Chronique
FILTER - CRAZY EYES / Wind-up records 2016
Second couteau d'un registre porté par des Nine Inch Nail et autres adeptes de zonorrrités induztriellen, Richard Patrick a mené sa barque en accentuant sur le côté rock dynamique teenager plus que sur le rock industriel qui le caractérise. Il fait aujourd'hui de Crazy eyes sa rédemption et il cogne dur.
La mise en bouche
C'est dès le départ que le ton est donné avec Mother E, dur froid et brut, teinté de cette voix éraillé qui passent comme un premier verre d'eau de vie à 76%. Loin d'être consensuel, le lascard appuie sur les sonorités électroniques et industrielles, en multipliant les effets de larsen et les riffs martiaux. L'esprit reste rock, mais il porte la puissance des années 90 jusqu'à chatouiller du Rob Zombie sur Pride Flag.
Pression constante
Cette pression, il semble la maintenir comme pour rattraper le temps perdu si bien que tout l'album semble survitaminé. Beaucoup de lourdeur et peu de pauses. Ce qui domine au final c'est cette voix éraillée abrasive. A ce jeu là, c'est pile ou face. Les nostalgiques des nineties vont se régaler, mais les adeptes des précédents albums se lasserons, et les nouveaux auditeurs aussi.
Le manque de relief réel manque à la musique ce qui ne me semble pas être compensé par une pâte particulière à la composition. Pour comparaison, cet album me fait penser à ces groupes qui jouent entre 12h et 16h sur la mainstage du hellfest : c'est bon, mais pas assez pour rester debout. et garder un super souvenir.
Conclusion : Reste que Crazy Eyes remet de la force dans la discographie de Filter, mais s'avère un peu monocorde pour que j'en supporte l'écoute en boucle. Pas si crazy que ça au bout du compte.
Tracklist
1. Mother E
2. Nothing In My Hands
3. Pride Flag
4. The City Of Blinding Riots
5. Take Me To Heaven
6. Welcome To The Suck (Destiny Not Luck)
7. Head Of Fire
8. Tremors
9. Kid Blue From The Short Bus, Drunk Bunk
10. Your Bullets
11. Under The Tongue
12. (Can't She See) Head Of Fire, Part 2
La mise en bouche
C'est dès le départ que le ton est donné avec Mother E, dur froid et brut, teinté de cette voix éraillé qui passent comme un premier verre d'eau de vie à 76%. Loin d'être consensuel, le lascard appuie sur les sonorités électroniques et industrielles, en multipliant les effets de larsen et les riffs martiaux. L'esprit reste rock, mais il porte la puissance des années 90 jusqu'à chatouiller du Rob Zombie sur Pride Flag.
Pression constante
Cette pression, il semble la maintenir comme pour rattraper le temps perdu si bien que tout l'album semble survitaminé. Beaucoup de lourdeur et peu de pauses. Ce qui domine au final c'est cette voix éraillée abrasive. A ce jeu là, c'est pile ou face. Les nostalgiques des nineties vont se régaler, mais les adeptes des précédents albums se lasserons, et les nouveaux auditeurs aussi.
Le manque de relief réel manque à la musique ce qui ne me semble pas être compensé par une pâte particulière à la composition. Pour comparaison, cet album me fait penser à ces groupes qui jouent entre 12h et 16h sur la mainstage du hellfest : c'est bon, mais pas assez pour rester debout. et garder un super souvenir.
Conclusion : Reste que Crazy Eyes remet de la force dans la discographie de Filter, mais s'avère un peu monocorde pour que j'en supporte l'écoute en boucle. Pas si crazy que ça au bout du compte.
Tracklist
1. Mother E
2. Nothing In My Hands
3. Pride Flag
4. The City Of Blinding Riots
5. Take Me To Heaven
6. Welcome To The Suck (Destiny Not Luck)
7. Head Of Fire
8. Tremors
9. Kid Blue From The Short Bus, Drunk Bunk
10. Your Bullets
11. Under The Tongue
12. (Can't She See) Head Of Fire, Part 2
Critique : Weska
Note : 5.5/10
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