Chronique

ASIA - OMEGA / Frontiers Records 2010

Après un Phoenix plus que sympathique le mythique combo de rock mélodique ASIA revient à la charge avec cet OMEGA qui pour la première fois est produit par une personne extérieure au groupe : Mike Paxman (Uriah Heep, Status Quo).

L’album débute par « Finger on the trigger » et de manière assez rock tout en gardant la touche mélodique propre à ce groupe originaire des années 80. Un refrain direct et propre qui met en place l’album, dans la droite lignée de son prédécesseur Phoenix. Les choses se calment un peu avec « Through my veins » qui se voit être un superbe mid-tempo bien langoureux faisant penser à Toto par moments que ce soit au niveau du chant comme au niveau le la rythmique. « Holy war » ne change pas vraiment la donne et débute avec une bonne ligne de clavier appuyée par une guitare. Une ambiance légère et joyeuse se met en place et donne à ce titre une bonne dynamique.

Lancement beaucoup plus calme pour « Ever yours ». Rien que le titre nous met la puce à l’oreille, il s’agit d’une ballade ; bien jolie mais sans grande surprise et originalité. Retour dans un univers bien calibré de rock mélodique avec « Listen children » avec quelques chœurs pour appuyer les couplets. Montée en puissance pour « End of the world » qui même si elle reste dans la norme, se démarque de par son côté un peu plus poussé et porteur avec une variation au niveau des ambiances musicales. Pour ce qui est du chant, on tourne un peu en rond par contre. « Light the way » se voit un peu plus moderne au niveau des sons synthé du début et se voit aussi être plus rock et ‘agressive’ que le reste. Un très bon point pour ce titre qui sera certainement le point fort de l’album.

« Emily », qui se voit être le bonus track que la première édition du digipack (Ndlr : pourquoi, il va y en avoir plusieurs ?). Une pseudo ballade sans grande originalité. On se croirait à l’église avec ce son d’orgue pour « I’m still the same ». Fausse route. Le titre débarque sur une ambiance joviale qui pourrait presque être inspirée par moment par les Beach Boys. Aller, on part à la plage. « There was a time » est une nouvelle ballade, mais qui cette fois ci se voit ben plus prenante et accrocheuse que les autres du fait de sa rythmique plus originale. Montée en puissance pour « I believe ». Et oui il faut bien ça pour avoir la Foix. Pour conclure cet album, nous avons droit à un petit message « Don’t wanna lose you now ». Ca n’arrivera pas si vous arrêtez ces mid tempo répétitifs et lassants…

Conclusion : un album correct mais moins surprenant que le Phoenix. Certes il est bon mais il tourne parfois en rond et cela devient un peu lassant à force.
 
Critique : Lionel
Note : 6.5/10
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