Chronique

KILLSWITCH ENGAGE - DISARM THE DESCENT / Roadrunner Records 2013

Quatre ans il aura fallu attendre pour avoir ce nouvel et sixième opus des américains de Killswitch Engage. Pourquoi tout ce temps ? Pour raisons de planning. Entre tournées, festivals, composition, et un peu de repos, le groupe n’a pas chômé. Mais ce qu’il faut noter entre ce « Disarm the Descent » et « Killswitch Engage », c’est le changement de chanteur. Exit Howard Jones, welcome Jesse Leach (ndlr : chanteur sur les deux premiers albums du groupe).

Autant dire que le groupe, comme à son habitude, ne fait pas dans la dentelle. Dès le premier titre « The Hell in Me », ça bourrine : blastbeats, grunts, voix claire et riffs tranchants. Un départ quasi foudroyant. La suite ? Disons que « Beyond the Flames » continue d’enfoncer le clou de par sa vigueur et sa nervosité alternées avec des passages plus posés et plus mélodiques, voire par courts moment plus délicats. Pour « New Awakening », c’est comme si la musique te rentrer dedans et remplie d’une énergie malsaine qui te ne donne qu’une seule et unique envie : headbanguer, et si tu es jeune et boutonneux, tu iras pogoter ou slammer.
Tempo un peu plus lent sur « In Due Time ». Je dis bien un peu, car ça pulse bien et donne la banane au moment du refrain, boosté par la voix claire de Jesse. Riff tranchant, blasts, grosse caisse maltraitée, voilà « A Tribute to the Fallen » qui là encore alterne les tempos selon le e tychant pris par Jesse. Si vous aimez, les duels basse / guitare vs batterie ; ce morceau est pour vous. En effet « Turning point » offre un beau duel boosté par le chant.

« All we have » est là pour te montrer que le groupe peut faire encore plus virulent que ce qu’ils nous ont déjà fait. Respect à Justin Foley (batterie) pour son jeu ! Le rythme ralentit d’un poil et avec « You don’t bleed for me » on retrouve les passages posés et mélodiques, donnant une dimension plus light et souple à leur musique. Repos terminé, on repart sur un du blast avec « The Call ». Prévoyez les minerves car là encore, ça dépote sévère. « No end in sight » débute dans une ambiance lente et ténébreuse, avec un chant lead grunt et des chœurs en voix claire. Intéressant. Le tout se lance ensuite dans un titre racé, mais loin d’être le meilleur de l’album.
« Always »… batterie guerrière, riff guitare électrisant, puis Jesse arrive pour lancer ce mid-tempo ténébreux et mélodique à la fois. Le final de cette rondelle se fera avec « Time will not remain ». Un nouveau morceau mélangeant tous les bons ingrédients du groupe pour un morceau plein d’adrénaline et rageur.

Conclusion : un sixième album bien mené, un Jesse de retour et en forme, pour un tout puissant voire sur vitaminé, avec quand même quelques petites longueurs sur une paire de titres. Pas parfait, mais bien bon !
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Killswith Engage
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