Chronique

Après un premier album correct, mais qui possédais un chant sous mixé, voilà que Neverland vient proposer le deuxième acte de son opéra metal. La première chose qui marque vient de la pochette, fini le côté gnan gnan et rêveur de la première et place à une pochette plus agressive avec ce grand reptile prêt à nous dévorer…

Pas de surprise sur le premier morceau « The voice inside », qui se voit agrémenté d’une introduction narrée qui s’emballe sur un rythme surprenant, faisant penser à l’entrée des clowns dans le cirque. Les clowns ne viennent pas, mais une musique progressive se met en place avec un chant masculin toujours un peu étouffé d’ailleurs. Ce qui est dommage car le timbre est plutôt pas mal.

Tout au long de cet opus les morceaux s’enchaînent facilement, avec une telle unicité que l’on a presque l’impression qu’il n’y a qu’un seul est même titre. Ce qui parfois apporte quelques longueurs à la musique.

Niveau musical, ce deuxième acte est bien plus orienté vers une musique sombre (ce qui colle à l’esprit de la pochette), progressive et dynamique. Un peu comme Adagio sur son dernier opus Archangels In Black. Mais il y a toujours le même défaut sur cette rondelle : le son. Tout est étouffé et on a l’impression que les prises ont été mauvaises. Autant pour ce qui est des guitares et du clavier tout ressort bien et clairement, alors que pour le reste c’est plus difficile. La batterie claque trop et on en dirait presque un boite à rythme tellement la qualité sonore est pauvre.

Pour ce qui est du chant, il est étouffé est ne rend pas assez. Ce qui est dommage car le potentiel est là, mais les moyens au niveau de la production ne sont pas au rendez-vous.

Conclusion : un album qui a de bons titres, de bonnes idées mais qui a une production bien en dessous de ce qu’il lui faudrait pour percer un peu plus dans ce registre musical déjà bien rempli. Ce deuxième essai tape une nouvelle fois sur les poteaux et ne marque pas la transformation. Dommage