Chronique

XANDRIA - SACRIFUCUM / Napalm Records 2014

Il serait un peu exagéré de dire que XANDRIA renait de ses cendres, mais en y réfléchissant bien, un changement de chanteuse ça peut changer un groupe. Dianne van Giersbergen remplace Manuela Kraller qui avait fait un très bon travail sur « Nerverworld’s End » et l’expression faire référence bien sûr à cette somptueuse pochette qui donne une première bonne image à ce « Sacrificum ».

Le groupe décide de commencer avec le titre éponyme et long de dix minutes ! Après une poignante intro symphonique digne d’un film, les chœurs déboulent avec un riff très véloce. Dianne évolue dans un registre très lyrique, opéra. Le morceau et long et assez complexe, les changements sont bien orchestrés, on a un solo sympa et une bonne énergie tout au long du morceau. Mais pas facile à enquiller en début d’album.
Intro pompeuse et puissante pour « Nightfall » où on fait du plus direct ! Le couplet est assez simple, l’intérêt réside dans le refrain qui envoi du lourd !! Les lignes de chant sont tout de même assez entrainantes.
« Dreamkeeper » rappellera à beaucoup d’entre vous « Nemo » d’un certain groupe nommé Nightwish. Pas mauvais en soit, mais rien de bien transcendant. Même chose pour « Stardust » qui après une intro plus punchy continue de façon assez basique, disons qu’il n’y a rien de nouveau pour le genre. La voix de Dianne est toujours aussi envoutante, rien à dire de ce côté-là.
« The Undiscovered Land » sera moitié ballade moitié rock symphonique. Mélange d’influences assez intéressante, mais toujours cette sensation de… « C’est bateau »
« Betrayer » envoi du plus lourd, riff plus incisif, batterie plus soutenue, on a de bons passages comme le refrain ou certaines vocalises du refrain qui nous en mettent plein la vue.
Les morceaux s’enchainent avec « Until The End », « Come with Me » qui sans être mauvais ne cassent pas trois pates à un canard non plus. « Little Red Relish » et son refrain remonte un peu le niveau, il a un petit truc plaisant dans la ligne de chant, c’est entrainant et puissant !
« Our Neverworld » est une très belle power ballade, simple mais efficace, les orchestrations sont poignantes, ça passe bien. Je passe rapidement sur « Temple Of Hate » qui est assez moyen, je suis pas fan. Les riffs sont bateau de chez bateau, rien d’exceptionnel. On termine pépère avec une ballade « Sweet Atonement » qui est mignonne avec un joli piano, mais toujours la même critique.

Bon vous l’avez senti en lisant (ou pas), j’ai peu à dire et me répète, et c’est exactement à l’image de cet album. C’est pas mauvais, c’est entre moyen et bon. Certains passages de l’orchestre sont poignant, la voix de Dianne est impressionnante, très belle et chaleureuse, les guitares sont niveau débutant, rien de technique, que de la double croche donc on s’ennuie. Ça passe bien en fond et c’est plaisant mais pour la recherche et l’originalité faudra repasser.
 
Critique : SBM
Note : 6/10
Site du groupe : Site officiel
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