Chronique

BLACK STONE CHERRY - BETWEEN THE DEVIL & THE DEEP BLUE SEE / Roadrunner 2011

Voici enfin le retour de nos petits génies de BSC, qui après avoir sortit un somptueux 2eme album nous auront fait attendre 3 longues années avant de présenter son successeur. Alors doit-on attendre encore longtemps avant d'y plonger à l'intérieur ?

D'entrée on est pris à la gorge par le riff gras de « White trash millionaire », un super titre d'ouverture qui balance bien et rappelle le premier effort du groupe. Une bonne nouvelle, poursuivit par la plus lourde et ambiancée « Killing floor ». Le groupe semble vouloir prendre une route plus directe avec des titres courts et efficaces, à l'instar d'un Nickelback. N'empêche que ça fonctionne surtout grâce à des refrains calibrés.
Avec « In my blood » on a à faire à un morceau plus mélodique limite ballade rock, qui apaise l'auditeur bien remué par les deux bombes précédentes. Un moment plus commercial mais pas dénué d'intérêt. Le rythme reprend de plus belle sur un énergique « Such a shame » taillé pour les ondes Fm qui voudraient s'aventurer dans le hard rock !
Nouvelle légèreté avec la semi ballade « Won't let go ». Un single commercial en puissance qui là aussi sent l'appel des radios à plein nez. Avec « Blame it on the boom boom » BSC nous fait le coup du titre taillé pour le live, sorte d'hymne à reprendre en chœur lors des concerts. Un peu trop convenu mais fera son effet à coup sur !
« Like i roll » est le parfait exemple de là où nos Ricain veulent nous mener. Un titre mélodique comme le grand Bon Jovi sait les pondre, parfait pour les radios et prendre la route le long des cotes de Californie, cheveux aux vents. Une bonne réussite agréable à écouter. Un petit mid tempo lancinant avec « Can't you see » qui manque de conviction. Pas des plus accrocheur, tout comme un lourd « Let me see you shake » qui plombe l'album. Voilà le célèbre ventre mou que je n'avais plus trop entrevu ces derniers temps.
Heureusement que débarque « Stay » qui débute sur une petite guitare acoustique avant de nous offrir une énième semi ballade rock qui malgré tout fonctionne à merveille. Nos jeunots ont trouvé leur nouvelle idylle. Gros riff en béton armé pour « Change » qui nous redonne enfin de vrai BSC comme je l'aime. Du vrai hard décapant qui envoie des pieds !! Ouf !!
Un peu d'ambiance folklorique pour « All i'm dreamin' of » qui apporte un peu de changement bien venu. Une très jolie ballade que voici, pour un plaisir intense et sincère. Place à « Staring at the mirror » un mid tempo plutôt musclé avec quelques éléments sudiste sympa et un refrain dans ta gueule !! Nouvelle ballade acoustique typiquement Américaine pour un « Fade away » agréable au possible. Rien de bien nouveau là dedans mais bon...
On termine sur un « Die for you » au riff épais qui fait plaisir ! Une bien bonne manière de terminer un album pas toujours convainquant

Conclusion : BSC nous offre un album bien plus calibré que son prédécesseur, une excursion vers des contrées commerciales qui donne droit à un bon album à qui il manque le brin de génies qui les caractérisé. Reste de très bon titre efficace.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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