Chronique

BLACK LABEL SOCIETY - GRIMMEST HITS / Spinefarms records 2018

Non, non et non cet album n'est pas une compilation mais bel et bien le 10ème opus de notre grizzli préféré ! Un jeu de mot (pourri) qui annonce la couleur (verte) et qui avec son clin d'œil à Children Of Bodom (pas voulu) fait froid dans le dos.

Tout débute par « Trampled down below » qui permet de nous retrouver avec la recette magique qui a fait le succès de Zakk Wylde. Un titre puissant dans la droite lignée de son prédécesseur. Un mid tempo en béton armé qui fait plaisir. À la suite « Seasons of falter » se la joue plus mélodique tout en dégommant un solo hargneux !
« The betrayal » est du pur BLS groovy et rythmé comme il faut, il devrait vite trouver sa place sur les prochains concerts du groupe. On ralentit avec la lancinante « All that once shined » qui est du pur stoner avec son accélération centrale typique !
La première ballade « The only words » arrive et rappelle le 5ème opus du groupe. Un moment calme qui passe bien avec un joli solo tout en retenue. Puis le métal le vrai reprend ses droits avec le single « Room of nightmares » qui fait le taf (je vous conseille d'aller voir le clip ! Très drôle ! ). Rien d'original mais du BLS comme on l'aime simple et efficace.
« A love unreal » n'est pas une autre ballade mais un gros mid tempo, au refrain ultra mélodique de toute beauté ! Une petite tuerie que voilà !! « Disbelief » prend le relais dans la même veine ce qui surprend. Une apparenté trop déviante qui dérange quelque peu.
La deuxième ballade « That day that heaven had gone away » arrive et malgré ses qualités évidentes n'arrive pas vraiment au bon moment. Un tendre moment qui ne laisse pas vraiment indifférent. J'espère que « Illusions of peace » va remettre les points sur les i !! Et bordel oui trois fois oui ! Du bon groovy à te faire headbanger comme un fou et qui là encore en live va mettre le feu !! Hum que c'est bon !!
Après cette gifle tant espérée « Bury your sorrow » débarque en mode hommage à Black Sabbath !! Du simple mais efficace qui à nouveau fait le taf sans sourciller !
Et nous terminons avec « Nothing left to say », une petite douceur acoustique qui montre le visage plus docile de notre ours des bois ! Que du bonheur !

Conclusion : Avec leur 10ème opus Zakk et sa bande nous ont pondu du conventionnel mais varié qui fait le boulot mais surtout lance BLS dans une nouvelle voie qui pourrait ne pas convenir aux dies hard des débuts. Reste des compos solides et des solos virtuoses.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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