Chronique

SERIOUS BLACK - MIRRORWORLD / AFM Records 2016

Le groupe Allemand qui nous avait sorti son premier opus l'an dernier et que j'ai bien apprécié d'ailleurs, remet le couvert aujourd'hui. Mais voilà entre temps quelques petits changements de personnel sont intervenus avec le départ de Thomen Stauch (Ex Blind Guardian Ex Savage Circus) remplacé par Alex Holzworth (Rhapsody Of Fire / Siege Even) à la batterie (bien ça!!) et Roland Grapow (Masterplan) par Bob Katsionis (Firewind / Outloud) à la guitare (moins bien ça). Donc allons voir cette suite.

On débute sur une intro classique mais efficace « Breaking the surface » qui nous envoie sur un « As long as i'm alive » classique et efficace lui aussi. Du Heavy métal le plus conventionnel du monde, qui fait le boulot sans casser trois pâtes à un canard en plastique.
On continue avec un « Castor skies » très Firewind dans son esprit qui apporte du rythme et de la vélocité. Malgré ses qualités je trouve que la musique du groupe a perdu un peu de son intérêt. Pourtant Urban Breed toujours présent fait le boulot mais rien de plus ne sort de là. « Heartbroken soul » est un mid tempo plutôt basique qui apporte rien de plus à l'affaire. Plus l'album avance plus il me rappelle Bloodbound autre formation dans laquelle a évolué Urban.
Place au métal gentillet et mélodique avec « Dying hearts » qui met en avant les claviers qui lui donnent un petit coté année 80 agréable. Un morceau moins prétentieux qui perso m'accroche beaucoup. Le rythme effréné revient avec un « You're not alone » bien speed Allemand qui déboîte. Un titre qui va faire des ravages en concert !!
Intro ambiante et futuriste pour « Mirrorworld » qui se poursuit sur une sorte de Hard / Heavy très, trop conventionnel et surtout daté qui dénote totalement de son intro. Pas fan !! J'espère que ça ira mieux avec « State of my despair ». Une fois de plus on ne peut s’empêcher de penser à Firewind tant on y trouve les mêmes gimmicks guitare / clavier et nous voilà avec du moyen, moyen vraiment pas encourageant. Même Urban semble effacé, ici.
On termine avec « The unborn never die » et son début calme qui se poursuit sur un titre aux consonances joyeuses. Du mieux qui redonne le sourire avec son speed mélo traditionnel.

Conclusion : Avec ce second album le groupe poursuit sa carrière sur les terres du Heavy métal classique. Rien d'original ni d’exceptionnel à l'horizon (le départ de Roland coûte au groupe), mais pas non plus de quoi s'ennuyer. Sympa et simple.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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