Chronique
TOUCHSTONE - THE CITY SLEEPS / SPV 2011
Je ne sais pas pour vous mais en ce moment le heavy metal, j'ai l'impression que l'on en sert à toutes les sauces. Et selon toute vraisemblance, vous êtes nombreux à vous ruer dessus. Pour parfaire votre soif de curiosité, j’ai aujourd’hui entre les mains, le dernier né de TOUCHSTONE, The City Sleeps. Si vous voulez mon avis, c’est un album qui fait écho à sa dénomination.. Après un certain nombre d’écoute, on s’endort sur nos lauriers, croyez moi.
TOUCHSTONE est crée en 2003, par Rob Cottingham (claviér & chant) et Adam Hodgson (guitare), rejoints bien plus tard (en 2006) par Paul Moorghen, Kim Seviour et le batteur, Henry Rogers. La fine équipe étant au complet, le combo travaille avec ardeur et leurs efforts seront récompensés. Ils obtiennent le prix du meilleur groupe de Classique Rock en 2008 et jouent au côté d’IT BITES (célèbre groupe de progressif). Leur second opus, Wintercoast rencontre un grand succès. Il est opportun de préciser que la partie narrative fut interprétée par l’acteur Jérémy Irons, avis aux connaisseurs. Quelques apparitions dans différents festivals, l’élaboration d’un live, souvenir de tournée salué par la critique… Et ils nous reviennent en force pour nous présenter leur troisième effort, The City Sleeps qui nous réserve de bonnes surprises et aussi de moins bonnes.
La qualité essentielle avant de se lancer sur cet opus est l'ouverture d'esprit, il vous en faudra pour pouvoir pleinement apprécier les multiples ambiances qui s'en dégagent. Corridors pointe le bout de son nez et s’élance sur un air orientale. Force et exotisme, dans lequel les riffs s’acoquinent au son envoutant de la jeune vocaliste.
Le très correct When Shadows Fall confère à TOUCHSTONE son écriture et cette teneur progressive qui lui est propre. Des variations structurelles qui valorisent l’écoute. Les claviers viennent appuyer avec simplicité l’ensemble et donne une beauté doublée d’une dynamique notable. Le titre éponyme fait montre d’un épanchement structurel diversifié où la partie narrative nous est contée par Anna-Marie Wayne (actrice et fille du compositeur, Jeff Wayne).
A noter, de beaux breaks sur These Walls, soli et aérations acoustiques assez prenantes. Sleeping Giants est le genre de morceau que j’affectionne particulièrement. Plus qu’une ballade, Rob Cottingham et Kim Seviour donne du relief et insuffle une grande émotion. Si vous voulez mon avis, un titre parfait pour apprendre à faire des bébés.
Tout amateur de progressif sera ravi tant le groupe se plait à développer des structures complexes, disséminant de nombreux gimmicks. Utiliser à l’excès comme c'est le cas avec TOUCHSTONE, ces nombreuses fioritures ont cette fâcheuse tendance à alourdir l’album. Horizons en témoigne avec ce côté justement trop pompeux.
CONCLUSIONMalgré ces atouts, l’album pêche par quelques longueurs. Et finalement ce qu’il en ressort après un certain temps, c’est cette impression que ça ressemble à tout ce qu'on a déjà pu entendre.
TOUCHSTONE est crée en 2003, par Rob Cottingham (claviér & chant) et Adam Hodgson (guitare), rejoints bien plus tard (en 2006) par Paul Moorghen, Kim Seviour et le batteur, Henry Rogers. La fine équipe étant au complet, le combo travaille avec ardeur et leurs efforts seront récompensés. Ils obtiennent le prix du meilleur groupe de Classique Rock en 2008 et jouent au côté d’IT BITES (célèbre groupe de progressif). Leur second opus, Wintercoast rencontre un grand succès. Il est opportun de préciser que la partie narrative fut interprétée par l’acteur Jérémy Irons, avis aux connaisseurs. Quelques apparitions dans différents festivals, l’élaboration d’un live, souvenir de tournée salué par la critique… Et ils nous reviennent en force pour nous présenter leur troisième effort, The City Sleeps qui nous réserve de bonnes surprises et aussi de moins bonnes.
La qualité essentielle avant de se lancer sur cet opus est l'ouverture d'esprit, il vous en faudra pour pouvoir pleinement apprécier les multiples ambiances qui s'en dégagent. Corridors pointe le bout de son nez et s’élance sur un air orientale. Force et exotisme, dans lequel les riffs s’acoquinent au son envoutant de la jeune vocaliste.
Le très correct When Shadows Fall confère à TOUCHSTONE son écriture et cette teneur progressive qui lui est propre. Des variations structurelles qui valorisent l’écoute. Les claviers viennent appuyer avec simplicité l’ensemble et donne une beauté doublée d’une dynamique notable. Le titre éponyme fait montre d’un épanchement structurel diversifié où la partie narrative nous est contée par Anna-Marie Wayne (actrice et fille du compositeur, Jeff Wayne).
A noter, de beaux breaks sur These Walls, soli et aérations acoustiques assez prenantes. Sleeping Giants est le genre de morceau que j’affectionne particulièrement. Plus qu’une ballade, Rob Cottingham et Kim Seviour donne du relief et insuffle une grande émotion. Si vous voulez mon avis, un titre parfait pour apprendre à faire des bébés.
Tout amateur de progressif sera ravi tant le groupe se plait à développer des structures complexes, disséminant de nombreux gimmicks. Utiliser à l’excès comme c'est le cas avec TOUCHSTONE, ces nombreuses fioritures ont cette fâcheuse tendance à alourdir l’album. Horizons en témoigne avec ce côté justement trop pompeux.
CONCLUSIONMalgré ces atouts, l’album pêche par quelques longueurs. Et finalement ce qu’il en ressort après un certain temps, c’est cette impression que ça ressemble à tout ce qu'on a déjà pu entendre.
Critique : Alisia
Note : 4/10
Site du groupe : Site Officiel
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