Chronique

Voici le troisième album des Américains que j'attendais grandement après un Come What (ever) may extraordinaire. Une grosse pression pour Corey Taylor et sa bande qui remettent le couvert entre deux pauses des masqués de Des Moines.

On débute sur une intro au piano très soft et surtout déstabilisante. « Audio Secrecy » nous plonge dans une ambiance sombre avant que « Mission Statement » ne reprenne là où nos lascars nous avaient laissé. Un très bon titre d'ouverture où l'on retrouve notre Corey d'entrée en voix entre grognements et passages mélodiques. Avec cette première chanson on est rassuré, le groupe a toujours la niaque !!
« Digital (did you tell) » poursuit sur un chemin plus mélodique mais pas dénué de rythme. Du pur métal efficace pour la scène !! On peut noter le très bon travail réalisé par James Root et son acolyte Josh Rand aux niveaux des guitares avec de bons solos inspirés. Début calme pour « Say you'll haunt me » qui se transforme en un métal Us bien commercial. Voilà de quoi ravir les ondes Fm du monde entier.
Après ce moment entre deux, l'acoustique de « Dying » vient à nos oreilles pour la première ballade, fort concluante. Corey devient de plus en plus fort dans ces moments là. A noter un passage bien rock pour le solo. « Let's be honest » poursuit avec bon entrain. Un titre encore une fois bien mélodique qui permet de varier les plaisirs.
On accélère le rythme pour un « Unfinished » bien dynamité qui met le feu et avec un tel refrain devrait fédérer beaucoup de monde !! Deuxième ballade bien plus triste avec la sublime et prenante « Hesitate » qui renoue avec les succès des 80's : je suis comblé.
Après un moment aussi triste nos amis nous redonnent du baume au cœur avec « Nylon 6/6 » bien plus méchante et rentre dedans !! Hum que c'est bon !! On n'oublie pas un refrain plus cool et voilà encore une très belle réussite.
Place à « Miracles » et son intro qui me rappelle Skid row. Une troisième ballade mélancolique aux faux airs de Soudgarden, qui encore une fois est très bien faite, différente de ses consœurs et fort agréable à écouter. « Pieces » débute doucement avant de laisser place à un mid tempo limite sudiste qui fait du bien par là où il passe.
Avec « The bitter end » on change de registre pour retrouver le métal sauvage qui plait tant ! Ah ça sur scène ça va faire mal !! Un pur must ! Place à la dernière ballade avec l'intimiste « Imperfect », qui va vous donnez de sacrés frissons. Tout simplement grandiose. Pour terminer « Threadbare » une sorte de mid tempo puissant, limite ballade qui passe fort bien avec beaucoup de conviction !!

Conclusion : Stone Sour ne réédite pas son exploit mais nous propose un album qui tient méchamment bien la route. Plus commercial et truffé de très bonnes ballades, Corey Taylor et ses amis grandissent et deviennent de plus en plus forts.