Chronique

TYKETTO - DIG IN DEEP / Frontiers Records 2012

Après une longue période d’attente, et des apparitions lors de festivals ces trois dernières années, le groupe a décidé de produire un nouvel album vu le retour des fans lors de lors concerts. Il aura fallu pas moins de deux ans pour finaliser cet album, les musiciens vivant aux quatre coins du globe et ayant un agenda chargé.

L’album démarre sur les chapeaux de roue avec « Faithless ». Un gros riff, une accalmie et Danny Vaugh (From The Inside) vient poser sa voix puissante et délicate à la fois. Au moment du refrain c’est la baffe, du grand rock mélodique. Autant dire que Brook se fait bien plaisir niveau guitare. Début semi acoustique pour « Love to Love » pour un titre entraînant et bien joyeux, et remplit de douceur. Un titre qui passe à merveille. On continue dans l’électro acoustique avec « Here’s hoping it hurts ». Un nouveau mid tempo de toute prenant et nous menant dans un univers musical léger et des plus agréables. On ressent le plaisir que le groupe à eu à écrire le morceau.
Une petite ballade ça vous dit ? « Battle lines » est de toute beauté et nous replonge dans la magie des années 80 avec ces grands hymnes marquants. On s’imagine danser avec sa partenaire et apprécier le moment présent. Du régal. Changement de registre, retour au rock avec « The fight left in me ». Gros riff, et c’est partit pour un titre de rock mélodique mené par la voix de Dany ; voix qui est toujours aussi saisissante soit-il dit en passant. Retour dans la délicatesse, dans un titre groovy au feeling impressionnant. « Evaporate » est un de ces titres qui te fait bouger ton corps sans que tu ne saches pourquoi.

Toujours dans la joie et la bonne humeur, « Monday » se pointe, nous prouvant que les débuts de semaines ne sont pas forcément mauvais mais peuvent être bien agréables. Un titre rock martelé ça vous tente ? Voilà « Dig in Deep » avec son intro marquée par la batterie et un Dany agressif. Une nouvelle fois quel groove. Ca prend vraiment aux tripes, et le refrain est vraiment taillé pour la scène et pour rester encrer dans la tête. On comprend pourquoi ce titre sert à représenter l’album. On continue dans cette lignée hargneuse avec « Sound off » qui prend des influences entre Toto et Queen et qui offre un rendu détonnant. Un peu d’accalmie avec « Let this one slide ». Toujours ce Brook omni présent et ravageur à la guitare, accompagnant ce titre léger et mélodique qui se glisse avec aisance dans notre système auditif. Pour terminer le disque, quoi de mieux que « This how we say goodbye » : une ballade acoustique de toute beauté voire merveilleuse.

Conclusion : pour un troisième album, quel album ! Du vrai bonheur du début à la fin. A écouter encore et encore.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site du Label Frontiers
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