Chronique

Il y a de ça une paire de mois, les suédois de The Resistance sortaient leur premier EP « Rise from treason », qui il fait le dire avait été fort décevant de par son manque d’originalité. C’est donc avec attention que je me plonge dans la découverte de ce premier album tout simplement nommé « Scars » et doté d’une douzaine de pistes.

Evoluant dans un metal extrême, c’est sans surprise que l’album débute de manière puissante, vous explosant même à la face. Pas de douceur ni de délicatesse, ni même de réelle imagination il faudra dire. Les morceaux s’enchaînent les uns après les autres et nous délivrent une prestation qui nous nous laisse sur notre faim. Pour chaque morceau, et ce quel que soit sa longueur, nous auront droit aux même choses, même structures : on prend deux accords, et on mais ça en mode ‘repeat’ tout long du morceau. Bien évidement le groupe a quand même fait en sorte de ne pas utilisé les mêmes partoches sur tous les titres.
Les deux éléments qui arrivent à se différencier de cet ensemble musical aseptisé et au final qui comprend plein de longueurs malgré ses titres ultra courts, sont : le chant (Marco Aro) qui bien évidemment varie avec les paroles, même si niveau tonalités cela reste très linéaire et peu attrayant.
Le plus viendra du côté de la batterie où Chris Barkensjö nous offre un jeu bien plus développé que les deux guitaristes, et apparemment sans bassiste…
Autre point de cet album : le son. Trop clinquant et voire trop clair pour ce genre musical. Un côté plus roots aurait été certainement mieux approprié.

Tracklisting :
'Clearing The Slate'
'Your Demise'
'To The Death'
'Expand To Expire'
'Imperfected'
'I Bend - You Break'
'The Serpent King'
'Eye For An Eye'
'My Madness'
'Warmonger'
'Scars'
'(I Will) Die Alone'

Conclusion: autant dire que cet album ne nous marquera pas et ne nous laissera pas de cicatrices. La difficulté est d’arriver au bout en une seule fois… Moderne et brouillon à la fois.