Chronique

Douze ans que cette formation de Sacred Steel évolue dans le monde du metal. Le groupe revient en cet automne, brandissant un drapeau imprimé de leur logo, et clamant haut et fort : Nous voilà.

Et là, c’est la catastrophe. Au lancement de l’album, c’est un son de batterie qui déferle dans les enceintes, mais quel son horrible surtout. Ca claque, on dirait que ça a été enregistré dans un garage. Ma peur ? Me dire que ça va être comme ça tout au long de l’album. Mes craintes ont été confirmées : le son de la batterie est horrible. Je n’arrive pas à comprendre comment le groupe à pu faire un album avec un tel son à la batterie.
Pour ce qui est de la guitare, le son reste correct, voire même bien au dessus de tout le reste des autres, ce qui est un bon point. Mais jusque là j’ai été gentil. Je n’aime pas dire des choses comme ça, mais dans ce cas là c’est justifié : le chant est horrible. Les montées sont fausses, on dirait un canard. Seuls les chœurs sont justes et sonnent bien. Ou éventuellement quand il y a un peu d’effet sur la voix. En plus, le chant est trop mis en avant, ce qui n’arrange pas les choses.

Pour ce qui est du côté musical, car il faut en parler quand même. C’est mieux. Le groupe nous offre des compos de speed power metal germanique. Ca balance bien, la hargne est là (bientôt ils l’auront contre moi) ; dommage que le reste ne suive pas. Par contre pour le son général, il reste étouffé et peu vivant.

Un album qu’il faut rapidement oublier. Une bataille de perdue, la guerre non… Enfin, ça dépendra du prochain opus, s’il y en a un. Essayez d’écouter l’album en entier en une seule fois ; j’ai essayé plusieurs fois. Je n’ai pas réussi.