Chronique
LOVEBITES - CLOCKWORK IMMORTALITY / Arising Empire 2018
Tout droit venu du pays du soleil levant, LOVEBITES est un "Japanese All Girl Metal Band", ce qui, sans vouloir lancer un débat sexiste, est à souligner. Car oui le metal, malgré les progrès accomplis, reste un genre plutôt masculin. Et le fait de voir cinq jeunes femmes faire leur musique, sans tout miser sur leur plastique, il n'y a presque que dans le metal que l'on peut voir ça (on se calme j’ai dit presque!!).
Bref. Belles et talentueuses, voici ce que sont les LOVEBITES, et leur dernier opus (et deuxième de leur carrière), «Clockwork Immortality», a été une agréable surprise.
D'entrée de jeu, « Addicted » pose les bases. Avec une intro acoustique envoûtante, on se laisse amadouer par la féminité de cette mélodie, et là bim ! Un riff détonnant qui vous décoiffe avec des phrasés de batterie qui pètent les cervicales ! Grosse entrée en matière qui accroche direct l’auditeur et la montée en intensité continue avec « Pledge Of The Saviour », qui dans la veine de son aîné envoie un power metal puissant avec un chant très hard rock de Asami. Le contraste est très intéressant et je suis heureux, oui heureux, de voir, enfin… d’entendre des femmes ne pas faire soit du growl soit du lyrique ! Bien qu’en voie de démocratisation, on reste beaucoup trop dans les clichés à mon goût ! Sur ce morceau le refrain est juste magnifique ! Lignes de chant prenantes, rythmique soutenue, un solo qui claque, vraiment du travail d’orfèvre !
L’intro symphonique de « Rising » (qui fait l’objet d’un clip) confirme le talent. Pourtant rien de sorcier mais juste de la musique bien exécutée. Les soli claquent bien, les miss sont des virtuoses et fou sera celui qui en démordra.
Bien que loin d’être révolutionnaire, le groupe a la bonne grâce de faire une musique qui s’écoute assez facilement sans être préformatée. Et étant du genre à voir le verre à moitié plein je prend ça pour un gage de qualité.
« Empty Daydream » et son refrain catchy, « Mastermind 01 » et son riff rentre dedans, honnêtement je prend mon pied en écoutant l’album.
Seule « We The United » aura des lignes de chant plus bateau, mais ça ne terni en rien l’écoute globale de l’album. Tout est bien équilibré, même en fin d’album. « Journey To The Other Side » super entraînant, même si les lyrics sont un peu clichées. Mais bon au Japon c’est un thème classique, comme la souffrance et l’empathie que vous retrouverai sur la balade de clôture « Epilogue ». Belle mais pas, malheureusement, à la hauteur des autres morceaux. Quand on voit ce que ces miss ont dans le ventre en terme de virtuosité, je m’attendais à un truc épique et j’ai juste un morceau très bon. (Empty glasses guys! So thumbs up !)
C’est une belle découverte que ce LOVEBITES. Comme quoi on peut avoir du talent ET être belle. Loin des clichés où on utilise une jolie chanteuse pour vendre le groupe (ou la soupe imbuvable que la TV ose appeler musique), on a ici un résultat de qualité. Pas d’innovations mais un rendu superbe. Petit parallèle culinaire : j’adore le magret de canard. Et bien même si on me sert un magret de canard tout simple, je vais quand même me régaler et vous devriez en faire autant avec « Clockwork Immortality ».
Bref. Belles et talentueuses, voici ce que sont les LOVEBITES, et leur dernier opus (et deuxième de leur carrière), «Clockwork Immortality», a été une agréable surprise.
D'entrée de jeu, « Addicted » pose les bases. Avec une intro acoustique envoûtante, on se laisse amadouer par la féminité de cette mélodie, et là bim ! Un riff détonnant qui vous décoiffe avec des phrasés de batterie qui pètent les cervicales ! Grosse entrée en matière qui accroche direct l’auditeur et la montée en intensité continue avec « Pledge Of The Saviour », qui dans la veine de son aîné envoie un power metal puissant avec un chant très hard rock de Asami. Le contraste est très intéressant et je suis heureux, oui heureux, de voir, enfin… d’entendre des femmes ne pas faire soit du growl soit du lyrique ! Bien qu’en voie de démocratisation, on reste beaucoup trop dans les clichés à mon goût ! Sur ce morceau le refrain est juste magnifique ! Lignes de chant prenantes, rythmique soutenue, un solo qui claque, vraiment du travail d’orfèvre !
L’intro symphonique de « Rising » (qui fait l’objet d’un clip) confirme le talent. Pourtant rien de sorcier mais juste de la musique bien exécutée. Les soli claquent bien, les miss sont des virtuoses et fou sera celui qui en démordra.
Bien que loin d’être révolutionnaire, le groupe a la bonne grâce de faire une musique qui s’écoute assez facilement sans être préformatée. Et étant du genre à voir le verre à moitié plein je prend ça pour un gage de qualité.
« Empty Daydream » et son refrain catchy, « Mastermind 01 » et son riff rentre dedans, honnêtement je prend mon pied en écoutant l’album.
Seule « We The United » aura des lignes de chant plus bateau, mais ça ne terni en rien l’écoute globale de l’album. Tout est bien équilibré, même en fin d’album. « Journey To The Other Side » super entraînant, même si les lyrics sont un peu clichées. Mais bon au Japon c’est un thème classique, comme la souffrance et l’empathie que vous retrouverai sur la balade de clôture « Epilogue ». Belle mais pas, malheureusement, à la hauteur des autres morceaux. Quand on voit ce que ces miss ont dans le ventre en terme de virtuosité, je m’attendais à un truc épique et j’ai juste un morceau très bon. (Empty glasses guys! So thumbs up !)
C’est une belle découverte que ce LOVEBITES. Comme quoi on peut avoir du talent ET être belle. Loin des clichés où on utilise une jolie chanteuse pour vendre le groupe (ou la soupe imbuvable que la TV ose appeler musique), on a ici un résultat de qualité. Pas d’innovations mais un rendu superbe. Petit parallèle culinaire : j’adore le magret de canard. Et bien même si on me sert un magret de canard tout simple, je vais quand même me régaler et vous devriez en faire autant avec « Clockwork Immortality ».
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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