Chronique

VINCE NEIL - TATOO AND TEQUILLA / Frontiers records 2010

Le légendaire et sulfureux chanteur des Motley Crues, débarque en solitaire pour la troisième fois, avec un opus où titres originaux et reprises se succèdent. Allons faire un tour dans l'univers de Mr Neil.

Quoi de mieux qu'un petit « Tatoo and tequilla » (deux grandes passions de notre bougre) pour débuter les hostilités !? Un titre moderne et heavy qui balance très bien ! La voix de canard de notre héros est toujours aussi caractéristique et fait effet d'entrée ! On se lance dans le lot des reprises avec le « He's a wore » des Cheap Trick. Un titre bien rock qui sied à merveille à notre rock star. Que dire que ça balance sévère et que notre homme se gave comme un gamin !
Petite surprise avec l'arrivée de « Ac/dc » des anglais Sweet. Mais finalement à l'écoute de cette reprise ont sent que tout colle à merveille. C'est le feu à la maison ! Petite pépite pas des plus connue mais des plus jouissive, l'énorme « Nobody's fault » d'Aerosmith atomisée par un Vince et son groupe en très, mais alors très grande forme !!
Deuxième titre original avec un « Another bad day » (chose qui lui est très souvent arrivé) sur fond de ballade folk. Un peu trop gentil pour être à mon avis totalement convainquant mais bon ça passe bien quand même. Aller on se remet à la reprise avec le « No feeling » des Sex Pistols, admirés par Motley Crue. Un bon moment punk qui te fait headbanger comme un petit fou !
Un petit « Long cool woman » des Hollies pour remettre le bon esprit Ricain dans cet album. Que c'est bon tout ça ! On change totalement de registre avec le monstrueux « Another piece of meat » des frères Schenker ! Il est étonnant d'entendre une reprise de Scorpions par Vince Neil mais quel résultat !! Tout bonnement excellent !
On calme le jeu pour un « Who will stop the rain » de John Fogerty qui nous plonge en plein folk country. Attention aux cow-boys ! Par contre là c'est une autre histoire, avec un « Viva Las Vegas » du King (Elvis Presley pour ceux qui n'auraient pas suivit !!) en version speed rock dantesque !!! Ça c'est couillu.
Après tout voilà un super « The bitch is back » du très grand Sir Elton John. Là encore la version proposée est énormissime ! Que du bonheur. On termine avec un bonus et le « Beer drinkers and hell raisers » des ZZ Top, en duo avec Jeff Blando (Slaughter), pour un résultat décapant.

Conclusion : un album qui n'a rien d'extraordinaire mais Vince y met tellement de cœur que ça en devient jouissif. Tout simplement fun. À écouter cet été sur la route des vacances !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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