Chronique

SARAH JEZEBEL DEVA - THE CORRUPTION OF MERCY / Listenable Records 2011

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Sarah Jezebel Deva est une chanteuse notamment connue pour avoir participé à la quasi majorité des albums de Cradle of Filth. Elle nous livre ici son deuxième album solo, allez hop c’est parti !

« No Paragon of Virtue » démarre sur un passage symphonique très bon et là un bon riff avec un blast de batterie fabuleux, ça s’annonce bien ! ou pas…la voix, agréable à l’oreille se révèle trop peu puissante pour coller à un morceau pareil. Les lignes de chant ne sont pas mélodieuses, elles sont lentes, voir ennuyeuses. Sans parler du mixage, on entend la voix, la batterie et c’est marre, parfois y’a le guitariste qui fait « coucou !! si si je suis là ». Pourtant il y a de l’idée, les symphonies et les cœurs sont très bons mais le reste les gâche.
« The World won’t hold your hands » démarre sur un riff de guitare très bon et le morceau continu comme le précédent avec cœurs et symphonie mais la ligne de chant casse le morceau. C’est mou, mais c’est mou, surtout le refrain.
Les deux morceaux suivant c’est la même salade…la ligne de chant étant trop basique et pas mélodieuse, on a du mal à accrocher sur un morceau (oui je me répète).
Ah ?! « Zombie » ? Serait-ce la reprise des Cramberries ? Et oui ! Peut-être un bon morceau ? Même pas…c’est raté. Toujours la voix qui bloque. A la limite le blast de batterie sur le refrain est sympa mais c’est tout. « Pretty with effects » apporte une touche d’originalité et de douceur avec une ballade piano voix où la voix aurait dû prendre des congés, tant le piano y est magnifique et envoutant. La piste instrumentale « What lies before you » est énorme ! On dirait une musique de film, grosse orchestration, les cœurs sont beaux, pour le moment le meilleur morceau de l’album, et il a fallu que ça dure seulement 1 minute 36.
« Sirens » débute avec un riff à la Amon Amarth sympathique, et puis voilà. Pour la suite se référer à ce que j’ai dis plus haut. Mais ça peut être pire, comme « « The eyes that lie » où la moitié de la chanson consiste en un duo chant…et blast beat !!! Horrible.
L’album se termine sur « Corruption of mercy », toujours aussi insipide.

En résumé ben les orchestrations, les cœurs sont très très bons, on ne peut pas le nier. La voix en elle-même est agréable, et ça chante juste. Pour le reste c’est désastreux : lignes de chants sans mélodies, ni énergie, c’est lent, très lent…donc chiant. Et le mixage est trop mal équilibré : la guitare et parfois la voix sont en retrait du coup ça baisse encore la qualité des morceaux. Echec cuisant sur cet essai malgré un très gros potentiel.
 
Critique : SBM
Note : 5/10
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