes du roots, WAR ! ! ! ! A l’intro, on sent venir le truc. Bingo. Une grosse latte dans la tronche, Tempo à 200, du brout et une batterie décomplexée qui envoie sans concession. Les grattes ca envoie les doigts, les fûts, ca envoie les pieds. Pas de triolet, on est pas des tapettes. Tout à la double. Franchement, mettez vous tous au thrash. Pour moi ,cette chanson, c’est le tube. C’est droit. Pas de détour. Le chant est énorme. On va droit dans le steak. De la bombe atomique.
KING OF NOTHING. On calme le jeu. Point trop ne faut. Du lourd mid tempo. Des mises en place grossies par un son énorme. Un chant mi mélodique mi gras. On a toute la recette pour un gros morceau bien pesant. Enorme.
THE TASTE OF FEAR. Départ limite indus, on reste sur du mid tempo limite glamour. Un morceau qui bascule à chaque division du temps par la batterie. Un refrain love. On tape plus dans le morceau pour vendre. Mais c’est toujours bien interprété. Et toujours agréable.
EMBRACE ANNIHILATION. Ah, du ternaire, ça manquait. C’est marrant, lourd, ternaire, paf on dirait LAMB OF GOD. Mais avec un chant plus nuancé, des rythmiques moins alambiquées. Et surtout des passages acoustiques et des interventions diverses et variées de tout le monde. Un bon gros morceau accessible à tous.
PICTURE PERFECT. La sempiternelle et incontournable ballade qui part totalement en live. Sont forts pour ça, nos métalleux. Un hit à la croisée du thrash et du néométal.
Ah, un titre sympa. A PUBLIC EXECUTION. Une intro qui fait monter la pression petit à petit. AIE AIE AIE. Ben voilà. PAF ! Les concessions et les refrains glamour, c’est une époque révolue. On renvoie les watts et on fait du gros thrash tout droit sans pudeur. Le malade à baguettes qui claque des grosses constantes dès qu’il en a la place. Souci de nervosité ? va savoir, toi. En tout cas, ca dépote. (captez bien les petits énervements des gratteux pour suivre les breaks de batterie, eux aussi, z’ont des spasmes des doigts). Un passage instrumental grandiose et puissant vient raviver ce morceau déjà bien rempli de choses riches. De la très bonne musique.
DEAD AND GONE. On croit encore à la ballade mais non. Ca repart en live. Avec des mises en place version patator. Un thrash lourd, puissant. Qui me fait peut être un peu trop penser au morceau précédent. Mais peu importe. C’est bon.
En conclusion. Niveau critique. La, comme ça, à chaud, j’ai pas. Sauf pour ceux qui n’aiment pas le style. Aussi, je finirai en parlant d’une rythmique surpuissante. Basse batterie énormissime. Deux gratteux dans la pure lignée des OVERKILL, et autres KREATOR (pour l’esprit, pas forcément dans les riffs). Un chant qui visite tous les paysages de sa téciture. Du hurlement à la voix glam. Ensuite, les compositions sont efficaces. Tout pour le thrash et la puissance du morceau. Rien d’autre ne compte. Du putain de thrash qui m’a vraiment fait du bien. Pour les vrais, WAR ! ! ! ! ! A réécouter en boucle. La substantifique moelle du métal. Merci beaucoup, les gars pour ce moment. Je savais plus que ca existait encore et ca fait du bien. BRAVO
THE PATH TO IMMINENT RUIN. Ah ces thrasheurs, plein de surprises. Intro acoustique. De surcroît très belle de par son contenu et de par la sobriété de celui-ci. Aïe, le larcène. Ca va péter. MY DEMISE. YESAILLE. Son énorme, batterie version Red Bull. Montez le son. Et une voix qui crie mais qui chante. Nous revoilà en plein métal 90’s (certes réactualisé) mais l’esprit est là. Bien sûr des ingrédients actuels complètent le tableau. Des beuglements d’outre tombe pour ponctuer les refrains. Des lignes de chant à la limite de skatecore californien par moments mais avec une vraie voix d’homme. C’est BON ! Ah, pont acoustique, ambiance, puis passage lourd à souhaits. De la vraie musique, de la vraie composition. Des vrais interprètes. Putain comme c’est bon. Des gratteux qui jouent. Des solos utiles. Que de bons ingrédients. Ils nous gratifient même de passages néoclassiques magistraux et surtout joués de la plus belle des manières. J’annonce « les gratteux sont des oufs malades ». Et toujours ce son monstrueux. Ca m’a assaini les oreilles, ce bordel. Avec toutes les merdes qu’on écoute, ca commençait à s’encrasser.
STILL I RISE. Les revoilà partis. Boucherie. Ca tape, ca gratte, ca envoie, ca tricote. Ils sont vraiment costauds et les idées sont vraiment terribles. Et cette voix. Y’a encore des hommes montés sur burnes ! Ca fait plaisir. Des interventions guitaristiques pour enrichir le morceau. On est en plein métal comme on aime.
Alors pour les puristes du roots, WAR ! ! ! ! A l’intro, on sent venir le truc. Bingo. Une grosse latte dans la tronche, Tempo à 200, du brout et une batterie décomplexée qui envoie sans concession. Les grattes ca envoie les doigts, les fûts, ca envoie les pieds. Pas de triolet, on est pas des tapettes. Tout à la double. Franchement, mettez vous tous au thrash. Pour moi ,cette chanson, c’est le tube. C’est droit. Pas de détour. Le chant est énorme. On va droit dans le steak. De la bombe atomique.
KING OF NOTHING. On calme le jeu. Point trop ne faut. Du lourd mid tempo. Des mises en place grossies par un son énorme. Un chant mi mélodique mi gras. On a toute la recette pour un gros morceau bien pesant. Enorme.
THE TASTE OF FEAR. Départ limite indus, on reste sur du mid tempo limite glamour. Un morceau qui bascule à chaque division du temps par la batterie. Un refrain love. On tape plus dans le morceau pour vendre. Mais c’est toujours bien interprété. Et toujours agréable.
EMBRACE ANNIHILATION. Ah, du ternaire, ça manquait. C’est marrant, lourd, ternaire, paf on dirait LAMB OF GOD. Mais avec un chant plus nuancé, des rythmiques moins alambiquées. Et surtout des passages acoustiques et des interventions diverses et variées de tout le monde. Un bon gros morceau accessible à tous.
PICTURE PERFECT. La sempiternelle et incontournable ballade qui part totalement en live. Sont forts pour ça, nos métalleux. Un hit à la croisée du thrash et du néométal.
Ah, un titre sympa. A PUBLIC EXECUTION. Une intro qui fait monter la pression petit à petit. AIE AIE AIE. Ben voilà. PAF ! Les concessions et les refrains glamour, c’est une époque révolue. On renvoie les watts et on fait du gros thrash tout droit sans pudeur. Le malade à baguettes qui claque des grosses constantes dès qu’il en a la place. Souci de nervosité ? va savoir, toi. En tout cas, ca dépote. (captez bien les petits énervements des gratteux pour suivre les breaks de batterie, eux aussi, z’ont des spasmes des doigts). Un passage instrumental grandiose et puissant vient raviver ce morceau déjà bien rempli de choses riches. De la très bonne musique.
DEAD AND GONE. On croit encore à la ballade mais non. Ca repart en live. Avec des mises en place version patator. Un thrash lourd, puissant. Qui me fait peut être un peu trop penser au morceau précédent. Mais peu importe. C’est bon.
En conclusion. Niveau critique. La, comme ça, à chaud, j’ai pas. Sauf pour ceux qui n’aiment pas le style. Aussi, je finirai en parlant d’une rythmique surpuissante. Basse batterie énormissime. Deux gratteux dans la pure lignée des OVERKILL, et autres KREATOR (pour l’esprit, pas forcément dans les riffs). Un chant qui visite tous les paysages de sa téciture. Du hurlement à la voix glam. Ensuite, les compositions sont efficaces. Tout pour le thrash et la puissance du morceau. Rien d’autre ne compte. Du putain de thrash qui m’a vraiment fait du bien. Pour les vrais, WAR ! ! ! ! ! A réécouter en boucle. La substantifique moelle du métal. Merci beaucoup, les gars pour ce moment. Je savais plus que ca existait encore et ca fait du bien. BRAVO
Critique : Burno
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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