Chronique

KINGDOM COME - RENDERED WATERS / Spv 2011

C’est en 1988 que le groupe voit le jour. Cette nouvelle galette est la quatorzième du combo américain. Pour être honnête, c’est la première fois que j’entends parler de cette formation, malgré leur discographie assez conséquente, le dernier album datant de 2006.

Pour débuter ce Rendered Waters, le quatuor nous propose « Can’t Deny ». Un titre de hard fm standard et structuré pour la radio ; mid tempo, grosse nappe de clavier et une voix posée, sans oublier le léger solo guitare faisant penser à du Richie Sambora. « The wind » devient un poil plus énervé sur l’intro mais se calme rapidement pour nous plonger à nouveau dans un univers mou, en dehors de la guitare au son un peu saturé. Pour « Blue trees », l’intro se fait un plus dynamique, mélangeant batterie et guitare ; en gardant cette ligne directrice tout au long de la chanson ce qui réveille un peu et donne un peu plus d’intérêt.
« Should I » continue sur cette voix, et nous plonge dans un domaine proche des Scorpions dans les années 80. Un reproche : le son de la batterie qui est assez faible au niveau des caisses. « I’ve been trying » revient dans le mid-tempo formaté, proche de la ballade mais loin d’être de bonne envergure.
« Pushing hard » quand à lui fait bien plaisir. Ici le hard fm reprend ses lettres de noblesses et nous procure enfin quelques sensations. Certes ce n’est pas au top mais cela reste quand même bon, avec un petit bonus au niveau du chant pour lequel on a droit à quelques montées. La suite se calme rapidement avec « Seventeen », et le son de la caisse claire est horrible par contre. Un titre à zapper rapidement.
« Is it fair enough » est un titre qui évolue une nouvelle fois dans un registre quasi pop rock banal et pompeux. On à droit à des mélodies ici et là, mais rien de transcendant. « Living out of touch » relève le niveau en revenant dans une musique variée et attrayante, alternant passages posés et passages racés avec une guitare bien vivante. C’était trop beau pour que ça continue comme ça, aussi on retombe dans une ambiance calme avec « Dont remember » qui n’est autre qu’une semi-ballade sans grand intérêt. L’album se termine avec « Break down the wall », et une ambiance racée et prenante. Il aura fallu tout un album pour en arriver là !

Conclusion : un album complètement aseptisé, et mou à l’exception de 2 ou 3 titres. On passera sur le son de la batterie bien trop faible. Un coup d'épée dans l'eau.
 
Critique : Lionel
Note : 5/10
Site du groupe : Site de Kingdom Come
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