Chronique
VOLBEAT - OUTLAW GENTLEMEN & SHADY LADIES / Universal 2013
Les danois, fondateurs du Elvis Metal, sont de retour avec leur cinquième album nommé « Outlaw gentlement & Shady Ladies ». Un album assez attendu, faisant suite au très bon « Guitar Gangsters & Cadillac Blood » et au bon « Beyond Hell / Above Heaven ».
L’album débute dans une ambiance far west hispanisé sur « Let’s shake some dust ». Suprenant en connaissant l’ambiance musicale du groupe en général. L’ambiance prend de l’intensité au fur et à mesure que cette intro avance dans ses 1.30min. S’en suit le premier morceau : « Pearl Hart », qui immédiatement met les choses en place. Michael Poulsen est toujours en grande forme niveau chant, et niveau musical le Elvis Metal est toujours bien prenant et saisissant. Un morceau qui laissera, même s’il n’est pas dynamité niveau tempo, un bon feeling et une sensation de légèreté et de puissance avec ce son rock ‘n roll direct et puissant, et qui au passage avec son pont restera encré dans votre tête. Changement de donne pour « The nameless one ». Ici l’agressif reprend ses droits avec une guitare tranchante, et une batterie bien frappée et retentissante ; le tout toujours dans ce rythme posé et surprenant, qui lors de la ou des premières écoutes risques de vous dérouter. S’en suit « Dead but rising », avec son intro lourde, ténébreuse et vibrante. On retrouve le Volbeat des précédents albums avec ce rythme entraînant, ces guitares metal rockabilly, propulsées par la voix de Michael qui est vraiment unique et marquante. « Cape of our hero » débarque avec un peu plus de légèreté niveau son. Un morceau plus joyeux que les précédents mais là encore toujours aussi portant et plaisant. Le refrain, dynamité par une guitare acoustique et ces harmonies en font ne laisseront pas de marbre. Après cette dose de fraîcheur, revenons dans le brut, avec au passage le retour d’un invité déjà entendu sur l’album précédent… Il s’agit de King Diamond ! Une voix reconnaissable à des milles, sur quand sur ce « Room 24 » ténébreux il monte en voix de tête pour nous offrir un de ses cris qui a fait sa marque. Le tout pour un morceau monstrueux qui pour être honnête, ne laissera personne indifférent et vous donnera envie de le réécouter, histoire de déguster cette rafale musicale et vocale endiablée. Après une telle déferlante, dur de s’en remettre. Mais les danois ont la parade. Un morceau de pur Elvis Metal, avec une intro posé et relaxante avant le break et le catapultage dans ce « The hangman’s body count » qui là encore fera mouche et vous saisira sans problème.
A croire que les faux pas n’existent pas dans un album de Volbeat. Ce « My body » est tout simplement monstrueux. Batterie retentissante et légère, qui soudainement se voit être appuyée par la guitare de Rob Caggiano et nous envoie dans ce mid tempo que l’on pourrait qualifier de « Happy Elvis Metal ». Au tour de mon morceau préféré de l’album : « Lola Montez ». Un titre puissant, prenant, endiablé, léger, le tout dans une ambiance qui ne donne qu’une envie : sauter, chanter, danser. Certes ça dénote du reste, mais quelle bombe ce morceau. Du bonheur en barre, où Rob fait encore des merveilles à la guitare. Après ce moment de fraîcheur, retour au ‘traditionnel’ Volbeat : metal endiablé et racé. « Black Bart » reprend les rennes et nous replonge dans un up tempo où la encore le headbanging a bel et bien sa place. Un titre qui au final fera du mal à notre nuque, surtout lors des prestations live ! Après cette bombe musicale, autour d’une autre bombe de se faire entendre. Mais cette fois-ci il s’agit de Sarah Blackwood, qui vient poser sa superbe voix sur ce « Lonesome Rider », morceau très western elvis metal, et qui avec son côté léger et ce duo magnifiquement choisit vous transportera dans un univers musical prenant dont on n’aurait vraiment pas envie de partir. Une autre perle de cet album. Pour ce qui est de « The Sinner is you », retour au metal rockabilly traditionnel. Guitares vibrantes, batterie frappée et c’est partit pour un titre envoûtant, posé et qui une nouvelle fois passera dans votre système auditif sans difficulté aucune. La ‘power ballade’ de l’album pourrait on dire. On continue d’ailleurs d’évoluer dans cette ambiance far west avec « Doc Holliday », qui avec son intro posée et son décollage soudain nous re-transportera dans cet univers rock puissant que Volbeat nous propose depuis le début : du gros rockabilly metal. Pour terminer cette rondelle, on reprend l’ambiance de l’intro. « Our loved ones » se voit débarquer avec une guitare acoustique et un harmonica, le tout servant de conclusion de part sa tonalité et son tempo ; ce qui au final met un point final des plus appréciables à cet album.
Conclusion : un album qui à la première écoute va dérouter un peu l’auditeur mais qui après plusieurs écoutes va venir s’encrer dans la tête, et qui au passage permettra aux morceaux de prendre toutes leurs dimensions. Un très bon essai, qui fera parti du TOP 10 de cette année 2013.
L’album débute dans une ambiance far west hispanisé sur « Let’s shake some dust ». Suprenant en connaissant l’ambiance musicale du groupe en général. L’ambiance prend de l’intensité au fur et à mesure que cette intro avance dans ses 1.30min. S’en suit le premier morceau : « Pearl Hart », qui immédiatement met les choses en place. Michael Poulsen est toujours en grande forme niveau chant, et niveau musical le Elvis Metal est toujours bien prenant et saisissant. Un morceau qui laissera, même s’il n’est pas dynamité niveau tempo, un bon feeling et une sensation de légèreté et de puissance avec ce son rock ‘n roll direct et puissant, et qui au passage avec son pont restera encré dans votre tête. Changement de donne pour « The nameless one ». Ici l’agressif reprend ses droits avec une guitare tranchante, et une batterie bien frappée et retentissante ; le tout toujours dans ce rythme posé et surprenant, qui lors de la ou des premières écoutes risques de vous dérouter. S’en suit « Dead but rising », avec son intro lourde, ténébreuse et vibrante. On retrouve le Volbeat des précédents albums avec ce rythme entraînant, ces guitares metal rockabilly, propulsées par la voix de Michael qui est vraiment unique et marquante. « Cape of our hero » débarque avec un peu plus de légèreté niveau son. Un morceau plus joyeux que les précédents mais là encore toujours aussi portant et plaisant. Le refrain, dynamité par une guitare acoustique et ces harmonies en font ne laisseront pas de marbre. Après cette dose de fraîcheur, revenons dans le brut, avec au passage le retour d’un invité déjà entendu sur l’album précédent… Il s’agit de King Diamond ! Une voix reconnaissable à des milles, sur quand sur ce « Room 24 » ténébreux il monte en voix de tête pour nous offrir un de ses cris qui a fait sa marque. Le tout pour un morceau monstrueux qui pour être honnête, ne laissera personne indifférent et vous donnera envie de le réécouter, histoire de déguster cette rafale musicale et vocale endiablée. Après une telle déferlante, dur de s’en remettre. Mais les danois ont la parade. Un morceau de pur Elvis Metal, avec une intro posé et relaxante avant le break et le catapultage dans ce « The hangman’s body count » qui là encore fera mouche et vous saisira sans problème.
A croire que les faux pas n’existent pas dans un album de Volbeat. Ce « My body » est tout simplement monstrueux. Batterie retentissante et légère, qui soudainement se voit être appuyée par la guitare de Rob Caggiano et nous envoie dans ce mid tempo que l’on pourrait qualifier de « Happy Elvis Metal ». Au tour de mon morceau préféré de l’album : « Lola Montez ». Un titre puissant, prenant, endiablé, léger, le tout dans une ambiance qui ne donne qu’une envie : sauter, chanter, danser. Certes ça dénote du reste, mais quelle bombe ce morceau. Du bonheur en barre, où Rob fait encore des merveilles à la guitare. Après ce moment de fraîcheur, retour au ‘traditionnel’ Volbeat : metal endiablé et racé. « Black Bart » reprend les rennes et nous replonge dans un up tempo où la encore le headbanging a bel et bien sa place. Un titre qui au final fera du mal à notre nuque, surtout lors des prestations live ! Après cette bombe musicale, autour d’une autre bombe de se faire entendre. Mais cette fois-ci il s’agit de Sarah Blackwood, qui vient poser sa superbe voix sur ce « Lonesome Rider », morceau très western elvis metal, et qui avec son côté léger et ce duo magnifiquement choisit vous transportera dans un univers musical prenant dont on n’aurait vraiment pas envie de partir. Une autre perle de cet album. Pour ce qui est de « The Sinner is you », retour au metal rockabilly traditionnel. Guitares vibrantes, batterie frappée et c’est partit pour un titre envoûtant, posé et qui une nouvelle fois passera dans votre système auditif sans difficulté aucune. La ‘power ballade’ de l’album pourrait on dire. On continue d’ailleurs d’évoluer dans cette ambiance far west avec « Doc Holliday », qui avec son intro posée et son décollage soudain nous re-transportera dans cet univers rock puissant que Volbeat nous propose depuis le début : du gros rockabilly metal. Pour terminer cette rondelle, on reprend l’ambiance de l’intro. « Our loved ones » se voit débarquer avec une guitare acoustique et un harmonica, le tout servant de conclusion de part sa tonalité et son tempo ; ce qui au final met un point final des plus appréciables à cet album.
Conclusion : un album qui à la première écoute va dérouter un peu l’auditeur mais qui après plusieurs écoutes va venir s’encrer dans la tête, et qui au passage permettra aux morceaux de prendre toutes leurs dimensions. Un très bon essai, qui fera parti du TOP 10 de cette année 2013.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site de Volbeat
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