Chronique
BLACKMORE\'S NIGHT - ALL OUR YESTERDAYS / Frontiers Records 2015
Suivant un rythme assez constant, voilà le nouvel album studio de Blackmore’s Night, trois ans après « Dancer and the moon ».
Débutant avec le titre éponyme « All our yesterdays », c’est dans une ambiance logique et traditionnelle que le titre débute : Candice et sa douce voix lance la chanson, un break et la musique folk et guillerette est partie. Basique mais toujours aussi appréciable. Plus enthousiaste et porteuse « Allan Yn n fan » nous plonge dans un univers encore plus envolé, le tout en version instrumentale. S’en suit « Darker shade of black » qui du long de ses six minutes et de sa mélancolie, une nouvelle fois instrumentale, vient rappeler un peu l’ambiance Deep Purple avec ces passages psychédéliques et travaillés. Histoire de continuer dans la délicatesse, « Long long time » se présente avec le retour de Candice au chant, pour une ballade soft et standard, sans grand feeling honnêtement si ce n’est pas chaleur de la voix de la belle. D’autant plus que c’est une reprise de Linda Rondstadt.
C’est partit pour la deuxième reprise de l’album, à savoir « Moonlight Shadow » de Mike Oldfield, qui même si elle est bien faite, n’égale pas l’originale, voire la détériore un peu. Et pour finaliser le trio, c’est « I got you babe » de Sonny et Cher qui se voit être reprise. Cette dernière par contre se trouve être bien, porteuse, agrémentée par ces orchestrations et ces instruments d’origines médiévales.
Retour à la composition du groupe avec « The other side », légère et joyeuse comme le groupe sait si bien le faire. Courte et sincère, voilà un titre plaisant qui contrairement à « Queen’s lament » qui à pour but de mettre en avant le talent de Mr Blackmore, se voit être plus lent, plus mélancolique et instrumental aussi. Voilà enfin un titre comme nous l’attendions depuis ce début de l’album : « Where are we going from here ». Tout en gardant les mélodies, le groupe délivre un titre rock et enflammé où tout le monde se transcende et ce, pour notre plus grand plaisir. A croire que le groupe a eu un moment d’étincelle. Alors autant en profiter en nous plongeant dans « Will O’ the wisp » qui est tout aussi entraînant que le morceau précédent même si un peu moins rock, mais avec cette touche accrocheuse qui fait que l’on ne peut en démordre. C’était trop beau pour être vrai, pas de trilogie cette fois-ci. « Earth wind and the sky » qui même si elle est jolie, vient plomber l’ambiance avec sa ballade. Heureusement, le final « Coming home » nous réveille et nous donne l’envie de nous lever et de danser, tout en ayant le sourire jusqu’aux oreilles.
Conclusion : un album en demi teinte dans lequel seulement trois titres composés se démarquent, un pour le bonus une reprise. Pas énorme pour douze pistes et deux ans de travail, surtout avec les capacités du groupe.
Débutant avec le titre éponyme « All our yesterdays », c’est dans une ambiance logique et traditionnelle que le titre débute : Candice et sa douce voix lance la chanson, un break et la musique folk et guillerette est partie. Basique mais toujours aussi appréciable. Plus enthousiaste et porteuse « Allan Yn n fan » nous plonge dans un univers encore plus envolé, le tout en version instrumentale. S’en suit « Darker shade of black » qui du long de ses six minutes et de sa mélancolie, une nouvelle fois instrumentale, vient rappeler un peu l’ambiance Deep Purple avec ces passages psychédéliques et travaillés. Histoire de continuer dans la délicatesse, « Long long time » se présente avec le retour de Candice au chant, pour une ballade soft et standard, sans grand feeling honnêtement si ce n’est pas chaleur de la voix de la belle. D’autant plus que c’est une reprise de Linda Rondstadt.
C’est partit pour la deuxième reprise de l’album, à savoir « Moonlight Shadow » de Mike Oldfield, qui même si elle est bien faite, n’égale pas l’originale, voire la détériore un peu. Et pour finaliser le trio, c’est « I got you babe » de Sonny et Cher qui se voit être reprise. Cette dernière par contre se trouve être bien, porteuse, agrémentée par ces orchestrations et ces instruments d’origines médiévales.
Retour à la composition du groupe avec « The other side », légère et joyeuse comme le groupe sait si bien le faire. Courte et sincère, voilà un titre plaisant qui contrairement à « Queen’s lament » qui à pour but de mettre en avant le talent de Mr Blackmore, se voit être plus lent, plus mélancolique et instrumental aussi. Voilà enfin un titre comme nous l’attendions depuis ce début de l’album : « Where are we going from here ». Tout en gardant les mélodies, le groupe délivre un titre rock et enflammé où tout le monde se transcende et ce, pour notre plus grand plaisir. A croire que le groupe a eu un moment d’étincelle. Alors autant en profiter en nous plongeant dans « Will O’ the wisp » qui est tout aussi entraînant que le morceau précédent même si un peu moins rock, mais avec cette touche accrocheuse qui fait que l’on ne peut en démordre. C’était trop beau pour être vrai, pas de trilogie cette fois-ci. « Earth wind and the sky » qui même si elle est jolie, vient plomber l’ambiance avec sa ballade. Heureusement, le final « Coming home » nous réveille et nous donne l’envie de nous lever et de danser, tout en ayant le sourire jusqu’aux oreilles.
Conclusion : un album en demi teinte dans lequel seulement trois titres composés se démarquent, un pour le bonus une reprise. Pas énorme pour douze pistes et deux ans de travail, surtout avec les capacités du groupe.
Critique : Lionel
Note : 6.5/10
Site du groupe : Site de Blackmore's Night
Vues : 5740 fois