Chronique

THE POODLES - DEVIL IN THE DETAILS / Gain music 2015

Après un 'Tour de force' qui en était presque un, nos caniches préférés reviennent à nous en remuant la queue tout heureux d'avoir pactisé avec le diable. Est ce que cette nouvelle alliance va permettre de retrouver la réelle superbe des Suédois !?

Tout commence avec un « Before i die » qui reprend là où le groupe nous a laissé. Un titre plutôt ambiant armé une fois de plus par un refrain dans ta gueule qui d’emblée fait effet. Un très bon morceau d'ouverture qui comble le fan. Attention passage surprenant avec « House of cards » qui se la joue bien moderne, mais sans oublier d’être accrocheuse. Une surprise bienvenue même si elle peut arriver un peu tôt pour certains. Perso une prise de risque réussie.
Titre prétentieux avec « The greatest » qui est une sorte de titre pop ambiant limite ballade, qui rappelle quelque part Colplay. Un moment très commercial limite putassier qui j'avoue ne m'emballe pas des masses. Un petit raté.... j'espère que le groupe va se ressaisir avec « Crack in the wall » et apparemment c'est chose faite. Un titre rythmé sans trop en faire avec quelque relents orientaux qui donnent un peu d'exotisme. Pas une tuerie mais un bon passage.
L'esprit décalé et moderne refait surface avec « (What the hell) Baby » qui là va encore plus loin que le reste. Un titre qui lorgne bien trop vers la pop moderne pour accrocher les puristes. J'avoue que parfois je critique le manque d'ouverture mais là c'est trop ouvert pour moi. Enfin le groupe retrouve sa vitalité avec un « Everything » efficace et calibré qui fait effet immédiatement. Un single en puissance qui fait du bien.
Le décalé refait surface avec son esprit année 50 pour « Stop » qui malgré ses bonnes intentions peine à combler. Riff très inspiré du Kashmir de Led Zep pour le mid tempo « Need to believe » qui ne casse pas trois pattes à un canard boiteux mais reste convenable.
Puis « Alive » arrive avec son rock popisant non agressif qui reste sympa mais ne retrouve pas la magie d'antan !! « Life without you » n'est pas la ballade attendue, non ici c'est un titre rythmé mais mélodique avec un très bon refrain qui donne de l'espoir !!
Ça se poursuit avec « Creater and breaker » qui retrouve un peu plus le Poodles qu'on aime. Alors oui c'est pas exceptionnel mais ça envoie suffisamment pour notre bonheur. On termine avec « Bordeline » sorte de single rock popisant à nouveau qui ne fera de mal à personne. Le diable serait-il devenu gentil !?

Conclusion : The Poodles calibre sa musique et tente des idées saugrenues mais n'arrive pas toujours à mettre dans le mille. Un opus réellement entre deux qui divisera les fans à coup sur. Il y aura un avant et un après le diable.
 
Critique : Guillaume
Note : 6.5/10
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