Chronique

Comme prévu voici la deuxième partie de l'ambitieux concept des hommes de Des Moines, qui se veut plus sombre et heavy suivant les dires de son concepteur. Et si on vérifié ça ?

On débute par un étonnant « Red city » tout calme, qui pose une ambiance mélancolique et lugubre. La suite du titre et bien plus heavy et n'arrange pas nos sombres sensations. Ça commence déjà fort. « Black John » retrouve l'esprit plus habituel du groupe. Ici tout les éléments sont réunis pour un bien bon morceau.
On retrouve déjà du plus calme avec « Sadist » qui même si elle arrive trop tôt passe bien. Une fois de plus l'immense talent de Corey Taylor explose lors de ses moments là. Début calme à nouveau pour « Peckinpah » qui est du heavy mélodique percutant. Un titre tout en contraste qui sort du lot !
On change de registre avec l'entrainante « Stalemate » qui démontre tout les forces de Stone Sour. Un titre exquis qui va faire grand bruit sur scène !! On poursuit sur notre lancée avec « Gravesend ». un mid tempo sur lequel la basse de Rachel Bolan fait des merveilles. Un titre puissant et sombre qui fait froid dans le dos !! Malgré toutes ces qualités il manque un petit quelque chose à cet opus pour faire jeu égal avec sa première partie.
« 82' » est plus conventionnel mais aussi retrouve ce qu'on aime chez nos Ricains. Un titre simple mais qui a tout pour plaire ! On reprend un peu de métal adouci avec « The uncanny valley ». une bonne surprise qui fait du bien à cette suite.
« Blue smoke » nous replonge dans un océan de mélancolie, avec cet nouvelle ballade, de courte durée qui nous lance sur l'enjoué « Do me a favor » qui est du pur bonheur !! A noter le joli clin d'oeil à la fin du morceau que je vous laisse découvrir.
Et pour ne pas changer le groupe ralenti le rythme sur la très réussie « The conflagration », sorte de pseudo ballade bien mise en valeur par Mr Taylor. On termine notre petite histoire avec un énergique et entrainant « House of the gold & bones » qui remet le groupe à l'honneur !!

Conclusion : Cette deuxième partie est bien plus complexe que la première et donc moins évidente et efficace. Reste de beaux morceaux et surtout une qualité globale bien au dessus du lot.