Chronique
SALTATIO MORTIS - DER SCHWARZE EINMALEINS / Napalm Records 2013
Euh… comment décrire SALTATIO MORTIS… Ben en fait c’est l’histoire de gars qui faisaient de la musique médiévale traditionnelle sur des marchés ou manifestations de ce genre. Puis un jour : Pan ! Et si on faisait du rock médiéval !? Ensuite c’est classique : on vire, on recrute, on vire, tu reviens dans le groupe etc… Et voilà ! Après un premier album sur l’écurie Napalm, voici que sort le deuxième essai : « Der Schwarze Einmaleins ».
Effectivement ça commence folk gentillet avec « Frueher was allers besser ». Puis riff très rock, simple mais qui arrive à point nommé, et le chant, très clair, très juste passe nickel. Je dois dire que le chant clair en allemand je n’avais pas entendu depuis Rammstein. Mais ça passe bien, la richesse des instruments médiévaux joue beaucoup dans le groupe et ils les harmonisent parfaitement.
Rien de folk, très puissant, lourd, « Wachstum ueber alles » sera du heavy rock plus énervé, la cornemuse n’entrant en jeu qu’au refrain, plus léger, qui apporte une bonne transition ! Le passage de l’un à l’autre déstabilise mais est intéressant.
« Krieg kennt keine sieger » sera hyper mélodieuse, avec en intro des sonorités rappelant l’Egypte. Alternance avec passages plus énervé, grosse mise en avant de la cornemuse, refrain entrainant, ça passe bien. On entre dans un rock plus festif le temps de « Der Kuss », qui donne envie de jumper et faire la fête. La recette est toujours bien respecté et marche nickel. J’ai un peu de mal avec le chant en allemand, mais on s’y fait. Justement le groupe passe à l’anglais le temps de « My Bonnie Mary » plus mid tempo, plus commun, tout comme « Satans Fall » qui possédait une belle intro piano mais ne transcende pas plus que ça.
On revient à quelque chose de plus punchy, plus speed, beaucoup plus entrainant avec « Idol » qui pulse bien, possède un refrain très sympa, ça file la pêche ! Et même chose pour « IX » qui sera juste un peu plus énervée et heavy. Pour « Gagenballade » le titre parle de lui-même. Guitare acoustique accompagné de la cornemuse par moment, la chanson est assez belle et très mélodieuse, mais encore une fois, l’allemand n’est pas la meilleure langue pour ça…
On continue dans le plus lourd avec « Abrakadabra » et son riff très appuyé secondé par une bonne mélodie de cornemuse. Le break multi instrument est énorme, l’agencement est très bien fait. Intro quasi trash, « Nur eim Traum » se calme un peu parce là suite, jusqu’à un break de guitare sèche. Le riff principal est assez incisif, la chanson martèle pas mal.
On termine la galette avec « Randnotiz » qui sera mené par un beau piano, un duo chant masculin/chant féminin prenant, et les instruments classiques viennent enrichir le tout. Très belle façon de terminer un album.
Bon faut avouer que la découverte est sympa. Les compos sont assez bien foutues, mais souvent on sent qu’on tourne en rond. 13 chansons ça pèse un peu. Et les deux-trois chansons mid-tempo cassent un peu l’ambiance. Mais certains moments sont très agréables, surtout si on aime ce type d’instrument. Un album à mettre si vous faites l’apéro entre amis !
Effectivement ça commence folk gentillet avec « Frueher was allers besser ». Puis riff très rock, simple mais qui arrive à point nommé, et le chant, très clair, très juste passe nickel. Je dois dire que le chant clair en allemand je n’avais pas entendu depuis Rammstein. Mais ça passe bien, la richesse des instruments médiévaux joue beaucoup dans le groupe et ils les harmonisent parfaitement.
Rien de folk, très puissant, lourd, « Wachstum ueber alles » sera du heavy rock plus énervé, la cornemuse n’entrant en jeu qu’au refrain, plus léger, qui apporte une bonne transition ! Le passage de l’un à l’autre déstabilise mais est intéressant.
« Krieg kennt keine sieger » sera hyper mélodieuse, avec en intro des sonorités rappelant l’Egypte. Alternance avec passages plus énervé, grosse mise en avant de la cornemuse, refrain entrainant, ça passe bien. On entre dans un rock plus festif le temps de « Der Kuss », qui donne envie de jumper et faire la fête. La recette est toujours bien respecté et marche nickel. J’ai un peu de mal avec le chant en allemand, mais on s’y fait. Justement le groupe passe à l’anglais le temps de « My Bonnie Mary » plus mid tempo, plus commun, tout comme « Satans Fall » qui possédait une belle intro piano mais ne transcende pas plus que ça.
On revient à quelque chose de plus punchy, plus speed, beaucoup plus entrainant avec « Idol » qui pulse bien, possède un refrain très sympa, ça file la pêche ! Et même chose pour « IX » qui sera juste un peu plus énervée et heavy. Pour « Gagenballade » le titre parle de lui-même. Guitare acoustique accompagné de la cornemuse par moment, la chanson est assez belle et très mélodieuse, mais encore une fois, l’allemand n’est pas la meilleure langue pour ça…
On continue dans le plus lourd avec « Abrakadabra » et son riff très appuyé secondé par une bonne mélodie de cornemuse. Le break multi instrument est énorme, l’agencement est très bien fait. Intro quasi trash, « Nur eim Traum » se calme un peu parce là suite, jusqu’à un break de guitare sèche. Le riff principal est assez incisif, la chanson martèle pas mal.
On termine la galette avec « Randnotiz » qui sera mené par un beau piano, un duo chant masculin/chant féminin prenant, et les instruments classiques viennent enrichir le tout. Très belle façon de terminer un album.
Bon faut avouer que la découverte est sympa. Les compos sont assez bien foutues, mais souvent on sent qu’on tourne en rond. 13 chansons ça pèse un peu. Et les deux-trois chansons mid-tempo cassent un peu l’ambiance. Mais certains moments sont très agréables, surtout si on aime ce type d’instrument. Un album à mettre si vous faites l’apéro entre amis !
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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