Chronique

Les anglais de STEAK ont récemment signé chez Napalm Records, ce qui, en toute logique leur permet de sortir… Leur premier album ! Ce dernier se nomme « Slab City ». Allez c’est parti ! On essaye !

C’est à l’aide de quelques sonorités électro angoissantes que le groupe lance « Coma ». Un riff lointain, crade, avec, volontairement je suppose, un mixage dégueu. Le chant sera également mixé bizarrement. Egalement il sera lointain et ne possède aucune réelle mélodie. « Liquid Gold » sera la répétition infinie d’un riff vide et sans âme. J’essaye de trouver quelque chose… je le sens j’essaye.
Bon je passe à « Slab City ». ça a au moins le mérite d’être direct au moins. Pas spécialement accrocheur mais sans fioritures. Toujours ce son dégueulasse volontaire qui prouve qui finalement la définition de son est totalement personnelle.
« Pisser » sera un peu plus pêchu, plus rentre dedans, bon attention c’est pas spécialement mauvais. C’est juste vide et sans intérêts. Puis ce morceau est trooooooooop long ! Le court interlude « Quaaludes and Interludes » passe comme un pingouin en Antarctique : Inaperçu.
« Roadhead » comme « Pisser » est plus bourrin, on sentirait presque un semblant de riff correct mais le chant est toujours aussi peu (pas) mélodique.
« Machine » est un peu plus blues que les autres, ça change un peu, tandis que « Hanoid » dépote plus. Bon le riff principal est carrément pompé sur le break de « Toxicity » de System of A Down mais bon. Le solo est pas dégueu.
Le lourd « Rising » me file presque la migraine tellement le son est gras et lourd. Trop long, trop chiant. Et on fini avec « Old Timer D.W » qui est une sorte d’outro assez courte.

Et voilà j’ai survécu ! J’ai fait l’album en entier et… j’aime pas. Ce son crunch surchargé me casse les oreilles. Les riffs sont simplistes, pas spécialement mélodiques de surcroit et le chant rempli le même cahier des charges. Donc à part pour les amoureux du genre ; passez votre chemin !