Chronique

DREAM THEATER - LIVE AT BUDOKAN / ATLANTIC RECORDS 2004

Les américains de Dream Theater refont parler d’eux à l’occasion de la sortie de leur nouveau live, le 4eme en 15 ans.
Retraçant la triomphale tournée du ‘train of through’ cet album a été enregistré dans la mythique salle de Budokan à Tokyo. Retranscrit en 3 CDs, ce live nous gratifie d’une set list toute nouvelle très axée sur le petit dernier dont seulement 2 chansons ne sont pas présentes et sur les derniers temps du combo.
C’est comme ça que l’on trouve qu’un titre des 2 premiers opus et aucun de ‘awake’. Aller, on se lance pour environ 3 heures de prog, « as i am » ouvre les hostilités suivit de près par ‘this dying soul’ : le son est très bon, bien puissant, seul regret la voix de James Labrie est en retrait mais bon c’est un détail car une nouvelle fois il n’y a rien à reprocher. La musique est parfaite, une voix extraordinaire, tout est une nouvelle fois très bien fait.
« Beyond this life » prend place avec une partie instrumentale improvisée comme seuls ils savent en faire et « hollow years » est interprété dans une nouvelle version inédite.Les 2 morceaux suivants sont extraits de la longue suite de « six degrees of inner turbulence » (« war inside my head » et « the test that stumped them all »).
Maintenant place au 2eme cd qui débute par la merveilleuse « endless sacrifice » qui prend une belle ampleur sur scène suivie par un medley instrumental comportant " the dance of eternity ", " metropolis part 1 ", " the darkness of winters ", " ytsejam" "universal mind ", " paradigm shift ", " hell’s kitchen ", puis viennent 2 chansons de falling into infinity « trial of tears » et « new millenium ». Ensuite Jordan Rudess nous fait son petit solo et nous finissons sur « only a matter of time » très bien interprété par Mr Labrie.
3eme et dernier cd . Celui-ci part sur « goodnight kiss » et « solitary shell » de six degrees puis l’instrumental « stream of consciousness » ébloui le public : quelle belle pièce.
Cette fois ci l’émotion prend d’assaut la salle grâce à « disappear » sublime la voix de James Labrie est sublime : une interprétation magique.
Juste le temps de s’en remettre qu’arrive l’incontournable « pull me under » dévastatrice juste avant de finir sur la magnifique perle qu’est « in the name of god ».
Conclusion un très bon live qui ravira les fans du théâtre des rêves. Une nouvelle fois dream theater prouve qu’il est l’un des plus grands groupe de live et les dieux du prog.
A noter la sortie du live en double DVD
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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