Chronique
COAL CHAMBER - RIVALS / Napalm Records 2015
Putain 13 ans… 13 ans depuis l’album « Dark Days ». Pour ceux qui ne connaissent pas, COAL CHAMBER est un groupe de Neo métal / métal indus américain.
Après des querelles et des soucis, qui feraient passer « Dallas » ou les « Feux de l’Amour » pour des enfantillages, le groupe split en 2003. Fin.
Ils se reforment en 2011, pour une raison inconnu, et après quelques tournées ressortent un album que j’ai du écoute…
Que dire de « Rivals » ? Déjà ils sont resté au néo métal qu’ils pratiquaient. Le gosse que j’étais, inconditionnel fan de KoRn OU Slipknot aurait adoré. On a des riffs très lourds, parfois malsains comme « I.O.U Nothing » qui fait une bonne ouverture d’album.
Le chant de Bradley est pile poil dans le cahier des charges. Agressif, oscillant entre le growl et le parlé. La prod est très bonne, puissance et noirceur sont bien mise en avant, comme sur
Cependant le groupe ne fait pas dans l’original. Ça balance du lourd point. Certains morceaux changent légèrement d’ambiance ou de teinte, par exemple on passe du très direct « Suffer in Silence » ou encore « Over My Head » où la disto est vu un peu à la baisse, au cradissime « The Bridges You Burn » (ou là au contraire on la booste) à un morceau aussi sombre, mais plus speed et original : « Another Nail in the Coffin », morceaux avec un bon impact, une bonne énergie, bref une compo qui passe crème.
Les thèmes et paroles sont assez violence et déprimante mais ça colle bien au groupe et surtout à leur musique, en ça je peux dire qu’il y a effectivement une unité. Mais je reviens à ce que je disais plus haut, les compos sont assez simples, pour ne pas dire simplistes.
Le groupe nous sort quelques idées qui casse un peu cette « monotonie » comme l’intro de « I.O.U Nothing » ou celle très speed de « Another Nail in the Coffin ».
Ils ont aussi eu l’idée de proposer deux interludes que sont « Orion » et « Dumpster Dive », qui apportent une cassure nécessaire étant donné les décibels et la colère qu’on se prend dans la mouille.
Je vais pas vous mentir, je me lasse vite de ce métal là. J’ai donné par le passé, mais une petite nostalgie un moment de nostalgie fait toujours du bien (l’intégrale de Jean Jacques Goldman ne m’a jamais autant plus !). Donc bref c’est pas foncièrement mauvais, les « kids » comme ils disent là bas devrait adorer, et je pense qu’il y a moyen de se fendre la gueule en live. Mais si vous chercher de l’originalité, de la complexité, repassez plus tard.
Après des querelles et des soucis, qui feraient passer « Dallas » ou les « Feux de l’Amour » pour des enfantillages, le groupe split en 2003. Fin.
Ils se reforment en 2011, pour une raison inconnu, et après quelques tournées ressortent un album que j’ai du écoute…
Que dire de « Rivals » ? Déjà ils sont resté au néo métal qu’ils pratiquaient. Le gosse que j’étais, inconditionnel fan de KoRn OU Slipknot aurait adoré. On a des riffs très lourds, parfois malsains comme « I.O.U Nothing » qui fait une bonne ouverture d’album.
Le chant de Bradley est pile poil dans le cahier des charges. Agressif, oscillant entre le growl et le parlé. La prod est très bonne, puissance et noirceur sont bien mise en avant, comme sur
Cependant le groupe ne fait pas dans l’original. Ça balance du lourd point. Certains morceaux changent légèrement d’ambiance ou de teinte, par exemple on passe du très direct « Suffer in Silence » ou encore « Over My Head » où la disto est vu un peu à la baisse, au cradissime « The Bridges You Burn » (ou là au contraire on la booste) à un morceau aussi sombre, mais plus speed et original : « Another Nail in the Coffin », morceaux avec un bon impact, une bonne énergie, bref une compo qui passe crème.
Les thèmes et paroles sont assez violence et déprimante mais ça colle bien au groupe et surtout à leur musique, en ça je peux dire qu’il y a effectivement une unité. Mais je reviens à ce que je disais plus haut, les compos sont assez simples, pour ne pas dire simplistes.
Le groupe nous sort quelques idées qui casse un peu cette « monotonie » comme l’intro de « I.O.U Nothing » ou celle très speed de « Another Nail in the Coffin ».
Ils ont aussi eu l’idée de proposer deux interludes que sont « Orion » et « Dumpster Dive », qui apportent une cassure nécessaire étant donné les décibels et la colère qu’on se prend dans la mouille.
Je vais pas vous mentir, je me lasse vite de ce métal là. J’ai donné par le passé, mais une petite nostalgie un moment de nostalgie fait toujours du bien (l’intégrale de Jean Jacques Goldman ne m’a jamais autant plus !). Donc bref c’est pas foncièrement mauvais, les « kids » comme ils disent là bas devrait adorer, et je pense qu’il y a moyen de se fendre la gueule en live. Mais si vous chercher de l’originalité, de la complexité, repassez plus tard.
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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